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Pépère le chat du poète. 01 septembre

#1
Lolo se dépêcha de retourner vers la maison et vit au loin Sybage. Il accéléra le pas pour la rejoindre et lui dit d'un air assez éloquent
-Hé ma cousine tu ne devineras jamais ce qui m'est arrivé !
- Non cousin, explique moi. Figure toi que mon chatmoureux est le plus fort du monde et je suis tellement love de lui que je vois des soucoupes dans le ciel.
- Ha, tu as un chatmoureux, je ne le savais pas. Hé bien voilà tout à l'heure dans le champ derrière, j'ai vu deux créatures très étranges. Et ensuite, j'ai vu dans le ciel une soucoupe volante. Je suis venu me réfugier sur le ponton de l'étang et ils sont arrivés vers moi. Je n'ai pas eu peur, je te le jure, ma cousine et j'ai essayé de les chasser avant de me rendre compte qu'ils ne me voulaient pas de mal. Ils m'ont expliqué qu'ils cherchaient Pépère car c'est un chat de l'espace et peut-être que Lolo et son copain fripouille aussi. Je te jure ma cousine, c'est la vérité qu'elle est vraie.
- Écoute mon cousin, je te crois car moi aussi, j'ai vu la soucoupe volante dans et j'ai cru que c'était dans ma tête. Il faut vite prévenir Lolo qu'il le dise à Pépère pour que les gens ne les attaquent pas.
Sybage envoya un message à Lolo d'urgence et s'en retourna vers la maison, car tous ces événements l'avaient un peu perturbés. Turbo eut un excès de courage et repartit vers le bois pour voir si la soucoupe était toujours là.Dans le pré, les deux juments étaient avec Chatdore qui était revenu vers elles pour savoir ce qui se passait pour avoir aperçu dans le ciel le vaisseau et d'avoir entendu l'information à la TV sur la chaîne du Pépère. Turbo arriva près de la clôture et ne vit que les animaux dans le champ. Il sursauta autant que les juments et chatdore à cause d'un énorme vacarme sur la route en face cachée par la haie. C'était un contingent du pentagone qui revenait vers le pré à Cookie. Il avait été dépêché par les autorités suite aux récents événements et ceux en cours.
Sur le parking d'Atac à Sancoins, l'ambiance était extrêmement tendue entre le brigadier et la sœur.
- Écoute la bonne, je vais te mettre un pavé pour le lustre de ma bouteille. Vilaine sorcière, je vais te brûler ton balai hic et te placer en grade à vue pour tes rapports de jeux. C'est pas à Tatouvu que tu vas là lui faire ma sœur qui n'est pas de ma quille.
- Tu t'es vu le schtroumpf décoloré à l'eau de javel d'Afrique. Tu vas avoir une bonne correction. Sors de ta poubelle bleue que je te donne une bonne fessée.
La sœur s'énerva et repartit vers sa voiture. Arrivée vers l'auto elle dit tout haut à l'intention du brigadier en joignant ses mains à sa bouche comme porte-parole.
- Hé l'haricot, je te laisse dans ta soûlographie et je vais voir le pape pour qu'il m'aide à débusqué le salopard là-haut.
Elle partit sur les chapeaux de roues en direction du canal. Le brigadier rouge de colère prit la route derrière elle et la sirène hurlante la poursuivait. Dans le mégaphone de l'auto il hurlait.
- Gendarmerie coloniale vous êtes en gros tas de gestation hic.
La sœur tourna vers les berges et le brigadier suivit, du moins, il essaya. Il ne put contrôler sa voiture qui finissait dans le canal. Sœur Mathilde ne vit rien et ne le voyant plus derrière s'écria.
- Enfin débarrassé de l'asticot bleu. Dégonflé, tu te débines.
Le pauvre Tatouvu réussi à s'extraire par la vitre et ne sachant nager que le marteau ou l'enclume se réfugia sur le toit de l'auto.Coin-coin et Pêcheur, qui était redescendus vers le canal virent la scène.
- Fle fle fle c'est le gendarme Tatouvu vite, il est en danger.
- Toc toc toc c'est la sœur qui a essayé de m'handicaper toc toc toc, je vais aller chercher Lolo toc toc toc elle est folle, toc toc toc et il est en danger.
Et Pêcheur repartit à toute vitesse vers la brasserie.
Justement, à l'établissement, le Pépère continuait son délire sur la pseudo-réparation de la voiture.
- Vous avez donc été contraint de sortir le moteur alors, Pépère.
Lui dit le ministre.
- Hé oui et j'en ai bavé. Je travaillais déjà depuis un moment sous les ordres de sa poivrote. Elle donnait un ordre buvait un verre. Et moi pauvre diable mon quotidien s'était résumé, à clef à molette, tournevis, extracteur, volant moteur bis masse, boîte de vitesses pk6 j'en passe et des meilleurs. D'un coup, elle me dit, tu dois avoir soif mon gentil minet, attends, je vais te chercher de l'eau. Elle va vers la cabane de ma copine la jument où il y a une baignoire remplie d'eau croupie. Et j'ai eu le droit à cet immonde liquide. Puis elle me dit, je suis fatiguée, je m'assois. Tu n'as qu'à moins picoler que je lui aie répondu. Puis elle s'est endormie. Me voyant seul, j'ai décidé d'aller voir à la cabane ce que faisait mon alcoolique qui avait bu son contingent toute la matinée. J'arrive au moment où il ouvre sa porte. Il me dit, tu as peut-être faim mon gentil minet. Et la encore, j'y ai cru et j'ai et le droit aux croquettes pourries du commissariat que la soûlarde avait ramenées. Par désespoir, je les ai mangées. Dans la cabane, la messe tournait à plein. Au bout d'un moment, je monte sur la chaise qui est sous la fenêtre et je jette un œil. Stupéfaction, il était en pleine orgie alimentaire. Il a mangé sous mes yeux une choucroute de 10 personne et a fini par pousser un rot si fort que le verre qui était devant mon museau s'est fendue. Oui fendue et ensuite, il a téléphoné à Marc le patron du bar pour lui dire de ramener Charlotte pour qu'ils finissent les bouteilles. Je rajoute qu'il lui a dit que sa voiture était en panne et que le mécanicien était long à changer le moteur qui était mort. Et vous l'avez compris le mécanicien s'était Pépère
- Hé bien, c'est du chouette, que pouvons nous faire et vous connaissez le nom du bar ?
- Oui, je l'ai entendu. Tenez-vous, le Bar et vous ça veut tout dire si vous n'êtes pas un soûlard barrez vous. Mon Dieu.

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