Je dors dans les ombres d'automne
aux racines d'un grand chêne brun,
admirant le vol monotone
de ses feuilles mortes et leur chagrin.
Je pourrais rester une vie entière
sur la racine qui soutient ma tête,
la suivre dans le ventre de la terre
pour y chercher la vie que le temps me prête.
Le soleil se couche sur mes joues rouges et sur ma bouche
tel un dernier baiser glacé aux souvenirs pastels.
Il ne reste plus que le spleen, mais à travers les branches,
un vent d'automne me chuchote que la vie est belle.
aux racines d'un grand chêne brun,
admirant le vol monotone
de ses feuilles mortes et leur chagrin.
Je pourrais rester une vie entière
sur la racine qui soutient ma tête,
la suivre dans le ventre de la terre
pour y chercher la vie que le temps me prête.
Le soleil se couche sur mes joues rouges et sur ma bouche
tel un dernier baiser glacé aux souvenirs pastels.
Il ne reste plus que le spleen, mais à travers les branches,
un vent d'automne me chuchote que la vie est belle.