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Pépère le chat du poète. 20 décembre

#1
Elchatponne n'en revenait pas, les hommes qui étaient là étaient un groupe de nez rouge qui préparerait un attentat contre le père Noël. En les écoutant, il comprit l'objet de leur action. La plupart de ces hommes étaient père d'une famille nombreuse dont le nombre d'enfants était autant de crédit à la consommation que la caisse d'allocation familiale leur payait. C'était des cadres, des fonctionnaires enfin des gens biens. Ceux qui donnent pour la recherche pour le cancer, car c'est toujours ça en plus à déduire sur les impôts et un peu plus à toucher en aides divers. Pour dire des hommes bcbg qui roulent en voiture allemande et font partie des syndicaux qui vont aller taper sur la tête de monsieur Citroën en France, car il paye mal ses salariés. Enfin bref, un panel de la culture du consumérisme largement désinformé par les médias autant qu'ils sont obérés. Quelque en soit la raison, ces hommes n'avaient pas pu offrir de jouets à leurs enfants, car plus aucun organisme de crédit ne voulait leur prêter de l'argent. Il tenait responsable, comme c'est le cas à chaque fois, les migrants et les étrangers qu'ils accusaient d'être les seuls à avoir des jouets pour Noël. C'est ainsi qu'ils avaient décidé de commettre un attentat contre le père Noël. Elchatponne était triste de cette nouvelle. Il aimait les enfants et trouvait cela injuste. Quitte à se faire arrêter, il était décidé d'aller trouver les gendarmes pour les dénoncer. Déjà s'enfuir d'ici se disait-il, mais sans GPS comment trouver un commissariat. Il décida malgré les risques de trouver un endroit où entrer et brancher le téléphone et appeler les gendarmes sur place. Il était hors de question qu'il arrive quelque chose au père Noël. Cette méchanceté et cette bêtise le rendaient triste. Il s'éloigna et regarda le ciel en joignant ses pattes avant. Il pensait à sa maman chat et la peine qu'il avait pu lui faire.
- Maman, je te promets, je ne serais plus jamais un bandit. Je ne veux pas que tous les enfants du monde soient tristes et je vais faire en sorte qu'il n'arrive rien au père Noël. Je t'aime maman, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, pardonne moi pour toute la peine que j'aie pu te faire.
À Sancoins, le pape commençait à s'ennuyer sérieusement. L'absence du ministre était pénible, il n'avait plus personne à qui parler. Mike avait arrêté ses répétitions, car le barbecue était encore reporté à cause des événements. Les ecclésiastiques en profitaient pour se reposer et les enfants aussi. À côté du canal, Chouânne pensait à Toutblanc et se demandait pourquoi il avait été se mêler aux chats manifestants à Paris. Grâce à sa télépathie, elle surveillait Elchatponne depuis le début et elle était contente qu'il fasse une bonne action. Elle se disait que c'était un premier pas pour sa nouvelle vie d'honnêteté. Elle regardait en même temps ce que faisait Pépère. La vision de Tigrou assis à la table de président pattes croisées et Nike en évidence l'amusait. Elle vit de l'autre côté du canal un homme qu'elle semblait connaître. En y réfléchissant, elle le reconnut, c'était le pape. Elle rendit la surface de l'eau solide et traversa en marchant sur le canal. Le pape n'en revenait pas et il pensait être en train de rêver. Arrivé à sa hauteur, Chouanne monta sur l'herbe en franchissant le talus et vint à côté du pape. L'eau redevint un troublant filet de vagues aussi beau qu'un regard d'enfant qui dessine le nom de sa maman dans la neige. Le pape était impressionné et ne savait que dire. Chouânne voulait lui poser une question et elle aussi hésitait.
À mornay pendant ce temps, c'était la bérézina le cousin du brigadier avait vider la bombe entière de lacrymogène et les nez rouges qui étaient là s'appelaient à présent les yeux rouges. L'un des gendarmes sous la panique s'était tiré un flash Ball sur le pied. Heureusement, sa chaussure avait résisté, mais l'homme était choqué. Sœur Mathilde et son nouvel ami fort heureusement était loin du groupe et n'avait pas été intoxiqués par les gaz. Ils avaient décidé de repartir vers la voiture de la sœur. Les pompiers étaient sur place et emmenaient les yeux rouges par groupes de trois dans l'ambulance pour soigner leur vision. Chacun reçut pour vaccin préventif un verre de villageoise. Ce concert de klaxons et de sirènes avait alerté Cookie que quelque chose d'anormal se passait. Elle était encore énervée et persuadée que c'était un coup de Pépère.
- Je suis certaine que c'est un coup de Pépère hiiii il a dû faire un caca en partant hiii et il aura pollué les environs hiii bandit, hiii pirate, hiii flibustier.
- Ne t'agace pas Cookie, arrête de voir Pépère partout. Je demanderai à mon méga love Lolo se qu'il s'est passé où à Sybage qui habite juste derrière. Reprit Lucie.
- Gre gre gre oui tu verras plus tard ce qu'il y a gre gre gre, fait comme nous essaie de te reposer gre gre gre. Regarde Chatdore ça ne l'a même pas réveillé gre gre gre.
À l'élysée, le président n'était pas très enthousiasmé par le poème de Pépère, mais lui affirma qu'il écrivait bien.À l'élysée, le président n'était pas très enthousiasmé par le poème de Pépère, mais lui affirma qu'il écrivait bien. Il était sur le chemin du retour par le métro. Il en profitait pour envoyer des messages à sa chatmoureuse et les photos de la mission qu'il avait réalisé. Elle lui apprit qu'il y avait du raffut à l'entrée de la commune et il lui demanda si elle pouvait aller voir ce qu'il s'y passait pour le tenir informé au cas où, lui dit-il, si tu vois que c'est urgent préviens Fripouille. Le pauvre Toutblanc s'était quant à lui retrouvé avec les nourrissons, car Chouânne pensait que c'était devant l'élysée qu'il voulait aller. Il attendait dans un coin ne sachant pas où aller. D'un seul coup, il vit derrière une fenêtre une silhouette qu'il connaissait. Il réfléchissait, puis se souvint, c'était Pépère. Pêcheur et Coin-coin étaient toujours devant le taxi qui attendait le Doc qui manifestement descendait une marche à l'heure. Le président se posait néanmoins beaucoup de questions sur Pépère et il lui dit ex abrupto.
- Dites moi Pépère comment faite vous pour parler à Louis seize, je ne comprends pas ?
- C'est simple, c'est grâce à ma Chatlaureane que je voyage dans le temps.
- Ha bon, et comment avez vous eu cette voiture ?
- C'est le fruit de ma terrible intelligence monsieur le président. J'ai construit cette voiture avec les déchets d'un char Irakien que mon alcoolique de maître avait prêté à sa comparse gendarme pour poursuivre les délinquants routiers.
- Ha oui quand même, suivre des fuyards avec un char d'assaut, en l'occurrence cela doit être efficace.
- Oui, laissez-moi, vous expliquez l'histoire. Tout à commencé un jour où il avait reçu dix chars irakiens que des russes devaient venir chercher l'après midi. Je ne vous raconte pas le périple de mon soûlard qui a été les récupérer lui-même avec un convoi exceptionnel. Je ne vous dis pas quel gendarme roulait devant pour l'escorter, vous l'aurez deviné, sa soûlarde. Donc c'était un dimanche, je revenais de mission et j'ai dû déchargé les engins dont il n'avait pas de clefs. C'est encore le pauvre Pépère et le harnais que l'on a mis au travail. Le lendemain, les Russes sont venus les récupérer. Malheureusement, ils n'avaient de la place que pour neuf. Du coup, mon haricot de Norvège enrichi aux OGM scandinave, a gardé le char et s'en servait comme une voiture. Il faisait ses courses et allait au pain avec. Puis voyant qu'il faisait un vrai labour dans son terrain avec les chenilles, il se décida à faire un carré de navets. Oui, il fait de l'alcool avec. Une mixture infâme de quatre-vingts degrés dont raffole sa comparse. Il était en train de labourer avec quand elle est arrivée justement. Elle gare la Dacia et lui roule dessus. Vient mon gentil minet qu'il me dit. Tu vas remonter et réparer la Dacia. Je ne vous raconte pas le carnage, ne l'ayant pas vu, il est passé dessus en avant et en arrière au mois quatre fois. Et c'est encore ce pauvre Pépère qui a dû faire le réparateur. Du coup, elle est repartie avec le char. Ses collègues étaient ravis et ils l'ont pris pour chasser les chauffards. L'histoire est remontée à la préfecture et elle s'en est débarrassée. La Dacia étant remontée, il a repris son char et me dit. Mon gentil minet, tu vas le démonter et l'enterrer. C'est là que j'ai eu l'idée de construire ma Chatlaureane avec. Voilà l'histoire qu'elle n'est vraie réelle, pas fausse mais authentiquement vraie sûrement pas fausse monsieur le président.
L'homme le regarda et se grattant la tête lui répondit. C'est totalement incroyable !


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