Il aura fallu quatre mois et quelques ténèbres
Des semaines interminables dans le noir absolu
Pour que même les pompes funèbres
Plutôt friands de ce qui n’est plus
S’énervent et manifestent leur désapprobation
Marchant dans les rues aux cotés des populations
D’Abong Mbang et des villages aux alentours..
Il aura fallu de la violence et des morts
Pour que le gouvernement vienne au secours
Des familles entières abandonnées à leur sort
Dans ce pays où l’on fait les plus beaux discours
Masquant la réalité de notre forte misère
Existe-t-il encore des mots pour décrire nos galères..
Chaque jour n’étant que le sempiternel recommencement
De nos souffrances de nos douleurs d’hier..
Il aura fallu d’une curieuse histoire
Pour que certains comprennent tout notre désespoir
Depuis près d’un demi-siècle nous vivons sans espoir
S’il vous vient à l’esprit que ceci n’est qu’un canular
De la parlotte d’opposant de sombres barbares
Faites donc un tour du coté d’Abong Mbang
Faites un tour par Nsam Efoulan
Vous verrez par vous-même que tout y est vieux
Que là-bas on ignore ce que c’est que le bleu des cieux
Que là-bas le temps est constamment pluvieux
Qu’ils ont le choix entre le pire et le néant
Comme partout ailleurs le fossé entre grands et petits
Est un abyssal trou béant
Où viennent s’enterrer les plus valeureux fils..
Il aura fallu que j’entende les mêmes voix s’étonner de cette situation précaire
Pour que je m’étrangle chez moi
L’hypocrisie qui vient de nos ministères
Est comparable à celle de nos prêtres et pasteurs..
Il aura fallu des évènements pareils
A Buea Douala Ngoa et Soa
Pour diagnostiquer le cancer qui ronge l’appareil..
Si tu en doutes viens donc au Mboa
Tu verras bien que la réalité a dépassé la fiction
Nous avons été condamnés à perpétuité
A porter toute notre vie les gênes de la corruption
A glorifier les tares de notre société..
Des semaines interminables dans le noir absolu
Pour que même les pompes funèbres
Plutôt friands de ce qui n’est plus
S’énervent et manifestent leur désapprobation
Marchant dans les rues aux cotés des populations
D’Abong Mbang et des villages aux alentours..
Il aura fallu de la violence et des morts
Pour que le gouvernement vienne au secours
Des familles entières abandonnées à leur sort
Dans ce pays où l’on fait les plus beaux discours
Masquant la réalité de notre forte misère
Existe-t-il encore des mots pour décrire nos galères..
Chaque jour n’étant que le sempiternel recommencement
De nos souffrances de nos douleurs d’hier..
Il aura fallu d’une curieuse histoire
Pour que certains comprennent tout notre désespoir
Depuis près d’un demi-siècle nous vivons sans espoir
S’il vous vient à l’esprit que ceci n’est qu’un canular
De la parlotte d’opposant de sombres barbares
Faites donc un tour du coté d’Abong Mbang
Faites un tour par Nsam Efoulan
Vous verrez par vous-même que tout y est vieux
Que là-bas on ignore ce que c’est que le bleu des cieux
Que là-bas le temps est constamment pluvieux
Qu’ils ont le choix entre le pire et le néant
Comme partout ailleurs le fossé entre grands et petits
Est un abyssal trou béant
Où viennent s’enterrer les plus valeureux fils..
Il aura fallu que j’entende les mêmes voix s’étonner de cette situation précaire
Pour que je m’étrangle chez moi
L’hypocrisie qui vient de nos ministères
Est comparable à celle de nos prêtres et pasteurs..
Il aura fallu des évènements pareils
A Buea Douala Ngoa et Soa
Pour diagnostiquer le cancer qui ronge l’appareil..
Si tu en doutes viens donc au Mboa
Tu verras bien que la réalité a dépassé la fiction
Nous avons été condamnés à perpétuité
A porter toute notre vie les gênes de la corruption
A glorifier les tares de notre société..
