Le vieux lavoir de Thyl nous conte ses histoires, De bergers et troupeaux migrant dans les alpages, De loups errants à l'oeil de feu et dents d'ivoire, Qui faisaient remonter des peurs du fond des ages. Tout le jour l'eau murmure en coulant doucement, Elle est douce et glacée comme la neige fraiche, Meme au coeur de lété quand le soleil brulant, Etreint le promeneur à la bouche trop sèche. Il trouve ici le calme et un temps de repos, Entend des dialogues et des voix étranges, Sans savoir qui peux parler,sans comprendre les mots, Sans deviner qu'il ouit la parole d'un ange. L'eau nous parle en effet sur ce banc ombragé, Et quand trop altérés nous y venons pour boire, Et admirer au loin les sommet enneigés, Le vieux lavoir de Thyl nous conte ses histoires.