Je suis perdue... perdue.
Je n'entends plus ta voix, je ne sens plus ta main dans la mienne. Ton souffle chaud ne frôle plus tendrement ma peau.
Si seulement tu pouvais croiser mon regard... tu prendrais sûrement peur en voyant la terreur qu'il contient. J'ai peur.... tellement peur. Mon dieu... il fait nuit sur mon coeur.
Il s'est éteint depuis que mes yeux ne croisent plus les tiens.
Je n'y arrive plus... plus du tout. C'est pitoyable, tellement pitoyable ! Dépendante ! Il n'y a que ce mot, mon coeur est dépendant de Toi.
J'ai l'impression de ne plus exister, je vis chaque seconde comme un nouveau calvaire, chaque chose me rappelant à Toi.
J’ai tellement peur, que cette distance qui parfois nous sépare puisse séparer un jour nos coeurs.
Et lorsque tu n'es pas avec moi, reviens sans cesse à mon esprit les mêmes pensées. J'ai peur mon coeur, j'ai peur que le tiens ne soit plus mien. J'ai peur que tu trouves mieux, plus belle, plus marrante, plus "fille". Moins moi.
Tu auras beau me le répéter, mais dans ces moments où je te sens loin, je ne peux pas m'empêcher d'y penser... J'essaye de ne pas y penser, je te le jure mon coeur. Mais il y a toujours un moment où, si triste, mon esprit vagabondant rencontre avec frayeur cette possibilité.
J'ai envie de redevenir une gamine, de faire ma sale gosse ! De faire un caprice ! Sa marchera si je me roule par terre en tapant du poing et en te réclamant comme si je réclamé un jouet?! Je ne crois pas, non.
Alors je n'ai plus qu’à attendre... Attendre que le temps arrête d'écorcher mon coeur, attendre de te retrouver, mon bonheur.
A mon homme, mon bonheur, mon tout, ma vie, Paul.