Lucifer, ô Lucifer,
Comme nous sommes heureux
Dans ce paradis d'enfer...
La lueur étrange de tes yeux
M'a envoutée, ô mon ami,
Je suis désormais à toi:
J'ai renié toutes les lois
Et le bonheur caresse ma vie...
Toi que personne n'a jamais aimé,
Toi dont l'amertume était si grande,
Lucifer, tu m'as trouvée
Et je t'aime d'un amour
Qui ne craind pas l'amende.
Tu seras l'asile de mes nuits, de mes jours
Ô mon aimé, la mort ne peut rien faire,
La mort, la vie sont nos demeures;
En ton si vaste royaume Lucifer
J'ai trouvé l'Amour et le bonheur.
Tes carresses et tes feux si tendres,
Ô parfait amant,
Détruissent toutes ces légendes
Contées jusqu'à présent.
Le paradis de Dieu
Me parait bien misérable:
Regarde tous ces gueux
Inactifs hypocrites et affables...
Ils paraissent sur une herbe trop tendre,
Ils languissent et s'ennuient
A l'ombre d'un pommier au fruit défendu.
Ils sont las des cantiques,
En ont assez de les entendre...
Les anges, pareils à des moustiques,
Les aiguillonnent, ils n'en peuvent plus
Et au fond d'eux regrettent la vie, regrettent la terre...
Chez toi, mon Lucifer,
Cette langueur est absente...
Les pommes sont cueillies et dévorées,
La musique est ennivrante
Le feu dévore les parasites...
Aucunes moeurs, aucun rythes
Aucune obligation, aucune crainte...
Seul l'Amour survole ton empire,
L'Amour et le bonheur vivent sans plainte...
Ô Lucifer, que j'aime lire
Dans ton regard mystérieux,
Que j'aime cette vive flamme
D'Amour qui luit en tes yeux.
Je t'ai donné mon corps et mon âme
Lucifer, Ô Lucifer,
Comme nous sommes heureux
Dans ce paradis d'enfer...
écrit en 1969, crise d'ado et 68
Comme nous sommes heureux
Dans ce paradis d'enfer...
La lueur étrange de tes yeux
M'a envoutée, ô mon ami,
Je suis désormais à toi:
J'ai renié toutes les lois
Et le bonheur caresse ma vie...
Toi que personne n'a jamais aimé,
Toi dont l'amertume était si grande,
Lucifer, tu m'as trouvée
Et je t'aime d'un amour
Qui ne craind pas l'amende.
Tu seras l'asile de mes nuits, de mes jours
Ô mon aimé, la mort ne peut rien faire,
La mort, la vie sont nos demeures;
En ton si vaste royaume Lucifer
J'ai trouvé l'Amour et le bonheur.
Tes carresses et tes feux si tendres,
Ô parfait amant,
Détruissent toutes ces légendes
Contées jusqu'à présent.
Le paradis de Dieu
Me parait bien misérable:
Regarde tous ces gueux
Inactifs hypocrites et affables...
Ils paraissent sur une herbe trop tendre,
Ils languissent et s'ennuient
A l'ombre d'un pommier au fruit défendu.
Ils sont las des cantiques,
En ont assez de les entendre...
Les anges, pareils à des moustiques,
Les aiguillonnent, ils n'en peuvent plus
Et au fond d'eux regrettent la vie, regrettent la terre...
Chez toi, mon Lucifer,
Cette langueur est absente...
Les pommes sont cueillies et dévorées,
La musique est ennivrante
Le feu dévore les parasites...
Aucunes moeurs, aucun rythes
Aucune obligation, aucune crainte...
Seul l'Amour survole ton empire,
L'Amour et le bonheur vivent sans plainte...
Ô Lucifer, que j'aime lire
Dans ton regard mystérieux,
Que j'aime cette vive flamme
D'Amour qui luit en tes yeux.
Je t'ai donné mon corps et mon âme
Lucifer, Ô Lucifer,
Comme nous sommes heureux
Dans ce paradis d'enfer...
écrit en 1969, crise d'ado et 68