Les grosses têtes de Figeac, et aux alentours !…J.F Champollion…Charles Boyer…Georges Pompidou…un héros de la guerre 1939 -1945…Jacques Chapou…la romancière Françoise Sagan…et Michel Colucci dit Coluche.
Et bien non !…vous vous en doutez bien, sur sa terre du Quercy votre ami l’écrivaillon Momo ne sera jamais le plus célèbre !. Ne commencez-pas avec vos : mais si !…mais si habituels, même si je vous l’avoue ils me font plaisir !…dieu ne changera rien hélas, à cet état de fait !. Le plus célèbre le vénérable savant Jean François Champollion, est né à Figeac, ce qui laissait présager que beaucoup de génies allaient lui succéder!.
Il n’en fut rien, les années succédèrent aux années, sans qu’aucunes créatures viennent bouleverser la suprématie de notre lointain cousin et brillant Jef !. Un peu comme si Figeac avait été mis culturellement sous-Célé !. Si bien, que plus une seule personne censée au pays n’imaginait qu’un tel miracle puisse se reproduise un jour. La patience est heureusement une vertu que les gens du sud-ouest cultivent depuis longtemps, au même titre que le tabac. Alors, sans crier gare, une cigogne perdue dans sa migration nous fît cadeau à la fin du dix neuvième siècle du petit Charles !….non !…pas attend !…ni De Gaulle !…mais Boyer !. C’était déjà un très beau bébé dès sa naissance, et rapidement grâce à son goût prononcé pour le théâtre il allait grandir, et se faire remarquer grâce à sa beauté lotoise bien entendu. Son sens du dialogue et de la répartie allait l’aider dès son début de carrière cinématographique. C’est à Hollywood que Charles le grand a débuté, Il était le fils unique du non moins célèbre Maurice Boyer bien connu chez-nous, on le surnommait comme il se doit Momo !. Il s’agissait d’un marchand de moissonneuses-batteuses, de fourneaux de cuisine, et de faucheuses. Louise son épouse s’occupait du foyer, vous vous souvenez sûrement d’elle je l’ai très bien connu à la clinique Font Redonde. Leur fils fit sensation à peine arrivé dans l’antre du cinéma mondial jouant à ravir les rôles de séducteur. Il tourna avec les plus grandes stars féminines américaines de l’époque, et a même eu le privilège de tenir entre ses bras, notre adorée Brigitte Bardot lors du tournage de la parisienne en 1957. Sa vie privée fut plus tourmentée je vous laisse libre de la découvrir ou pas, vous me connaissez suffisamment pour savoir que je n’ose parler sans retenue que de la mienne. Non, je vous en prie n’insistez pas!. Revenons maintenant au pays où un président de la république, un certain Georges Pompidou vient d’être élu, cela me permettra dans la foulée d’avoir quelques mots sur Jacques Chapou, héros de la résistance, et d’un inconnu mon oncle Roger Marcouly qui fut un pilier du lycée Champollion en son temps. Imaginez un peu, il a été classé premier dans toutes les matières de la seconde à la terminale, il passait m’a t’il raconté les épreuves de l’agrégation chaque année pour s’amuser, on trouve son plaisir où l’on peut n’est-ce pas ?…curieusement il a vu le jour à trente mètres de la maison où naquit jadis notre égyptologue, à croire que c’est un excellent coin pour doter sans attendre les bébés d’un cerveau très développé, il faudra que je pense à suggérer au maire qu’une maternité à la place de l’hôtel de ville, pourrait être très bénéfique à la prospérité intellectuelle de notre ancienne cité.
Pardon ?…que distes-vous !…la mairie, où on la met ?.
Et bien ce n’est pas compliqué on la délocalise, et on la place à l’intérieur du bâtiment de l’hôtel de la monnaie, à la place de l’office du tourisme !.
Et l’office du tourisme ?. Et bien on le décentralise au pied de la pyramide de Bizet ou de Kheops, ou solution géniale qui taquine mon esprit à l’instant, on le transfère dans le hall de notre gare enfin rebâtie et flambant neuve !. Ainsi aussitôt arrivés nos visiteurs recevront des hôtesses du rail le fameux petit fascicule de l’antique citée, afin de ne rien en manquer !.
À leur départ enrichis de nombreuses images inoubliables, et soulagés d’autres, ils rempliront un questionnaire pour que l’on sache si leur séjour les a pleinement satisfait !.
Bon, si vous avez d’autres idées comme d’habitude, vous m’en faites part par courrier en poste restante, et s’il vous plaît je vous demande d’avoir la gentillesse d’arrêtez de me distraire, mon imagination devient trop vagabonde !.
Revenons plutôt vers Georges Pompidou, son élection eut un retentissement incroyable dans la vallée du Lot au point qu’aujourd’hui même, on en perçoit le lointain l’écho !. Un chamboulement aussi médiatisé que l’arrivée du Tour de France à Rocamadour cette année, allait immédiatement se mettre en place !. Un hôtel restaurant avec estrade, baptisé les roses d’or voyait le jour. Le tour de ville était en effervescence c’était à celui qui aurait la plus belle vitrine, papi Mougeot m’était les bouchées doubles, le village vivait en continuelle effervescence!. Le chef d’état passait régulièrement ses vacances dans sa ferme aux chevaux, sur les hauteurs, à l’endroit même où j’ai gagné ma première course cycliste, pour vous situer le lieu, vous voyez tous maintenant où elle se trouve !.
Georges avait ses habitudes, beaucoup moins entouré que le président d’aujourd’hui au volant de sa DS 19 il n’était pas rare de le croiser, alors d’un petit signe de la main il aimait nous saluer. Les bars entre le village du schmilblick et Figeac avait droit à sa visite régulière, et c’est en bon lotois qu’il était reçu, chez nous vous le savez, on ne fait pas de manière !.
Mon oncle Roger le connaissait bien, ils avaient souvent partagé la même table à Toulouse lorsqu’ils étaient étudiants. À ce propos il m’a rapporté une petite anecdote, Alors qu’ils étaient entrain de discuter de l’esthétique de Flaubert en mangeant, Georges écrivait une lettre à sa copine. Je suppose que la conversation des deux futurs agrégés de lettres devait atteindre des hauteurs stratosphériques, Pompidou posément sans faire une seule rature, aligna trois superbes pages !. Ce qui fit dire à mon oncle : "c’était un homme de lettres!".
Jacques Chapou faisait également parti du cercle de ces écrivains disparus, Roger l’avait connu au lycée, c’était son ami, un meneur d’hommes me disait-il!…lors des matchs de Rugby organisés dans l’enclave de la cour, il s’imposait en chef. Nous connaissons tous son engagement en tant que chef de la résistance. Pris dans une embuscade il a tiré sur l’ennemi, puis il s’est donné la mort avec la dernière balle.
Rares sont les hommes aussi courageux voués corps et âme à leur patrie!.
Je vais continuer mon tour du Lot et vous causer d’une femme de lettres, décidément me direz-vous, les lettres, les hiéroglyphes passionnent les lotois, après tout, nous avons chacun nos défauts n’est-ce pas ?.
En l’occurrence il s’agit de la grande romancière Françoise Sagan, vous vous souvenez sûrement de son livre : bonjour tristesse. Sa vie n’a pas toujours cadencée par ce mot à la résonance lugubre, bien au contraire lorsqu’elle débarquait à l’improviste, elle faisait un tour de ville klaxon bloqué, elle signalait ainsi son arrivée dans sa superbe limousine décapotable foulard au vent !. Nous étions donc tous prévenus, la célèbre romancière fanfaronnante prenait possession de sa maison natale. Les vedettes de l’époque venaient à sa rencontre, et les fêtes organisées prenaient souvent des allures d’orgies.
Mais peu importe la jeunesse à des travers fous à vivre entre amis.
Je ne vais pas vous raconter son existence, certains l’ont déjà fait à ma place, la presse à scandale ne s’en est pas privé !.
Je n’ai jamais attiré son regard je n’étais pas assez Playboy pour elle, il faut le croire malgré mon surnom, ou peut-être pas à son goût et comme l’on dit : et bien non je ne vous le dirai pas !.
Je suis pourtant passé sous son balcon à cent vingt reprises lors de la course des fêtes, peut-être aurais-je dû rouler un peu moins vite, pour attirer son attention.
N’allez pas croire que j’en pincé pour elle, j’aurais aimé lui parler tout simplement.
Vous me connaissez je ne suis pas rancunier, je profite souvent d’une sortie sur ma bicyclette bleue pour aller la saluer à Seuzac, où repose son corps en compagnie de son amour Peggy Roche.
C’est un charmant petit cimetière avec vue imprenable sur le causse, l’emplacement vous en conviendrez avec moi, est très important quand on sait que l’on est là pour l’éternité, nous ne sommes pas des pharaons mais quand même !.
La tombe de Françoise et de Peggy, elle, tombe en ruine, ça tombe mal pour ces grandes dames !.
Et là, je peux leur dire en m’inclinant : Bonjour tristesse !.
Face à elles, je récite l’acrostiche à Françoise :
F atale destinée que notre vie sur terre,
R ien n’y peut exister, tout y est éphémère !.
A vec le vent qui siffle, les jolies fleurs des champs,
N e se balancent plus sous les ailes du temps!.
C ependant l'une d'elles dans sa prime jeunesse,
O se lui résister de toute sa faiblesse!.
I nsolites images cette nuit dans mes yeux!,
S' il le faut désormais j'affronterai les cieux,
E t tu seras à moi, mon aimée, ma fleur bleue!.
Puissent ces quelques Alexandrins éclipser les bleus à l’âme de cette chère Françoise.
Enfin avant de vous laisser, je vais aborder le phénomène Coluche qui, séduit par les hauteurs de Cajarc s’était installé près d’un petit village, au nom de bien de chez/nous, Marin.
Lui aussi avait été charmé par les paysages surplombant fièrement la rivière, fin gourmet il allait savourer la poule farcie dominicale dans l’unique restaurant du hameau.
Je ne l’ai pas connu malheureusement, par contre au hasard de mes balades à vélo, je croisais de temps en temps le regard de Véronique son épouse, en promenade avec son chien.
Un jour moins pressé par l’illusion du temps qui nous harcèle, je me suis arrêté pour lui parler.
J’ai prononcé ces quelques mots en l’abordant : il nous manque ! Il me manque !. : elle m’a répondu : pas autant qu’à moi !.
Aujourd’hui ils sont à nouveau réunis, du moins pour vous chers lecteurs croyants, laissons alors planer le rêve en cette période de Noël, celui qui réunit les âmes pures infiniment au firmament !.
J’allais oublier d’écrire sur Edmée Larnaudie l’excellente artiste peintre, elle fut en son temps grand prix de Rome, elle repose dans l’enceinte de sa propriété à Toirac.
Merci, je me relirai plus tard, en apportant des petites modifications.
Maurice Marcouly
Bonjour tristesse !.
Et bien non !…vous vous en doutez bien, sur sa terre du Quercy votre ami l’écrivaillon Momo ne sera jamais le plus célèbre !. Ne commencez-pas avec vos : mais si !…mais si habituels, même si je vous l’avoue ils me font plaisir !…dieu ne changera rien hélas, à cet état de fait !. Le plus célèbre le vénérable savant Jean François Champollion, est né à Figeac, ce qui laissait présager que beaucoup de génies allaient lui succéder!.
Il n’en fut rien, les années succédèrent aux années, sans qu’aucunes créatures viennent bouleverser la suprématie de notre lointain cousin et brillant Jef !. Un peu comme si Figeac avait été mis culturellement sous-Célé !. Si bien, que plus une seule personne censée au pays n’imaginait qu’un tel miracle puisse se reproduise un jour. La patience est heureusement une vertu que les gens du sud-ouest cultivent depuis longtemps, au même titre que le tabac. Alors, sans crier gare, une cigogne perdue dans sa migration nous fît cadeau à la fin du dix neuvième siècle du petit Charles !….non !…pas attend !…ni De Gaulle !…mais Boyer !. C’était déjà un très beau bébé dès sa naissance, et rapidement grâce à son goût prononcé pour le théâtre il allait grandir, et se faire remarquer grâce à sa beauté lotoise bien entendu. Son sens du dialogue et de la répartie allait l’aider dès son début de carrière cinématographique. C’est à Hollywood que Charles le grand a débuté, Il était le fils unique du non moins célèbre Maurice Boyer bien connu chez-nous, on le surnommait comme il se doit Momo !. Il s’agissait d’un marchand de moissonneuses-batteuses, de fourneaux de cuisine, et de faucheuses. Louise son épouse s’occupait du foyer, vous vous souvenez sûrement d’elle je l’ai très bien connu à la clinique Font Redonde. Leur fils fit sensation à peine arrivé dans l’antre du cinéma mondial jouant à ravir les rôles de séducteur. Il tourna avec les plus grandes stars féminines américaines de l’époque, et a même eu le privilège de tenir entre ses bras, notre adorée Brigitte Bardot lors du tournage de la parisienne en 1957. Sa vie privée fut plus tourmentée je vous laisse libre de la découvrir ou pas, vous me connaissez suffisamment pour savoir que je n’ose parler sans retenue que de la mienne. Non, je vous en prie n’insistez pas!. Revenons maintenant au pays où un président de la république, un certain Georges Pompidou vient d’être élu, cela me permettra dans la foulée d’avoir quelques mots sur Jacques Chapou, héros de la résistance, et d’un inconnu mon oncle Roger Marcouly qui fut un pilier du lycée Champollion en son temps. Imaginez un peu, il a été classé premier dans toutes les matières de la seconde à la terminale, il passait m’a t’il raconté les épreuves de l’agrégation chaque année pour s’amuser, on trouve son plaisir où l’on peut n’est-ce pas ?…curieusement il a vu le jour à trente mètres de la maison où naquit jadis notre égyptologue, à croire que c’est un excellent coin pour doter sans attendre les bébés d’un cerveau très développé, il faudra que je pense à suggérer au maire qu’une maternité à la place de l’hôtel de ville, pourrait être très bénéfique à la prospérité intellectuelle de notre ancienne cité.
Pardon ?…que distes-vous !…la mairie, où on la met ?.
Et bien ce n’est pas compliqué on la délocalise, et on la place à l’intérieur du bâtiment de l’hôtel de la monnaie, à la place de l’office du tourisme !.
Et l’office du tourisme ?. Et bien on le décentralise au pied de la pyramide de Bizet ou de Kheops, ou solution géniale qui taquine mon esprit à l’instant, on le transfère dans le hall de notre gare enfin rebâtie et flambant neuve !. Ainsi aussitôt arrivés nos visiteurs recevront des hôtesses du rail le fameux petit fascicule de l’antique citée, afin de ne rien en manquer !.
À leur départ enrichis de nombreuses images inoubliables, et soulagés d’autres, ils rempliront un questionnaire pour que l’on sache si leur séjour les a pleinement satisfait !.
Bon, si vous avez d’autres idées comme d’habitude, vous m’en faites part par courrier en poste restante, et s’il vous plaît je vous demande d’avoir la gentillesse d’arrêtez de me distraire, mon imagination devient trop vagabonde !.
Revenons plutôt vers Georges Pompidou, son élection eut un retentissement incroyable dans la vallée du Lot au point qu’aujourd’hui même, on en perçoit le lointain l’écho !. Un chamboulement aussi médiatisé que l’arrivée du Tour de France à Rocamadour cette année, allait immédiatement se mettre en place !. Un hôtel restaurant avec estrade, baptisé les roses d’or voyait le jour. Le tour de ville était en effervescence c’était à celui qui aurait la plus belle vitrine, papi Mougeot m’était les bouchées doubles, le village vivait en continuelle effervescence!. Le chef d’état passait régulièrement ses vacances dans sa ferme aux chevaux, sur les hauteurs, à l’endroit même où j’ai gagné ma première course cycliste, pour vous situer le lieu, vous voyez tous maintenant où elle se trouve !.
Georges avait ses habitudes, beaucoup moins entouré que le président d’aujourd’hui au volant de sa DS 19 il n’était pas rare de le croiser, alors d’un petit signe de la main il aimait nous saluer. Les bars entre le village du schmilblick et Figeac avait droit à sa visite régulière, et c’est en bon lotois qu’il était reçu, chez nous vous le savez, on ne fait pas de manière !.
Mon oncle Roger le connaissait bien, ils avaient souvent partagé la même table à Toulouse lorsqu’ils étaient étudiants. À ce propos il m’a rapporté une petite anecdote, Alors qu’ils étaient entrain de discuter de l’esthétique de Flaubert en mangeant, Georges écrivait une lettre à sa copine. Je suppose que la conversation des deux futurs agrégés de lettres devait atteindre des hauteurs stratosphériques, Pompidou posément sans faire une seule rature, aligna trois superbes pages !. Ce qui fit dire à mon oncle : "c’était un homme de lettres!".
Jacques Chapou faisait également parti du cercle de ces écrivains disparus, Roger l’avait connu au lycée, c’était son ami, un meneur d’hommes me disait-il!…lors des matchs de Rugby organisés dans l’enclave de la cour, il s’imposait en chef. Nous connaissons tous son engagement en tant que chef de la résistance. Pris dans une embuscade il a tiré sur l’ennemi, puis il s’est donné la mort avec la dernière balle.
Rares sont les hommes aussi courageux voués corps et âme à leur patrie!.
Je vais continuer mon tour du Lot et vous causer d’une femme de lettres, décidément me direz-vous, les lettres, les hiéroglyphes passionnent les lotois, après tout, nous avons chacun nos défauts n’est-ce pas ?.
En l’occurrence il s’agit de la grande romancière Françoise Sagan, vous vous souvenez sûrement de son livre : bonjour tristesse. Sa vie n’a pas toujours cadencée par ce mot à la résonance lugubre, bien au contraire lorsqu’elle débarquait à l’improviste, elle faisait un tour de ville klaxon bloqué, elle signalait ainsi son arrivée dans sa superbe limousine décapotable foulard au vent !. Nous étions donc tous prévenus, la célèbre romancière fanfaronnante prenait possession de sa maison natale. Les vedettes de l’époque venaient à sa rencontre, et les fêtes organisées prenaient souvent des allures d’orgies.
Mais peu importe la jeunesse à des travers fous à vivre entre amis.
Je ne vais pas vous raconter son existence, certains l’ont déjà fait à ma place, la presse à scandale ne s’en est pas privé !.
Je n’ai jamais attiré son regard je n’étais pas assez Playboy pour elle, il faut le croire malgré mon surnom, ou peut-être pas à son goût et comme l’on dit : et bien non je ne vous le dirai pas !.
Je suis pourtant passé sous son balcon à cent vingt reprises lors de la course des fêtes, peut-être aurais-je dû rouler un peu moins vite, pour attirer son attention.
N’allez pas croire que j’en pincé pour elle, j’aurais aimé lui parler tout simplement.
Vous me connaissez je ne suis pas rancunier, je profite souvent d’une sortie sur ma bicyclette bleue pour aller la saluer à Seuzac, où repose son corps en compagnie de son amour Peggy Roche.
C’est un charmant petit cimetière avec vue imprenable sur le causse, l’emplacement vous en conviendrez avec moi, est très important quand on sait que l’on est là pour l’éternité, nous ne sommes pas des pharaons mais quand même !.
La tombe de Françoise et de Peggy, elle, tombe en ruine, ça tombe mal pour ces grandes dames !.
Et là, je peux leur dire en m’inclinant : Bonjour tristesse !.
Face à elles, je récite l’acrostiche à Françoise :
F atale destinée que notre vie sur terre,
R ien n’y peut exister, tout y est éphémère !.
A vec le vent qui siffle, les jolies fleurs des champs,
N e se balancent plus sous les ailes du temps!.
C ependant l'une d'elles dans sa prime jeunesse,
O se lui résister de toute sa faiblesse!.
I nsolites images cette nuit dans mes yeux!,
S' il le faut désormais j'affronterai les cieux,
E t tu seras à moi, mon aimée, ma fleur bleue!.
Puissent ces quelques Alexandrins éclipser les bleus à l’âme de cette chère Françoise.
Enfin avant de vous laisser, je vais aborder le phénomène Coluche qui, séduit par les hauteurs de Cajarc s’était installé près d’un petit village, au nom de bien de chez/nous, Marin.
Lui aussi avait été charmé par les paysages surplombant fièrement la rivière, fin gourmet il allait savourer la poule farcie dominicale dans l’unique restaurant du hameau.
Je ne l’ai pas connu malheureusement, par contre au hasard de mes balades à vélo, je croisais de temps en temps le regard de Véronique son épouse, en promenade avec son chien.
Un jour moins pressé par l’illusion du temps qui nous harcèle, je me suis arrêté pour lui parler.
J’ai prononcé ces quelques mots en l’abordant : il nous manque ! Il me manque !. : elle m’a répondu : pas autant qu’à moi !.
Aujourd’hui ils sont à nouveau réunis, du moins pour vous chers lecteurs croyants, laissons alors planer le rêve en cette période de Noël, celui qui réunit les âmes pures infiniment au firmament !.
J’allais oublier d’écrire sur Edmée Larnaudie l’excellente artiste peintre, elle fut en son temps grand prix de Rome, elle repose dans l’enceinte de sa propriété à Toirac.
Merci, je me relirai plus tard, en apportant des petites modifications.
Maurice Marcouly
Bonjour tristesse !.
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