Quand je ferme mes yeux, je me vois mort, sur un lit funèbre.
Drapé d’une brume épaisse, elle me plonge dans les ténèbres.
Ma peau pâle s’évanouit dans cette atmosphère glacée
Laissant sur mon linceul les marques de mon corps brisé.
A présent léger comme le vent, je nage vers l’au-delà.
Mon regard se pose sur l’ancien monde glissant sous moi.
Je contemple cette fourmilière grouillante, oppressée,
Cherchant les chemins sinueux d’une vie de condamné.
De cette masse difforme se distingue des corps en mouvement.
Des femmes, des hommes mais aussi des enfants.
Ils forment l’humanité déshumanisée,
Courant tous vers un avenir formaté.
De leurs bras s’arrachent des fils tendus vers les cieux.
Les fantômes du passé les manipulent, vaniteux.
Ils sont assis sur leurs nuages noircis par le temps
Et les condamnent à une errance de chaque instant.
Je comprends à présent le sens de chaque vie,
Et les mots prennent tout leurs sens, "la survie".
Nos âmes se manipulent comme des pantins de bois
Alors que chacun de nous pensons être des rois.
Drapé d’une brume épaisse, elle me plonge dans les ténèbres.
Ma peau pâle s’évanouit dans cette atmosphère glacée
Laissant sur mon linceul les marques de mon corps brisé.
A présent léger comme le vent, je nage vers l’au-delà.
Mon regard se pose sur l’ancien monde glissant sous moi.
Je contemple cette fourmilière grouillante, oppressée,
Cherchant les chemins sinueux d’une vie de condamné.
De cette masse difforme se distingue des corps en mouvement.
Des femmes, des hommes mais aussi des enfants.
Ils forment l’humanité déshumanisée,
Courant tous vers un avenir formaté.
De leurs bras s’arrachent des fils tendus vers les cieux.
Les fantômes du passé les manipulent, vaniteux.
Ils sont assis sur leurs nuages noircis par le temps
Et les condamnent à une errance de chaque instant.
Je comprends à présent le sens de chaque vie,
Et les mots prennent tout leurs sens, "la survie".
Nos âmes se manipulent comme des pantins de bois
Alors que chacun de nous pensons être des rois.