Toi, l'Humanité, écoute-moi un instant.
Tu es la représentante de tout homme vivant,
En toi et autour, tu mutiles et tortures.
Peut-être n'es-tu pas encore assez mure ?
Depuis ta naissance, tu essayes de tout contrôler.
Après le feu, les animaux et la nature saccagée,
Tu veux maintenant polluer l'univers tout entier
Uniquement pour assouvir ton égo si démesuré.
Cette excentricité qui t'oblige à te différencier.
Dire de toi que tu n'es qu'un animal t'insulterait,
Plus proche d'un dieu, tu souhaites être défini
Car sur cette Terre, tous les êtres tu as soumis.
Du mal, aux alentours, tu en repends à profusion
Même si par état d'âme, tu as la bonne intention
De corriger tes irréversibles et nombreuses erreurs.
Il est toujours trop tard et c'est toi-même qui en pleure.
Tu n'es pas totalement mauvaise ou pervertie,
Ce sont tes actions sur le monde si irréfléchies
Qui mettent en danger ce qui t'entoure et ta propre entité.
Ne peut-on pas recycler cette intelligence utile qu'à dominer ?
On se demande alors mais qui a bien pu en premier arriver ?
L'Humanité ou bien ce paradoxe linguistique qu'est "l'humanité" ?
Tu as donné à ce mot une définition flatteuse en ton sens :
C'est avoir une attitude de bonté, d'altruisme ou de bienveillance.
Mais à voir, les nombreuses catastrophes que tu enchaînes
Que ce soit écologique ou encore sur tes domaines internes,
On se demande bien comment tu as pu l'inventer ...
Quoi ? Tes enfants, du doigt, tu souhaites me montrer ?
C'est vrai, tu n'es que la mère des Hommes, tes enfants,
Qui, trop tôt, ont certainement cherché à s'envoler.
Je pense que tout est devenu clair maintenant.
Quand les mômes font des erreurs, c'est la maman qui doit payer.
Tu as raison, je te demande de me pardonner
J'ai eu tord en voulant de tous nos péchés t'inculper.
Oui, je l'avoue ! Les mauvais élèves ne sont que nous
Qui sommes devenus maître dans les actes les plus fous.
Tu as essayé à travers les âges et les générations de nous prévenir
Qu'il fallait tenir compte de l'expérience de nos prédécesseurs
Qui, avant nous, ont fait tellement de bêtises qu'on n'a pas su tout retenir
Et donc le rejeu de ces erreurs à fait renaître le malheur.
Finalement, toi, l'Humanité, tu nous as offert ce mot "humanité",
Mais nous sommes encore immatures pour un jour totalement en nous l'inclure.
===================================================================
Contexte : juste que je ne peux pas participer au concours "humanité" et qu'à force de lire des poèmes, ça m'a donné envi d'écrire un peu.
Tu es la représentante de tout homme vivant,
En toi et autour, tu mutiles et tortures.
Peut-être n'es-tu pas encore assez mure ?
Depuis ta naissance, tu essayes de tout contrôler.
Après le feu, les animaux et la nature saccagée,
Tu veux maintenant polluer l'univers tout entier
Uniquement pour assouvir ton égo si démesuré.
Cette excentricité qui t'oblige à te différencier.
Dire de toi que tu n'es qu'un animal t'insulterait,
Plus proche d'un dieu, tu souhaites être défini
Car sur cette Terre, tous les êtres tu as soumis.
Du mal, aux alentours, tu en repends à profusion
Même si par état d'âme, tu as la bonne intention
De corriger tes irréversibles et nombreuses erreurs.
Il est toujours trop tard et c'est toi-même qui en pleure.
Tu n'es pas totalement mauvaise ou pervertie,
Ce sont tes actions sur le monde si irréfléchies
Qui mettent en danger ce qui t'entoure et ta propre entité.
Ne peut-on pas recycler cette intelligence utile qu'à dominer ?
On se demande alors mais qui a bien pu en premier arriver ?
L'Humanité ou bien ce paradoxe linguistique qu'est "l'humanité" ?
Tu as donné à ce mot une définition flatteuse en ton sens :
C'est avoir une attitude de bonté, d'altruisme ou de bienveillance.
Mais à voir, les nombreuses catastrophes que tu enchaînes
Que ce soit écologique ou encore sur tes domaines internes,
On se demande bien comment tu as pu l'inventer ...
Quoi ? Tes enfants, du doigt, tu souhaites me montrer ?
C'est vrai, tu n'es que la mère des Hommes, tes enfants,
Qui, trop tôt, ont certainement cherché à s'envoler.
Je pense que tout est devenu clair maintenant.
Quand les mômes font des erreurs, c'est la maman qui doit payer.
Tu as raison, je te demande de me pardonner
J'ai eu tord en voulant de tous nos péchés t'inculper.
Oui, je l'avoue ! Les mauvais élèves ne sont que nous
Qui sommes devenus maître dans les actes les plus fous.
Tu as essayé à travers les âges et les générations de nous prévenir
Qu'il fallait tenir compte de l'expérience de nos prédécesseurs
Qui, avant nous, ont fait tellement de bêtises qu'on n'a pas su tout retenir
Et donc le rejeu de ces erreurs à fait renaître le malheur.
Finalement, toi, l'Humanité, tu nous as offert ce mot "humanité",
Mais nous sommes encore immatures pour un jour totalement en nous l'inclure.
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Contexte : juste que je ne peux pas participer au concours "humanité" et qu'à force de lire des poèmes, ça m'a donné envi d'écrire un peu.
