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Pépère le chat du poète. Suite. 02 décembre

#1
Sur la route de Blet, Elchatponne écoutait les informations à travers les grilles du fourgon cellulaire. Il comprit enfin ce qui se passait. Ses gardiens étaient sur le point de l'abandonner ici en laissant le véhicule le long de la route. Les deux hommes étaient en train d'en parler et le chat bandit n'en revenait pas. Une loi avait été votée et désormais les gardiens de prison seraient obligés de se faire, faire une greffe du sourire. Cette intervention avait dans un premier temps déclarée entièrement remboursée par la sécurité sociale. Malheureusement, le trou de la secu qui commençait à se reboucher, n'était plus réparer. L'équipe de maçons qui rebouchaient le trou, pour la plupart réfugié, devaient être reconduit à la frontière. Ces hommes, qui étaient largement rétribués à hauteur de 2,13 euros de l'heure, étaient passés à 2,14 et la population était furax. Du coup, on avait décidé de les renvoyer en Grèce pour boucher le trou de la caisse des fonctionnaires. Le résultat en était, pour ces gardiens de prison que leur opération ne serait que remboursée que partiellement. Les fils resteraient à leur charge. Du coup, déjà plusieurs gardiens opérés par mesure d'économie avaient gardé les fils pour ne pas retourner les faire retirer, car ils étaient facturés à ce moment. Les pauvres étaient condamnées à manger avec une paille pour la fin de leur vie. Après discussion, les deux hommes décidèrent de continuer jusqu'à la prison et se mettre en grève après. Elchatponne n'en revenait pas. Ses complices devaient être loin et son évasion était ratée.
À Sancoins, le pape, se remettait doucement, de son électrocution. Ses cheveux violets lui donnaient une drôle d'allure. Il buvait un verre de villageoise pour se remettre en surfant sur le net avec son ipomme x. Il se leva d'un coup et se mit à dire.
- C'est une honte, les hosties ont augmenté d'un centime. C'est avec la quête que nous les payons. Ce coup-ci l'église est en faillite. Ah, je n'avais pas vu la parution jusqu'au bout. Maintenant nous pouvons facturer les messes, merci Dieu. Bon monsieur le ministre vous annoncerez à tous les invités que la messe est à 2 euros et que je ne rends pas la monnaie. Pour ne pas m'encombrer de pièce, demandez leur 5 euros en précisant que c'est 2 euros et que je ne rends pas la monnaie, mais que les hosties sont à volontés, lol.
Le ministre n'en revenait pas. Il était toujours en train d'essayer de parler à Pépère qui ne répondait plus aux messages. Il tapait du pied d'impatience et le président n'arrêtait pas de lui demander ce que faisait le premier chat policier de France. Il reçut enfin un message de Pépère qui lui disait n'avoir pu répondre avant, car il était en mission. Il lui disait qu'il allait appeler d'ici cinq minutes le temps de s'isoler dans un endroit calme. Le téléphone du ministre se mit à sonner avec le volume à fond. Le pape qui était non loin de lui, lui dit.
- Mazette, la sonnerie, whaa la soupe aux choux mdr.
Le ministre s'isola et répondit à Pépère.
- Oui, ici Édouard Philippe, Pépère, c'est vous. Je suis réellement enchanté de vous retrouver. Voilà l'objet de ma demande. Monsieur le Président veux vous entretenir d'urgence. Comment, vous voulez emmener vos assistants Turbo et Lolo, ça ne pose aucun problème. Comment, Coin-coin et Pêcheur aussi, bon si vous y tenez.
Le Pépère s'était isolé des autres qui l'attendaient dans sa voiture et il parlait au ministre avec l'éloquence qu'on lui connaît.
- Oui monsieur le ministre, mes deux assistants, Pêcheur et Coin-coin. Oui, je ne pouvais pas vous répondre. J'étais sur une arrestation extrêmement dure. Voilà, j'ai retrouvé mes poèmes d'une valeur inestimable qui dans cent ans vaudront des milliers d'euros. Une bande organisée de terroristes Saoudiens que j'avais faits arrêter en Allemagne, il y a de ça deux ans, m'avaient retrouvé et ils pensaient que mes poèmes contenaient des codes secrets concernant l'armement des plus grandes puissances mondiales. J'ai du combattre à pattes nue une vingtaine de personnes armées de bazooka, de grenades, de fusil et en plus ils avaient avec eux un t-rex Android programmé pour tuer. Oui, oui, Monsieur le Ministre une véritable arme de guerre, oui, oui, comme robocop. Non, je n'ai pas été blessé rassurez vous. J'en ai scalpé dix à coup de moustache et les dix autres, je les ai jeté en l'air jusqu'au soleil et nous ne les reverrons plus. Ha oui, le t-rex Android, il avait des dents en titane des griffes en céramique, il crachait de l'acide sulfurique et envoyait avec ses yeux des rayons laser d'une puissance de quelques mégas tonne, comparable à la bombe d'Hiroshima. Je suis arrivé à le désintégrer à la seule force de mes pattes ultras puissantes. Je le démonte actuellement pour récupérer son microprocesseur et sa mémoire ram. J'ai contacté le fbi qui doit récupérer les composants pour les analyser. Oui, oui, Monsieur le Ministre, je viens après les avoir reçus. Prévenez l'élysée et faites préparer un repas, car nous avons faim nous autres et nous n'aurons pas le temps de manger. Oui, oui, Monsieur le Ministre des poulets à foison. J'ai fini de démonter le microprocesseur du t-rex Android, c'est bon, je repars vers le terrain de mon soûlard, ils doivent me rejoindre là-bas. À tout à l'heure monsieur Édouard Philippe.
Le Pépère était content de partir vers la capitale. Il prit la route avec ses amis en leur disant.
- Je me demande ce que me veut le président, que devons nous faire ??

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Cortisone

Maître Poète
#2
Très bonne idée que les migrant pour boucher le trou de la sécu
Vraiment j'ai bien ri ce soir. J'ai hâte que Pépère arrive à Paris pour voir ce que lui vaut le président
Merci Daniel
Amicalement
Gaby