Les vers seraient eux-même impossibles à dompter
Autant que la femme, on ne peut la cerner
Ils partent et ils reviennent, je les ai oubliés
Je les rattrape au vol, les pose au clavier.
La couleur de mes vers te paraît peu changée,
J'écris en noir et blanc, je semble dépassé
La couleur de ce monde me paraît surchargée
Je cherche l'essentiel, je suis loin de trouver...
Ne sonde pas mon âme, entre deux gouffres froids
Que les larmes remplissent, où même le temps se noie
Ils sont loins mes amours, et mes tendres émois
On ne sait le bonheur que quand on ne l'a pas
Je revois des histoires, des coins de Paradis,
Des films sans images, mais l'émotion est là
On ressent des présences, et tout ce qui fût dit
Mon âme autant volage qu'elle le fût autre fois
Il resta poussière de ce que l'on eût dit
Voyez en moi le Mage, ne reste que des pages,
L'homme écrit des vers de tout ce qu'il souffrit
Et l'on vit la femme dans toutes ces images
Autant que la femme, on ne peut la cerner
Ils partent et ils reviennent, je les ai oubliés
Je les rattrape au vol, les pose au clavier.
La couleur de mes vers te paraît peu changée,
J'écris en noir et blanc, je semble dépassé
La couleur de ce monde me paraît surchargée
Je cherche l'essentiel, je suis loin de trouver...
Ne sonde pas mon âme, entre deux gouffres froids
Que les larmes remplissent, où même le temps se noie
Ils sont loins mes amours, et mes tendres émois
On ne sait le bonheur que quand on ne l'a pas
Je revois des histoires, des coins de Paradis,
Des films sans images, mais l'émotion est là
On ressent des présences, et tout ce qui fût dit
Mon âme autant volage qu'elle le fût autre fois
Il resta poussière de ce que l'on eût dit
Voyez en moi le Mage, ne reste que des pages,
L'homme écrit des vers de tout ce qu'il souffrit
Et l'on vit la femme dans toutes ces images