Ô la fière et vertueuse jeunesse
Où est ton allégresse, ta robustesse ?
Ta gaieté juvénile, tes finesses ?
Tes loisirs avides, tes joliesses ?
Ton Eden louable sans cesse ?
Ton humour radiant, tes délicatesses ?
Ton contentement, ta hardiesse ?
Ta hautaine, et ta souveraine ?
Ta tyrannie céleste et divine ?
Hélas ! Surgit la vieillesse.
Au delà de la soixantaine
C’est l’age de la noblesse
Un fardeau, une pénible aubaine.
La sénilité, quelle devine !
Le rideau se baisse sur la scène
Les rides du visage en abondance
La force du corps en décadence
On se console de la présence
De notre parage, une noble descendance.
Ceux-ci, sont les Taxes sur la Valeur ajoutées
De notre vétusté, c’est la transition cloutée.
Le tout s’envol à toute vitesse !