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Pépère le chat du poète. Suite. 03 octobre

#1
Sybage n'en revenait pas des histoires de son cousin. Elle se demandait, comment il faisait pour inventer autant de choses farfelues Turbo repartit vers la maison à Cookie et sa cousine reprit le chemin de la maison. Elle s'arrêta et regarda son SMS. Lolo lui avait écrit et lui avait envoyé un poème. Elle était ravie de son texte qui faisait battre son cœur très très vite. Elle passa près de la cabane du poète et vit l'ombre d'un chat qui s'enfuyait de l'hélicoptère à Pépère. Elle n'eut pas le temps de voir à quoi, il ressemblait. C'était un œil qui était venu fouiller et il s'était introduit dans l'appareil. Il avait volé les textes à Pépère. Il ne comprenait pas ce que ces poèmes faisaient dans cette petite valise, mais il se dit qu'ils avaient peut-être un peu de valeur.
Elle continua sa route en pensant à Lolo. Elle faisait mille rêves en voyant les étoiles à travers la cime des grands pins. Elle lui aurait presque fait un poème sur son téléphone pour lui envoyer, si elle n'avait pas craint de rencontrer l'homme qui parlait tout seul dans le bois. Elle se posait aussi la question de savoir ce que ce chat faisait près de l'hélicoptère dans le champ du poète. Elle ne savait pas qu'il appartenait à Pépère. Elle arriva très vite chez elle et une fois installée dans sa couchette, elle s'endormit rapidement avec la tête de Lolo devant ses yeux.Momo dans la cabane du poète avait été réveillé par des bruits suspects à l'extérieur. C'était un œil qui était venu fouiller et qui était répartit avec pour butin une petite valise en carton.
Momo était dehors et sentait une odeur de chat qu'il ne connaissait pas.
- Diantre, que nous vaut la visite d'un chat en ces contrées qui sont mon territoire exclusif. Sans doute un manant qui est venu trifouiller la machine volante du chat mythomane. Tiens, une porte de l'appareil, est ouverte allons jeter un coup d'œil à l'intérieur.
Momo observait les appareillages de bord et était quand même assez étonné qu'un chat puisse voler avec ça.
- Assurément, il y a de la magie là-dedans et certainement que la fée dont parle le bougre a une existence ici-bas. Je n'aime pas à savoir ce brigand qui traîne vers chez mon maître. Mon Dieu, s'il allait à la maison et qu'on le laisse rentrer. Vite regagnons la demeure afin de prévenir tout danger. Je tremble des moustaches pour ma petite bouillette.
Momo répartit en courant vers sa maison, il croisa Turbo sans même s'en soucier et le Pépère qui sortait de la tente des Américains et parlait tout seul.
Il se dirigeait vers le chalet pour espionner son maître. Il regarda avant dans la cabane de Bibou et ne vit pas de chien. Il longea la xm qui était dans l'allée en soufflant tant qu'il le pouvait. À force de raconter des histoires, il était persuadé d'être un chat agent secret. Les évènements lui donnant raison, il n'imaginait même pas la réalité autrement que la sienne propre.
- Mon Dieu, dans quel état, il a mis ma pauvre voiture. Elle put le gasoil à plein nez qu'a-t-il trifouillé dessus alors qu'elle marchait au solaire. Je comprends pourquoi le pauvre Bibou, n'est pas là, il a dû avoir une sérieuse intoxication à respirer le fuel comme ça. Mon pauvre ami, tu dois être en soin intensif à cette heure. Maman fée où es-tu, Chouânne, je t'aime, Leïlânne, je t'aime, je vous aime.
Il s'était arrêté et envoyait des baisers dans l'espace en direction des étoiles et une larme coula sur ses moustaches avant de tomber sur le sol. Il la regardait et se remit à parler.
- Maman fée, mon amour de fée que j'aime cette larme, est une perle d'espérance et je vais souffler dessus pour qu'elle s'envole dans l'espace et fasse une étoile filante qui écrira dans le ciel, maman fée, je t'aime, Leïlânne, je t'aime.
Il souffla sur la larme où les étoiles se reflétaient et elle s'envola en faisant un halo et se transforma en cœur avant de pleuvoir en sont centre des lettres qui écrivaient son souhait entre les astres scintillants au-dessus de la lune. C'est le cœur battant la chamade et les pattes tremblantes qu'il arriva vers son hélicoptère.
- Tiens, la porte, n'est pas close, c'est bizarre ça. Non ! Catastrophe, on m'a volé mes poèmes. Au secours maman fée vite au secours, Leïlânne vite.
Il partit en courant vers le chalet et vit par le carreau le poète qui dormait. Puis, il vit la porte entrouverte. Il était tellement affolé qu'il ne l'avait pas vu en arrivant. Il entra et commença à crier.
- Hé soûlard d'URSS décoloré à l'ammoniaque occidentale, pendant que tu dors quelqu'un à volé mes poèmes d'une valeur inestimable. Il y a dedans des textes que, j'ai écrit à Traître Grims le plus grand chanteur au monde. Allez réveille toi espèce de poivrot imbibé de chlorure de méthylène d'Afghanistan.
Voyant que son maître ne se levait pas, il sauta sur le lit et urina. Le poète se réveillant alluma et vit le Pépère faire son affaire.
- Hé, dégoûtant, tu veux un coup de main à pisser sur mon lit.
- Hé soûlard, tu veux un coup de main à picolé de l'acide chlorhydrique pendant qu'on me vole mes textes. Vite, lève-toi appelle ta soûlarde gendarmette qu'elle vienne enquêter. Mon Dieu que pouvons nous faire !

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Cortisone

Maître Poète
#2
J'ai adoré le passage qui parle de la larme perle d'espérance. (Mon côté fleur bleue sans doute)
Un beau sujet pour un poème
Merci Daniel
Amicalement
Gaby