C'est un gris poisseux Qui a chassé les anges Il pollue tous les lieux Et fait couler de modernes fanges Écrasant la terre sous son poids Ouvrant les mers d'une voie Craquelant les autres mortiers Sans nulle forme de volupté Pourtant ses molécules d'acier nous unissent Il lié tout corps deux à deux Et sa quintessence rapproche nos maisons Il ouvre les regards et les yeux qui plissent Il garde à l'écart les tempêtes, les feux Les vagues, qui, pour l'homme, détruisent les saisons Il abrite les êtres qui se cachent pour vivre Les enfants qui pleurent, et les hommes ivres La nouveauté qu'il porte ensevelira nos corps Scelera nos tombeaux, sertis de pierres et d'or C'est tout ce qui sera sauvegarder dans les mémoires Et apprendra à tous nos fautes et nos déboires Il est épais comme la cuirasse du mal, et respire la confiance du Trepas