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Pépère le chat du poète. Suite. 01 janvier

#1
Dans le champ derrière la cabane à Cookie, c'était la panique totale. L'antenne était tombée fort heureusement entre les tentes et n'avait blessé personne. Les Américains étaient très énervés, mais ils n'avaient pas vu Cookie faire son œuvre alors, elle ne craignait rien. Ils supposaient l'avoir mal fixée à cause de cette épaisse fumée qui venait de la route. Cookie ayant pris peur, elle était retournée penaude dans sa maison et dit aux autres.
- Hiiii, les bandits, ils ont posé cette antenne pour qu'elle tombe sur ma cabane. Hiiii, ils voulaient se débarrasser de moi hiiii. Il faut, que je m'en remette hiii.
La pauvre jument se coucha et dormit directement. L'émotion et la peur l'avaient éreinté.
De son arbre, Rookie regardait la scène et écoutait le bruit que faisaient tous ces hommes. Il était aussi très perturbé par ce raffut. Gre gre gre, mais vont-ils finir un jour gre gre gre, n'aurait-il pas de répéter.
Pendant ce temps, les hommes, le long de la route étant déchaînés par un trop grand nombre de litres de villageoise absorbé. Ils avaient pris l'initiative de rentrer chercher dans la casse automobile des vieux pneus pour les faire brûler sur la caravane. Du coup, le vent aidant la moitié de la commune était sous un épais manteau de fumée extrêmement opaque et lourde.
Les Américains n'en pouvaient plus et décidèrent d'aller voir ce qui se passait le long de la nationale pour être autant enfumés. L'un des hommes monta dans une jeep et partit directement en suivant le sens de la fumée.
Le poète était toujours sur la plate-forme de sa cabane. Comme les hommes et la jument, il n'en pouvait plus de voir cette fumée envahir son terrain, au point où il n'y voyait plus rien. Même sa cabane était pleine de fumée. Il appela son amoureuse pour lui en parler et tomba sur le répondeur. Il laissa un message et prit l'initiative de partir vers Sancoins emmener Bibou vers le canal pour le promener.
À la brasserie, le brigadier reprenait doucement ses esprits à l'inverse de sœur Mathilde qui était de plus en plus décalée de la réalité. L'homme encore un peu hagard de sa chute secoua la tête et dit à l'assemblée qui était devant lui.
- J'ai fait un mauvais rêve, alors j'ai dû boire de l'anti-peur et j'ai dû en abuser quelque peu. Vous n'avez pas récupéré votre voiture sœur Mathilde. Pourquoi la laissez vous là-bas à Mornay.
La sœur fut surprise de la question. Le brigadier avait déjà d'une manière sournoise commencé son enquête envers la nonne. Il avait l'intime conviction que c'était un extraterrestre comme le chat Pépère et son maître le poète. Il avait même été jusqu'à imaginer que les trois n'étaient qu'un individu qui se déguisait à tour de rôle, soit en chat, en homme ou en sœur. Il était passé à la brigade avant de rejoindre la brasserie et avait consulté sur Google des articles sur la vie extraterrestre et lui avait germer cette idée dans la tête. Le vin aidant sa conviction s'était noyée dedans jusqu'à fleurir de plus belle. La sœur le regarda et lui répondit.
- Qu'est-ce que ça peut te faire espèce de schtroumpf décoloré à la graisse de baleine. Tu es aussi curieux que ce vieux sagouin de père Dominique qui met son nez partout à en avoir attrapé un furoncle.
Dans cette ambiance malsaine, Elchatponne et Fripouille ne se sentaient pas à leur place et dirent aux autres qu'ils allaient dehors prendre l'air. La fée Chouânne les suivit en prétextant avoir une course à faire. Elle n'aimait pas ce gendarme et le trouvait plutôt grossier comme la sœur.
Fripouille partit chez lui et voulait qu'Elchatponne vienne avec lui. Il voulait lui faire voir son film préféré ma siamoise love, avant de faire le réveillon du trente et un décembre.
À Paris, dans le commissariat Nicolas appris que Carla était en garde à vue pour vingt-quatre heures comme François. Donc, il ne pouvait pas repartir avec. Il repartit voir François pour lui annoncer cette mauvaise nouvelle.
- J'ai une très mauvaise nouvelle à t'apprendre mon cher François. Ta garde à vue est de vingt-quatre heures comme Carla. Tu vas passer ton réveillon ici malheureusement mon pauvre. Essai de continuer de lire Oui-oui et note les passages que tu ne comprends pas.
- Cela veut dire que pendant vingt-quatre heures les autres vont me voir essayer de lire Oui-oui ?
- Comment ça, je ne te comprends pas ce que tu veux dire.
- Hé bien, pendant vingt-quatre heures, ils vont suivre ma vue en la gardant et voient tout ce que je fais.
- Mais non, vingt-quatre heures de garde à vue ça veut dire que tu restes à leur disposition pendant cette durée.
- Ha, bon, c'est aussi compliqué qu'Oui-oui à comprendre. Si on faisait le réveillon ensemble dans ma cellule qu'est ce que tu en penses ?
- Je ne sais pas trop, déjà, je vais voir avec le Doc ce qu'il a prévu ce soir. Lol.
Sur le périphérique Pêcheur était extrêmement fier de conduire avec son bec et il n'arrêtait pas d'exprimer sa joie.
- Toc toc toc, c'est génial, je conduis, poussez vous les pigeons toc toc toc je suis le plus grand conducteur du monde toc toc toc.
- Pépère, vous allez me déposer devant l'élysée où Brigitte mon épouse m'y attend. Je dois y être impérativement.
- Vous y serrez Monsieur le Président, nous arrivons. Moi, j'ai envie de passer mon réveillon avec Lolo, turbo, Sybage et Fripouille s'il est disponible.
Pépère arrêta la voiture devant la demeure présidentielle et l'homme d'état partit à l'intérieur. Il redémarra en demandant avant à Pêcheur de prendre sa place, car il était plus à l'aise de conduire seul. Il prit donc la direction du commissariat pour récupérer Nicolas.
- Toc toc toc fait attention à mon bec toc toc toc, roule moins vite toc toc toc. Tu crois que ton maître va manger son moelleux au chocolat et poivre toc toc toc.
- Ne t'inquiète pas pour ça, il a déjà mangé de la tarte aux pommes de vin nucléaire et il n'y a vu que du feu.
- Toc toc toc, c'est quoi la tarte aux pommes de vin nucléaire, toc toc toc ça n'existe pas toc toc toc.
- Hé bien, si mon loulou écoute l'histoire. Voilà l'an dernier, il s'est mis dans la tête de faire des arbres à bouteilles. Il a mis des bouteilles aux bouts des branches sur tous les arbres de son terrain et la forêt voisine. Cela n'a pas été compliqué, car il en vite au moins vingt par jour, donc il en a un tas de sept mètres de haut dans le fond de son terrain. Sa compagne était chargée d'arroser les bouteilles tous les deux jours. Il lui avait dit prend l'eau dans les fûts bleus qui sont à côté de la cabane. Malheureusement, elle est daltonienne et a pris l'eau dans les fûts verts qui contenaient des saloperies chimiques. En pulvérisant ses cheveux étaient devenu roses et la peau de ses mains orange fluorescent. Le pire, c'est que les greffes ont pris et les arbres se sont tous transformé en pommiers. Ils se sont mis à pousser d'une quarantaine de mètres et des pommes grosses comme des citrouilles. C'est encore moi qui aie dû les cueillir avec mon hélicoptère. Elle était très fière de ses pommes nucléaires et lui a fait une tarte avec. Il l'a mangé et le lendemain, il avait une bouteille à la place du nez. Il a été obligé de faire de la chirurgie esthétique pour se la faire retirer voilà mon loulou.
- Toc toc toc, c'est à peine croyable toc toc toc, tu as un drôle de maître toc toc toc.


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Cortisone

Maître Poète
#2
Merci Daniel de ce nouvel épisode.
Il faudra me donner l'adresse ou on peut trouver le remède anti peur
Vivement demain pour le grand réveillon des chats.
Amicalement
Gaby