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Les pensées célèbres, celles de la Vagabonde de la Poésie, les pensées Momoriciennes et les vôtres si le coeur vous en dit

Préface de mon ouvrage par mon amie Brigitte, professeur puis documentaliste.

Préface

On dit beaucoup de mal des réseaux sociaux, non sans raison, pour la bêtise et la malveillance qui s’y déploient, mais ils sont aussi l’occasion de belles rencontres, à condition qu’on les utilise dans un esprit positif, pour le plaisir et la découverte, et qu’on largue les grincheux mal élevés.

Sans un de ces réseaux d’« amis », je ne serais pas tombée sur des écrits accrocheurs et le patronyme de Marcouly.

« Marcouly, Marcouly…. mais je connais ce nom ! Il était dans ma classe de Terminale au lycée Champollion de Figeac ! Oui, mais c’était Denis, pas Maurice… ».

Et c’est ainsi que, poussée par la curiosité, je suis entrée en contact écrit avec Maurice qui se trouvait être le frère cadet de Denis.

Les récits autobiographiques que je découvrais m’intéressaient beaucoup car ils évoquaient mon pays natal en un passé à peu près contemporain du mien et la vie parfois difficile dans les années 50 et 60 des gens du peuple qu’étaient alors nos familles. Ils mettaient en scène un gamin, Momo, qui faisait preuve de courage et de détermination malgré les épreuves rencontrées sur sa route et d’un ado à l’esprit sportif et conquérant. Mais ce qui me réjouissait le plus, c’était l’humour. Rien de pleurnichard dans ces lignes pleines de verve, mais un humour constant pour narrer chaque épisode, ce qui est bien le signe d’un conteur, et aussi un amour toujours présent envers les personnages évoqués, sa famille aimante et tout un voisinage haut en couleurs.

Je me disais d’un côté qu’il y avait là une belle plume d’écrivain potentiel mais, d’un autre côté, j’étais irritée. Moi, l’enseignante à la retraite, attachée à l’orthographe de notre belle langue, ayant aussi quelque expérience de correctrice, je m’agaçais de tomber sur certaines fautes, souvent d’inattention et de non-relecture d’un auteur entraîné par la vitesse de ses pensées et de sa créativité, et d’un emploi fantaisiste de la ponctuation, notamment de cette pauvre virgule très souvent maltraitée par beaucoup et pourtant si importante pour donner du sens aux phrases. Je me disais qu’il était fort dommage que ces histoires savoureuses ne soient pas contées avec la forme qu’elles méritaient.

Après quelque hésitation, j’ai recontacté Maurice, et nos premiers échanges contenaient un peu d’acidité car le sujet des fautes d’orthographes est un terrain glissant entre adultes. Mais nous avons vite retrouvé notre gentillesse respective et il a accepté ma proposition d’être sa correctrice. Nous étions partis pour de longs mois de collaboration où j’étais peut-être une aide à la naissance d’un auteur, comme une sage-femme fait naître un bébé dans les meilleures conditions possibles!

Rencontrer ses lecteurs est toute la chance que je souhaite à Maurice pour son riche retour vers le passé, son imaginaire et sa poésie.

Brigitte
 
Mémoire olfactive d’enfance

Ô! douces effluves parfumées de mon enfance! Vous étiez faites, d’un mélange subtil de foin poussiéreux, énergiquement brassé, de relents de fumier fraîchement enfourché, puis déposé délicatement dans la brouette à la roue couinante! Ô! Puissantes senteurs, de la petite porcherie, et du poulailler aux excréments fossilisés, combien de fois par surprise, vous m’avez fait éternuer? Et toi, immense grenier, aux feuilles tête bêche de tabac séchées qui faisaient priser mes narines, qu’es-tu devenu? Ô! trou béant à magma du cabanon à la porte ajourée, riche en informations jaunies, où voletaient par centaines dans un manège assourdissant incessant, les grosses mouches bleues voyageuses, et chatouilleuses, non loin de la fosse à lisier, tu me manques tant!
 
Dernière édition:
Déclaration d’humour d’une petite génie de la poésie "Alexia" à Momo le clochard suite à mon roman : Momo le clochard

Je te surkiffe, un peu, beaucoup, poivrotement !
Tel quel, de ta laideur à ta beauté ; nature,
Râleur, puant, humble, et par-dessus tout, marrant,
Que plus d’un cœur, pour toi, sans doute se biture.

Tu n’es guère un savant et je m’en réjouis
Car qui, mieux qu’un fou, peut défendre leur bêtise ?
En a-t-on déjà vu des plus épanouis
Flairer cet arbrisseau qu’ils appellent cytise ?

As-tu idée, au moins, d’où te vient ton odeur
Qui me va puisque tout parle à mon angélisme ;
Je ne t’hume, et c’est vrai ! que par ta candeur
Qui me rend mes Pampers et mon je-m’en-fichisme.

Mais, ce qui me subjugue - et c’est là mon pépin -
C’est, dans tes vers profonds où j’omets la pendule,
Quand brillant je t’adore et que non pas crétin,
Par-dessous tout, divin, quand je me fais crédule.

Je n’ai rien à t’offrir à part un vieux grattoir ;
Voudrais-tu, s’il te plaît Mau, devenir ma cloche,
Me laisser partager ton carré de trottoir
Jusqu’à ce que la mort près d’un rond-point nous fauche ?

ATPMP
 
Déclaration d’humour d’une petite génie de la poésie "Alexia" à Momo le clochard suite à mon roman : Momo le clochard

Je te surkiffe, un peu, beaucoup, poivrotement !
Tel quel, de ta laideur à ta beauté ; nature,
Râleur, puant, humble, et par-dessus tout, marrant,
Que plus d’un cœur, pour toi, sans doute se biture.

Tu n’es guère un savant et je m’en réjouis
Car qui, mieux qu’un fou, peut défendre leur bêtise ?
En a-t-on déjà vu des plus épanouis
Flairer cet arbrisseau qu’ils appellent cytise ?

As-tu idée, au moins, d’où te vient ton odeur
Qui me va puisque tout parle à mon angélisme ;
Je ne t’hume, et c’est vrai ! que par ta candeur
Qui me rend mes Pampers et mon je-m’en-fichisme.

Mais, ce qui me subjugue - et c’est là mon pépin -
C’est, dans tes vers profonds où j’omets la pendule,
Quand brillant je t’adore et que non pas crétin,
Par-dessous tout, divin, quand je me fais crédule.

Je n’ai rien à t’offrir à part un vieux grattoir ;
Voudrais-tu, s’il te plaît Mau, devenir ma cloche,
Me laisser partager ton carré de trottoir
Jusqu’à ce que la mort près d’un rond-point nous fauche ?

ATPMP
Bonjour Cher Momo,

On n'a plus revu la petite génie de la Poésie ,
et c'est dommage, de perdre une Plume talentueuse

Belle journée mon Arthur

Mes Bisous du matin

Paule
 
Ces deux photographies, du pêcheur de sable, sont exceptionnelles! Mon grand-père a commencé à "pêcher" le sable, grâce à ce procédé ingénieux au Port de la Madeleine, bien avant l’achat de sa drague à vapeur! Il se servait d’une longue perche en bois, à son extrémité était fixé un godet en fer percé de multiples trous. Cela permettait de récupérer la précieuse marchandise par raclage, au fond de la rivière. Inutile de vous dire, que le travail était d’une pénibilité extrême! Des wagonnets , tractés par des bœufs, amenaient le chargement à la gare de la Madeleine, où il était transvasé encore une fois à la pelle depuis le quai, puis expédié grâce à la traction vapeur dans toute la région.
Tout une histoire ancienne bien entendu!
IMG_3917.png IMG_3915.png
 
Dernière édition:
Le dragage sur le Lot! Quel dragueur ce Momo!

Voici quelques des photographies, qui témoignent de la présence de la sablière de la Madeleine, et de sa drague. Je viens de les découvrir, et cerise sur le gravier, certaines sont en couleur!
C’est à la Madeleine, que la première sablière a vu le jour. Aujourd’hui encore, le sigle de la société, arbore le lieu où l’activité a vu le jour. Mon grand-père, Rémy Marcouly, créa l’entreprise en 1920 et en fut le propriétaire jusqu’en 1946. La famille Gény a pris les commandes de l’entreprise quelques années, avant de la céder à son tour, à Monsieur Maurice Gregory bien connu des gens du pays.
L’affaire, fut ensuite longuement aux mains de Mallet, je ne sais malheureusement pas, qui en est en ce moment le propriétaire?
Le nom reste! Ainsi, un brave paysan d’un âge très avancé, et qui était à la recherche de sable, m’a abordé en me posant cette question : « La sablière Marcouly ouvre toujours ses portes le samedi matin? ».
Nous étions en 2010 !
Évidemment, les nuisances causées par ce type d’installation n’étaient pas du goût de tout le monde! Cependant, on finissait par s’habituer au bruit, et à la poussière au point d’en faire totalement abstraction,
Notre ferme, était située à une encablure des concasseurs et de la rampe, qui permettait aux gros camions de marque Saviem de vider leur lourde cargaison! Chargement qu’ils avaient effectué, à quelques lieues de là, près du point d’encrage de la drague sur la rivière.
Cette grand barge, raclait le fond de l’eau grâce à de nombreux godets crantés, le sable et les graviers étaient ensuite acheminés vers une très grande soute.
Mon ami, Monsieur Boissonade, qui ne savait pas nager, a fait office de capitaine d’eau douce barreur, durant de longues années.
Ces dragues, furent souvent la proie des grandes crues du Lot.
Ainsi, celle de mon grand-père, a fini sa carrière, si je peux m’exprimer ainsi, au-dessus de la chaussée du château de Puy Laborie, où on l’aperçoit encore!
On ne parlait pas écologie durant cette belle et glorieuse période, le Lot et les îles de la région fournissaient généreusement et gratuitement leur millénaire de richesses!
Les orpailleurs, venaient déposer leur fin tamis en forme de tapis, et lorsque l’on prenait une pierre précieuse du Lot en main, on apercevait les minuscules paillettes d’or qui la faisait briller au soleil!
Voici quelques documents, et photos qui témoignent d’un passé pas si lointain.
Les camions étaient gris, comme le gravier. IMG_3912.png IMG_3908.png IMG_3904.png IMG_3910.png IMG_3909.png IMG_3906.png IMG_3905.png
 
Les petits conseils à Momo!

C’est vérifié!
Plus vous vieillirez, et moins d’andouilles seront présents à votre enterrement.
Fini, les réflexions du style :
-T’as vu le cercueil ? Ils ne se sont pas foutus de sa gueule!
Ou : - t’as vu le monde qu’il y a?…Il n’est pas parti seul!
Alors, n’hésitez plus une seconde, restez en vie le plus longtemps possible, vous éviterez
la longue file des cons…citoyens, derrière votre funeste dépouille!
Qu’on se le dise!
 
Qu’on me mette une seule phrase d’un écrivain inconnu sous les yeux, et je saurai vous dire, si c’est un grand, ou s’il peut devenir un grand!

Le stoïcisme nous rappelle que le stress ne découle pas des événements eux-mêmes, mais de nos jugements à leur égard. En changeant notre perspective, nous pouvons changer nos réactions.

J'attends ta réponse quand tu seras réveillé de ton diner d'anniversaire, pour t'écrire en texto, qui est l'auteur, je te souris.
 
Le stoïcisme nous rappelle que le stress ne découle pas des événements eux-mêmes, mais de nos jugements à leur égard. En changeant notre perspective, nous pouvons changer nos réactions.

J'attends ta réponse quand tu seras réveillé de ton diner d'anniversaire, pour t'écrire en texto, qui est l'auteur, je te souris.
C’est exact !…mais pour changer de perspective il faut modifier son environnement !
Bises
Momo
 
Il est des plumes, qui subliment la poésie,! Elles sculptent en relief un tableau subtil, qui touche après touche, s’enrichît des détails essentiels, l’œuvre que l’on découvre alors prend vie, en éblouissant nos yeux, en captivant nos sens, puis nous immergeant dans un bain de pensées aux effluves et aux parfums envoûtants.
 
Jeunesse caverneuse, aux roches saillantes, aux ombres fantasmagoriques effrayantes, aux entrailles exiguës,et plongeantes dans l’enfer sanguinaire aux sangsues suceuses d’âmes, tu m’as enseveli vivant, sous une épaisse glaise gluante étouffant mon cœur d’enfant.
 
La poésie offre au poète un besoin d’évasion, un doux frémissement intérieur, lorsqu’il est en quête d’émotions, et de sensations fortes, elle lui permet d’exhorter ses pensées et enfin de sublimer son âme.
 
Les poètes désabusés à l’époque du romantisme, nous peignent leur jeunesse en proie au mal du siècle, lasse de la vie, avant de l’avoir vécu, ils flétrissent ainsi leurs plus nobles aspirations.