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Mépris règne partout!

AnnaVart

Maître Poète
#1
Mépris règne partout!

Ambiance lourde et tendue dans un trou
Pas de lumière que les ombres courroux
Caprice illimitée, les cris coincés dans gorge,
Limpidité et l'occulte qui se forgent.


Société en double face n'a pas vraiment son visage
Pensées religieuses cramées sur l'opaque en virage
Monde divisé en deux sans pitié, sans aucun intérêt
Juste de l'eau coule mais mélangée par boue affûtée...


L'air est imbibé par de minuscules bulles dégonflés
Mépris règne partout! Petit à petit le monde devient un fou!
Sans support et appui avant qu'on approche au quai d’embue
Le bateau pleins des idées redoutables s'écroule au sol scellé


Ecrit by AnnaVart, tous droits sont réservés [FONT=Times New Roman, serif]©
[FONT=Times New Roman, serif]le 23/10/2014[/FONT]
 

AnnaVart

Maître Poète
#2
Grand Merci à toutes lectrices et lecteurs passés par ma page pour lire ce poème en silence et en respect.
 

AnnaVart

Maître Poète
#3
Au moment d'écrire ce poème j'avais l'impression que le monde tourne sur ma tête...
Je me sentais si mal entre les gens qui m'entourent quotidiennement
Cette société horriblement hypocrite qui sait comment se tenir en face
Pour détruire après peu à peu, jour après jour en ignorant tout...
Surtout qu'en face eux existe un être vivant...donc, je n'ai pas été étonné
Que personne n'a voulu commenter ce poème...
En tout GRAND merci pour lecture
 

AnnaVart

Maître Poète
#4
Dans une société opaque comme la nôtre
Rien n'est clair, personne n'est suprême
Pourtant tout le monde profite du malheur
Qu'on subit tout à coup un jour ou l'autre
Même il n'y a plus de fumer dans cheminée
Profiteurs du jour arrivent pour te galoper
Avec leurs outils en ferrailles par grand oeil
Ouvert pour balayer tout ce qu'il est l'heure
Ancienne et pure comme la pièce de Napoléon
Qu'on trouve dans une cave pourrie par araignée
Sur les fenêtres non ouvertes depuis des siècles
Sur plafond haut comme le ciel en décor
Les champignons sont installés et bienvenus
Noirs en pied se rallongent sous la nuit brune
Inspiration disparue, une par une on avance
Les barbelés prennent leur rôle de frontaliers
Enfants, les femmes, les vieillards et les hommes
Sont classés par leurs visages, d'âge pour persécution
Les mains d'adieux partant vers la mort sûre
Encore combien elles seront pour les champs à gaz
Toutes ces personnes quittant leurs patries et maisons
Dans les poubelles les enfants fouillent
Un crayon, un album de photos, une carte postale?
Non, juste une tranche de pain ou un os de viande
La survie est essentielle! Personne n'aime mourir!
Oh, le Monde est sombre et tout s'écroule...

Écrit by AnnaVart, le 23/01/2015
Tous droits réservés