Souvenirs éphémères dans le jardin des pierres
Glissent dans un royaume les citadelles
Devant Dieu nous baissâmes les yeux
Mais qui est Dieu ? Mais que sont les cieux ?
L'atmosphère devient crépusculaire
L'obscurité contraste la lumière
Dans le sanctuaire brumeux si brumeux !
Nous ne savons où déposer nos yeux
En avons nous envie par ailleurs ?Nul ne le sait
Dans le panthéon des hymnes , Homère!
Dicte texte sacré du haut de ce donjon effusion.
A cette époque Achille son bâton à son talon
Protagoniste de son récit, il modèle son captif sybarite
Telle de la céramique où des scènes mythologiques
Percent la voûte et tombent dans la pénombre
de l'oubli où les spectres les plus sombres
Glissent un billet doux sur l'arrivée de Pandora
Au regard angélique tournée en direction de l'Astre.
Aux corolles somptueuses ? Mais qui peut le dire! Eux?
Dans la profonde et ténébreuse unité, ils galvaudeux!
Tandis que des poissons décadences les souvenirs
Dans la fosse des Ames nobles aux voix séraphiques;
Scrutant les nébuleuses dans une symphonie,
diaphane où les voix famine les féminines
Dans le jardin des pierres Cernés d' ancestraux
Aux immondes orgies aveuglantes des oripeaux
Que nourrit cet opéra funèbre devant les dieux
Où chacun chacune y dépose un vœu ?
Nul ne le sait à chaque âge venu
L'ignorance ou l'incongru malvenu
Se tenant droit au milieu des ruines.
Avant les orages acides creusant toutes cicatrices
Porteuses de lumière des âges d'or
D'une vénéneuse beauté au fil des morts
Illuminant de leurs tristes accords
Tristes accords !? Non! Subtile désordre
D' une symphonie où s'ébrouent les astres,
Dans un lointain là , nos fredaines prennent le large.
Au Berceau d'une nouvelle étoile qui puise à la source
Le cœur du sanctuaire brumeux ? ô eau douce ô si douce
Vaste comme les portes de la nuit
Où je me dis subitement nous fuîmes.
Dans la plus belle des aurores boréale
Du ciel tomba une étoile comme une Diva.
Succombée des sommets orchestraux
Sur l 'opéra des sanglots allégro