Ce matin, un vif rayon de soleil voulant perçer l’obscurité, est venu m’arracher des bras de l’enfant lune pour m'offrir la plus belle des contemplations.
Fascinée par ce tableau, je restais figée dans la pénombre qui inondait l’alcôve.
Mouvant, émouvant l’artiste crée l’œuvre sans pinceau ni chevalet.
Sans même en avoir conscience il dessine des courbes des lignes et à mesure que le jour avance, l’esquisse devient ébauche, révélant ses formes et ses couleurs.
L’art est impression, expression car en son centre; deux points comme deux pupilles qui observent l’amoureuse voyeuse.
Le doux regard semble être le gardien du chemin qui se creuse et qui tel un fleuve, m’entraîne en aval vers un océan de pourpre.
Au grés des vagues, je vogue aventurière avide de trésor, car sous la surface dans les abîmes les abysses, se cache le bijoux que tu m’offris jadis et que je perdis un soir.
Remontant à contre cœur, à contre courrant je retrouve le charmant sentier et le suis comme une corde.
Ainsi je franchi une colline de marbre et de velours, mon œil est alors au sommet de la toile.
Là, trône un arbre sans fleurs ni feuilles, majestueux ses fines branches corbeaux semblants flotter au grés du vent.
Se soulevant doucement, au rythme d’une musique que je suis seule à entendre.
Bientôt les traits se brouillent, déjà le modèle se lasse et se délasse.
Le spectacle est grandiose, tel Pygmalion je vois naître la vie à travers l’œuvre qui se tourne et se retourne puis me regarde doucement.
Des yeux de glace qui font chavirer mon âme, naufragée au milieu de la tempête qui secoua mon cœur et inondera mes joues.
Et lentement son corps émerge de l’onde, révélant les courbes jusque là englouties par les draps tachés d’amour.
Témoins silencieux de nos rêves à deux.
Fascinée par ce tableau, je restais figée dans la pénombre qui inondait l’alcôve.
Mouvant, émouvant l’artiste crée l’œuvre sans pinceau ni chevalet.
Sans même en avoir conscience il dessine des courbes des lignes et à mesure que le jour avance, l’esquisse devient ébauche, révélant ses formes et ses couleurs.
L’art est impression, expression car en son centre; deux points comme deux pupilles qui observent l’amoureuse voyeuse.
Le doux regard semble être le gardien du chemin qui se creuse et qui tel un fleuve, m’entraîne en aval vers un océan de pourpre.
Au grés des vagues, je vogue aventurière avide de trésor, car sous la surface dans les abîmes les abysses, se cache le bijoux que tu m’offris jadis et que je perdis un soir.
Remontant à contre cœur, à contre courrant je retrouve le charmant sentier et le suis comme une corde.
Ainsi je franchi une colline de marbre et de velours, mon œil est alors au sommet de la toile.
Là, trône un arbre sans fleurs ni feuilles, majestueux ses fines branches corbeaux semblants flotter au grés du vent.
Se soulevant doucement, au rythme d’une musique que je suis seule à entendre.
Bientôt les traits se brouillent, déjà le modèle se lasse et se délasse.
Le spectacle est grandiose, tel Pygmalion je vois naître la vie à travers l’œuvre qui se tourne et se retourne puis me regarde doucement.
Des yeux de glace qui font chavirer mon âme, naufragée au milieu de la tempête qui secoua mon cœur et inondera mes joues.
Et lentement son corps émerge de l’onde, révélant les courbes jusque là englouties par les draps tachés d’amour.
Témoins silencieux de nos rêves à deux.