Lumière sur le passé
Elle était née début juillet,
C'était son père trait pour trait,
Une histoire qui sans ourlet
Un beau jour s'endimancherait.
Et ce grand jour l'a devancée
Comme un soleil à l'horizon
Aux mille lueurs nuancées,
Qui transperçant sa frondaison,
De sa pointe, douce chaleur,
A libéré son cœur en pleur
De tous ses maux écornifleurs,
De sa souffrance en profondeur...
***
Pourtant dieu qu'elle avait médit
Ses parents mais surtout l'impie
Qui sa confiance avait ourdie
De honte et colère accroupie,
Qu'elle avait su vite oublié
Chassé loin de son innocence
Dans leurs bras sourds-muets, vivier
De tristes câlins de l'absence.
Dans ce vide apparent d'amour,
Écrasée sous le poids du doute,
Elle s'enferma dans sa tour,
Cœur et raison toujours en joute!
Mais comment pouvaient-ils offrir?
Ce qu'ils n'avaient jamais reçu
Et qui tant la ferait souffrir,
D'un quotidien si mal perçu
Aux anecdotes mal vécues
Que leur attention sans levain,
En douches froides revécues
Allait de près gâcher son pain.
De son ours*, gardien de ses nuits
Jeté sous ses bras agités
À son ami palmé, réduit,
Servi après les crudités,
Pour rire sur la balançoire,
Elle avait voulu tout fausser,
S'inventant là, plus grise histoire
Pour les... se punir, tout peausser...
Elle est revenu sur son puits
Remettre les choses au clair,
Condamner l'autre, mort depuis,
Croire au seigle d'où vient sa chair,
Surtout se faire pardonner
D'avoir blessé le verbe aimer
Et puis apprendre à fredonner
La joie de vivre aux jours humés,
Oui sans jamais baisser les bras
À porter ce lourd héritage,
Sans cesser de tendre les bras
À des lendemains sans nuage...
Judy
* juste parce qu'il était trop sale...Elle était née début juillet,
C'était son père trait pour trait,
Une histoire qui sans ourlet
Un beau jour s'endimancherait.
Et ce grand jour l'a devancée
Comme un soleil à l'horizon
Aux mille lueurs nuancées,
Qui transperçant sa frondaison,
De sa pointe, douce chaleur,
A libéré son cœur en pleur
De tous ses maux écornifleurs,
De sa souffrance en profondeur...
***
Pourtant dieu qu'elle avait médit
Ses parents mais surtout l'impie
Qui sa confiance avait ourdie
De honte et colère accroupie,
Qu'elle avait su vite oublié
Chassé loin de son innocence
Dans leurs bras sourds-muets, vivier
De tristes câlins de l'absence.
Dans ce vide apparent d'amour,
Écrasée sous le poids du doute,
Elle s'enferma dans sa tour,
Cœur et raison toujours en joute!
Mais comment pouvaient-ils offrir?
Ce qu'ils n'avaient jamais reçu
Et qui tant la ferait souffrir,
D'un quotidien si mal perçu
Aux anecdotes mal vécues
Que leur attention sans levain,
En douches froides revécues
Allait de près gâcher son pain.
De son ours*, gardien de ses nuits
Jeté sous ses bras agités
À son ami palmé, réduit,
Servi après les crudités,
Pour rire sur la balançoire,
Elle avait voulu tout fausser,
S'inventant là, plus grise histoire
Pour les... se punir, tout peausser...
Elle est revenu sur son puits
Remettre les choses au clair,
Condamner l'autre, mort depuis,
Croire au seigle d'où vient sa chair,
Surtout se faire pardonner
D'avoir blessé le verbe aimer
Et puis apprendre à fredonner
La joie de vivre aux jours humés,
Oui sans jamais baisser les bras
À porter ce lourd héritage,
Sans cesser de tendre les bras
À des lendemains sans nuage...
Judy
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