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Ma Lune et mon Soleil

#1
Un jour un brin solaire a fait naître un pétale
Et il l'a envoyé pour y finir sa course
À l'ombre de la Lune aux creux des mêmes sources
Pour oser la charmer par ce parfum floral.

Séduite par ce don cette sphère inspirée
Tente d’atteindre en vain cette étoile galante
Soutenant le tempo de son cœur qui arpente
La cadence spatiale afin de retrouver
Ce florissant amant qui éveille sa route
Dans ce ténébreux lit où la nappe ruisselle
D’un prospère destin au reflet torrentiel.

Les astres sont présents pour pigmenter sa voûte
Et égrener le ciel afin que ce dessine
L’incandescent chemin qui relie ces deux êtres
Guidés par leurs émois venant à transparaître
Lorsqu’on lève nos yeux pour voir que s’illumine
Ces deux corps en fusion qui scellent leur amour.

Mais survint le déclin calcinant leur union
Lorsque l’aimée du soir subit la rédemption
Qu’implique son statut pour composer les jours
Afin de ne briser ce cycle universelle.

Se voyant chagrinée elle ose l’effacer
Mais ce chaud soupirant parsème ses pensées
Alors malgré le sort de l’axe temporel
Elle aimerait l’allouer par sa déclaration
De l’éclairer les nuits pour pouvoir devenir
La claire opacité empêchant d’assombrir
Les rêves des terriens clamant sa protection.

Elle aspire à rester l’espérance nuptiale
Mais ne peut maquiller les avances charnelles
De ce luisant hélianthe et souhaite que déferle
Les clés de son serment dans son âme impériale
Pour pouvoir préserver cette flamme attisée
Qui cèlerait ses pleurs ce vespéral poudrin.

Mais de cette effusion se transvase un dessein
Pour que cette liaison d’apparence insensée
Se mire réaliste illustrant nettement
Que le transport sincère et la foi en ses sens
S’ils sont communiqués stimule l’obligeance
Afin d’encourager un rapport permanent.

Ceci fut témoigné par deux hominidés
Que l’on peut discerner à l’aube ou au couché
Ensemble un court instant avant d’être appelés
A revenir songer dans les bras de Morphée.

Ils ont donné la vie à quatre primevères
Énonçant à eux seuls les fraîcheurs naturelles
Du renouveau terrestre aux rayons solennelles
Dépeignant la beauté de ces roses trémières.

En écho au présent dévoilant ses penchants
Le Soleil a offert à la Lune leur miel
Car de ces quatre fleurs jaillit sous ses prunelles
Quatre abeilles hardies volant affablement
Prêtes à honorer leurs racines cosmiques.

Chaque insecte est paré aux couleurs des mariés
Séléné esquissant une étreinte striée
Sur la chair d'Apollon de son encre lyrique
Afin de témoigner leurs stables sentiment.

Butinant les bourgeons de l'esprit de leur père
Ils se laissent bercer par celui de leur mère
Après avoir soupé de l'écueil flamboyant
Ils pourront reposer leurs ailes maladives
En guettant les soirées l’arrivée silencieuse
De cette être nocturne aux pulsions nébuleuses
Pour que gisent en eux leurs ressources natives.

Oiseau Lyre.
 

Pièces jointes