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Pépère chat du poète. Suite. 03 janvier.

#1
- Ça, c'est normal, savez-vous que j'ai huit kilos d'intelligence à nourrir.
Lolo et Sybage étaient dans un coin et se faisaient des chats-bisous. Le traiteur arriva et posa les victuailles dans la cellule.
Le poète était passé à la maison récupérer Bibou qui était fier d'aller avec son maître en voiture. L'homme ne voulut pas réveiller les chats et emmena son chien dans la voiture. Bibou s'assit juste derrière lui et il regardait par la vitre. Dans la maison Momo avait subrepticement entendu la portière de la voiture et se demandait ce que faisait son maître. Il vit que son nouveau compagnon n'était plus là et il partit à la porte. Il avait avant cela été voir Mimine et Bouillette qui dormaient avec le petit chat. Ma mère du poète ouvrit la porte en maugréant et il sortit dans la cour. Il fut surpris pat l'épais nuage de fumée qui s'était installé dans le ciel. Il entendit un vacarme épouvantable dans le champ de la jument et décida d'y aller. Il longea la maison à Chatdore et arrivé à la limite de la clôture le vit arriver vers lui.
- Chalut Momo, chat va ? Si tu vas voir Cookie, je te préviens, elle est extrêmement énervée.
- Chalut mon copain, morbleu et pourquoi donc, que se passe-t-il d'austère en ces contrées.
- Hé bien, va voir, tu ne vas pas être déçu. Moi personnellement, je vais me reposer un peu à la maison, car tout cela me fatigue.
Disant cela, il continua tout droit pour rentrer cher lui. Momo continua donc jusqu'à la clôture. À travers les thuyas, il ne pouvait voir le champ et passa dessous. Une fois la scène devant ses yeux, il n'en revenait pas. La première chose qu'il fit, fut de prendre un tissu dans son chatventre pour le poser sur son museau. Devant lui, la jeep était couchée sur le toit et avait partiellement pris feu. Les Américains finissaient de l'éteindre avec des extincteurs. Un homme était un peu plus loin couché en rond autour des crottins à cookie. Une épaisse fumée couvrait tout le ciel et retombait sur le sol. Il n'arrivait même plus à voir la cabane de son maître qui n'était pourtant qu'à une cinquantaine de mètres de lui. Cookie était devant sa cabane et n'arrêtait pas de blasphémer contre Pépère.
- Diantre, mais quel cirque est-ce donc. Quels sont ces clowns qui s'agitent ainsi en tous sens. Qu'est-ce que ce sacré roublard de Pépère nous aura trouvé comme parade à réaliser ici. C'est inimaginable, je ne sais même pas si nous somme le matin ou l'après-midi tant il y a de fumée qui nous masque maître Vulcain. Je vais aller quérir quelques explications auprès de cette brave jument sans la bousculer. Dussé-je le voir pour l'avoir cru, c'est un fait, je vois Rookie, je vais déjà aller tâter le terrain pour marcher vers ses explications avec parcimonie.
Un œil qui avait l'esprit plutôt retord était revenu vers le chalet du poète. Il avait profité de l'épais nuage de fumée pour s'approcher du chalet. Il vit l'hélicoptère à Pépère et se dirigea dessus. Constatant que les poètes n'étaient point closes, il montât dedans. Il prit place sur le siège et vit un bouton sur la console où il était écrit ( start engine) et il appuya dessus. L'appareil démarra. Le pâles tournaient. Grâce à la fumée et le chahut qu'il y avait en face, personne ne s'était rendu compte de rien. Il était content et comptait lui voler son appareil pour s'enfuir de la commune. Il se demandait comment piloter cet engin et y réfléchissant, il se dit que si Pépère y arrivait, il pourrait le faire aussi. Machinalement, dans sa tête, il pensa, sacré hélicoptère si tu volais tout seul. L'appareil prit les airs et il se retrouva au-dessus de l'épaisse nappe de fumée. L'engin était stationnaire. Un œil cru comprendre comment faire, cet hélicoptère se dirigeait avec la pensée. Il décida d'avancer et il prit son envol. Il était content de lui. Il le fut encore plus quand il vit sur le siège à côté de lui la petite valise. Il reprit ses esprits en attendant de repartir vers la capitale. Non loin, l'une des soucoupes volantes l'avait déjà prise en chasse dans ses radars.
À Sancoins, le brigadier, était content d'avoir un chauffeur. L'homme sous l'insistance de sœur Mathilde lui laissa les clefs. Elle prit place au volant et le pape avec l'homme montèrent derrière. Le brigadier monta devant avec elle et lui donnant une bouteille de villageoise lui dit.
- Tiens vieille guenon, de l'anti-peur. Tu es à présent une policière de la route. Direction Mornay sur Allier. Il sortit d'un sac un gyrophare qu'il brancha sur l'allume-cigare.
La sœur prit son rôle au sérieux et partit comme une folle. Elle bifurqua le long du canal et le longeant vit le père Mike qui était au milieu de la route et se dépêchait de faire ranger les enfants devant ce danger de la route en puissance.
- Sœur Mathilde policière de la route, bouge toi le fion père Mike où je fais de ta personne une descente de lit. Alors vieux rhinocéros, tu as mis ta ceinture, tu n'aimes plus la vitesse.
La sœur était un véritable fléau et arrivée sur la nationale, rien ne l'arrêtait. Elle doublait sur les lignes blanches. Elle prit même le rond-point à l'envers en arrachant au passage des gilets jaunes qui étaient sur le dos d'une bande de nez rouges. C'est ainsi que finissant par passer entre deux camions après avoir failli se faire broyer qu'elle continua sa route. Thomas a l'arrière s'était caché entre les deux sièges, le pape avait le visage aussi violet que ses cheveux et le brigadier n'arrêtait pas de lui dire, moins vite vous allez nous tuer, moins vite...
Au commissariat, dans la cellule, il régnait une folle ambiance. Lolo et Sybage roucoulaient en mangeant de la dinde. Le doc lui était en train d'essayer d'écraser les coquilles d'huître étant persuadé que ça se fumait. Turbo mangeait encore des écrevisses et Pécheur et Turbo avaient dans le bec un poisson qu'il mangeait chacun de leur côté. Carla semblait ballonnée et elle buvait au goulot une bouteille de champagne. Le Pépère qui avait des poulets à profusion en avait déjà englouti deux. Nicolas et François mangeaient de la dinde et François allait jusqu'à manger les os.
- Malheureux ne mange pas les os, ce n'est pas comestible, lui lança Nicolas.
- Oui, mais je ne le savais pas, et comment est il, bien, c'est délicieux. Aie ! Un morceau d'os dans la mâchoire entre deux dents.
Nicolas prit une fourchette et se disant dentiste commença à opérer François. Celui-ci se mit à crier et Pêcheur avait peur. Carla, pour couvrir le bruit se mit à gratter la guitare et s'emmêla les cheveux dans les cordes et elle chantait.
- C'est quelqu'un qui m'a dit que les cheveux tirés ça faisait mal, c'est quelqu'un qui m'a dit.
- Toc toc toc faites taire toc toc toc elle chante le langage de la casserole toc toc toc.
Pépère se leva et dit à Nicolas.
- Laisse moi faire, j'ai été dentiste pour bison dans le far-west.
Encore prit par le temps pas temps finir, ça m'énerve !!!!!!!!

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