Quand j'étais môme, je rêvais
De m'offrir un gros oeuf de Pâques
Fait de bon chocolat au lait
Enorme, digne d'un monarque
Je passais devant la vitrine
Du pâtissier de mon quartier
Tout en me léchant les babines
Devant le gros oeuf exposé
Le beau ruban de satin blanc
Enveloppait l'objet convoité
J'imaginais facilement
Tous les trésors qu'il recelait
Je me voyais décolletant
Délicatement le papier
Qui protégeait assurément
Mon fantasme chocolaté
Le ruban, tout comme un trophée,
Lacé tout autour de ma tête,
Je voyait l'oeuf s'écarteler,
Abandonné à ma conquête
Et d'un pincement délicat,
Je prélevais tout doucement
Un morceau de ce chocolat
Pour le savourer lentement
Les années ont passé depuis,
Du chocolat, j'en ai mangé,
Mais un oeuf comme celui-ci,
Jamais je ne l'ai acheté
Il restera dans ma mémoire
Car, on le sait, et c'est navrant,
Les envies passent, mais j'ai espoir
De les transmettre à mes enfants
De m'offrir un gros oeuf de Pâques
Fait de bon chocolat au lait
Enorme, digne d'un monarque
Je passais devant la vitrine
Du pâtissier de mon quartier
Tout en me léchant les babines
Devant le gros oeuf exposé
Le beau ruban de satin blanc
Enveloppait l'objet convoité
J'imaginais facilement
Tous les trésors qu'il recelait
Je me voyais décolletant
Délicatement le papier
Qui protégeait assurément
Mon fantasme chocolaté
Le ruban, tout comme un trophée,
Lacé tout autour de ma tête,
Je voyait l'oeuf s'écarteler,
Abandonné à ma conquête
Et d'un pincement délicat,
Je prélevais tout doucement
Un morceau de ce chocolat
Pour le savourer lentement
Les années ont passé depuis,
Du chocolat, j'en ai mangé,
Mais un oeuf comme celui-ci,
Jamais je ne l'ai acheté
Il restera dans ma mémoire
Car, on le sait, et c'est navrant,
Les envies passent, mais j'ai espoir
De les transmettre à mes enfants