Nuages.
Tiens ! Voici des nuages
Qui s'en vont au boulot.
L'un déplace un orage
Les autres portent l'eau.
Lui à la chevelure
En cotonneux chignon,
Mais promène l'allure
Du plus vilain grognon.
Il a l'air bourru, sombre,
Beaucoup plus que celui
Qui le suit comme une ombre
Bien qu'il soit plus instruit.
Au milieu du cortège
Qui glisse grâce au vent
Un nuage s'allège
D'un gros éternuement.
C'est un travail d'équipe
Et quand l'un dit "Atchoum",
Son frère ouvre la lippe
Pour cracher un grand "Boum".
Et pour l'air de famille
Tous doivent promener
Une frimousse où brille
Une goûte de nez.
Si l'un à l'air timide
Si l'autre à l'air joyeux
Tous font le temps humide,
Quand ils sont là : Il pleut.
Les deux derniers nuages
Sont les plus étonnants.
L'un n'est jamais bien sage
Il danse dans le vent.
Il a l'âme simplette
Et il n'a pas compris
Pourquoi l'enfant rouspète
A cause du ciel gris ?
Quant à celui qui traïne
Toujours en bon dernier
Comme une madeleine
Il ne pleure jamais.
Toujours il se prélasse
Comme une belle au bois
Parlez-lui à voix basse
Ne le réveillez pas !
Puis ils quittent la plaine
Par les vents repoussés
Ces gros ballots en laine
Plus loin partent tousser.
Plus légers que le liège,
En file indienne ils vont,
Chercher la blanche neige
Sur le sommet d'un mont.
Fil2fer le 27/11/2011.
Tiens ! Voici des nuages
Qui s'en vont au boulot.
L'un déplace un orage
Les autres portent l'eau.
Lui à la chevelure
En cotonneux chignon,
Mais promène l'allure
Du plus vilain grognon.
Il a l'air bourru, sombre,
Beaucoup plus que celui
Qui le suit comme une ombre
Bien qu'il soit plus instruit.
Au milieu du cortège
Qui glisse grâce au vent
Un nuage s'allège
D'un gros éternuement.
C'est un travail d'équipe
Et quand l'un dit "Atchoum",
Son frère ouvre la lippe
Pour cracher un grand "Boum".
Et pour l'air de famille
Tous doivent promener
Une frimousse où brille
Une goûte de nez.
Si l'un à l'air timide
Si l'autre à l'air joyeux
Tous font le temps humide,
Quand ils sont là : Il pleut.
Les deux derniers nuages
Sont les plus étonnants.
L'un n'est jamais bien sage
Il danse dans le vent.
Il a l'âme simplette
Et il n'a pas compris
Pourquoi l'enfant rouspète
A cause du ciel gris ?
Quant à celui qui traïne
Toujours en bon dernier
Comme une madeleine
Il ne pleure jamais.
Toujours il se prélasse
Comme une belle au bois
Parlez-lui à voix basse
Ne le réveillez pas !
Puis ils quittent la plaine
Par les vents repoussés
Ces gros ballots en laine
Plus loin partent tousser.
Plus légers que le liège,
En file indienne ils vont,
Chercher la blanche neige
Sur le sommet d'un mont.
Fil2fer le 27/11/2011.