Louise Boyer, fut un long moment ma grand-mère adoptive.
J’ai bien connu la mère de l’illustre acteur figeacois Charles Boyer, au début des années soixante, elle occupait la chambre numéro 23 de la clinique Font Redonde. J’allais régulièrement lui rendre visite, et j’ai eu la chance de voir de nombreux films à ses côtés où son fils Charles bien entendu tenait le rôle principal. Je l’entends encore me dire de sa voix douce : "Maurice c’est Charles mon enfant, tu vois comme il est beau! ".
Je lui répondais par l’affirmative, mais je remarquais surtout les belles actrices qui gravitaient autour de lui!.
Elle commentait les images, et semblait connaître les scénarios par cœur!.
Le carré blanc était à cette époque de rigueur mais j’étais sous sa tutelle, et les sœurs n’avaient aucun reproche à me faire!.
Nous n’avions pas tout à fait les mêmes goûts en matière cinématographique.
Mon héros était un chien du nom de Rintintin, elle, n’avait d’yeux que pour les productions
romantiques où son enfant captait tous les regards.
Elle ne m’en voulait pas pour autant, je frappais souvent à sa porte, elle avait toujours un bonbon ou un gâteau à m’offrir, et elle me disait en partant : "Maurice promets-moi de revenir me voir demain!".
Combien de fois pour me montrer digne de sa gentillesse j’ai entonné une chanson yéyé de Sylvie Vartan, Sheila, ou de Johnny Hallyday j’étais moi aussi un acteur dans mon genre.
Elle me souriait et les jours de grand spectacle je lui récitais quelques vers de la Fontaine.
À mes yeux elle paraissait très âgée, mais avait une fraîcheur d’âme surprenante, elle est morte si je me souviens bien en 1966.
Son fils Charles lui avait trouvé cette maison de retraite à Figeac où elle a eu une fin d’existence heureuse, du moins c’était l’impression qu’elle m’avait donnait.
Une vraie grande dame Louise qui m’avait en quelque sorte adopté , et aimé j’en suis convaincu comme un petit fils l’espace d’un long moment.
J’ai bien connu la mère de l’illustre acteur figeacois Charles Boyer, au début des années soixante, elle occupait la chambre numéro 23 de la clinique Font Redonde. J’allais régulièrement lui rendre visite, et j’ai eu la chance de voir de nombreux films à ses côtés où son fils Charles bien entendu tenait le rôle principal. Je l’entends encore me dire de sa voix douce : "Maurice c’est Charles mon enfant, tu vois comme il est beau! ".
Je lui répondais par l’affirmative, mais je remarquais surtout les belles actrices qui gravitaient autour de lui!.
Elle commentait les images, et semblait connaître les scénarios par cœur!.
Le carré blanc était à cette époque de rigueur mais j’étais sous sa tutelle, et les sœurs n’avaient aucun reproche à me faire!.
Nous n’avions pas tout à fait les mêmes goûts en matière cinématographique.
Mon héros était un chien du nom de Rintintin, elle, n’avait d’yeux que pour les productions
romantiques où son enfant captait tous les regards.
Elle ne m’en voulait pas pour autant, je frappais souvent à sa porte, elle avait toujours un bonbon ou un gâteau à m’offrir, et elle me disait en partant : "Maurice promets-moi de revenir me voir demain!".
Combien de fois pour me montrer digne de sa gentillesse j’ai entonné une chanson yéyé de Sylvie Vartan, Sheila, ou de Johnny Hallyday j’étais moi aussi un acteur dans mon genre.
Elle me souriait et les jours de grand spectacle je lui récitais quelques vers de la Fontaine.
À mes yeux elle paraissait très âgée, mais avait une fraîcheur d’âme surprenante, elle est morte si je me souviens bien en 1966.
Son fils Charles lui avait trouvé cette maison de retraite à Figeac où elle a eu une fin d’existence heureuse, du moins c’était l’impression qu’elle m’avait donnait.
Une vraie grande dame Louise qui m’avait en quelque sorte adopté , et aimé j’en suis convaincu comme un petit fils l’espace d’un long moment.