Lumières de l'été !
Le soleil, de ses rayons, s'approprie le paysage,
Un mouton de nuages captive de sa cagoule,
Mange le lac d'un drapé sombre, éclipse son visage,
Il ne loge plus que les barques où il y a foule,
Et les promeneurs, coiffés de canotiers ou d'ombrelles,
Réverbération de ces champignons ronds, blancs et dentelés,
Évitent, gracieusement de se bousculer, au plaisir des demoiselles,
Scintillantes au coeur de leurs fourreaux endimanchés.
Devant le chevalet, je mortalise de rubis les coquelicots,
Ensemble, ils chaperonnent de bouquets, le flux des flots,
L'or miroite les eaux, offert par le céleste coche,
Étoiles qui pétillent et jouissent des remous,
Toute une troupe d'enfants dévêtus jusqu'à l'épigastre, ricoche,
Elle est pas belle la vie, un dimanche sur le Doubs ?
LILASYS