Dans un pays de cocagne,
Sur un grand plateau,
Au pied d'une montagne
S'écoule un filet d'eau.
Il naît entre deux pierres moussues,
Hésite,puis trouve sa route,
Il chemine ,serpente,ténu
Chante sous la voûte.
Petit à petit, il grossit.
Dévale, saute les cailloux,
Prend de la force, s'élargit,
Alimenté par le redoux.
Ses eaux timides
Carressent les graviers.
Elles coulent limpides,
Couchent les herbiers.
Il était ruisseau, le voila torrent.
Il bouscule tout,creuse les rives,
Emporte les arbres au courant,
Suit sa route native.
Ses eaux, s'engouffrent sous les roches.
Se cognent au fond pierreux,
Rebondissent,s'accrochent,
Aux racines des arbres noueux.
Tombent en cascades argentées,
Grondent puis se calment,
Glissent sur le radier.
Le silence fait place au vacarme.
Alors,elles s'écoulent lentement,apaisées.
Traversent de nouveaux paysages,
Apportent la vie espérée
A tous ceux du village.
La route n'est pas finie,
Demain,aujourd'jui comme hier,
Elles iront grossir la rivière.
Rejoindre la mer .......puis l'infini.
Sur un grand plateau,
Au pied d'une montagne
S'écoule un filet d'eau.
Il naît entre deux pierres moussues,
Hésite,puis trouve sa route,
Il chemine ,serpente,ténu
Chante sous la voûte.
Petit à petit, il grossit.
Dévale, saute les cailloux,
Prend de la force, s'élargit,
Alimenté par le redoux.
Ses eaux timides
Carressent les graviers.
Elles coulent limpides,
Couchent les herbiers.
Il était ruisseau, le voila torrent.
Il bouscule tout,creuse les rives,
Emporte les arbres au courant,
Suit sa route native.
Ses eaux, s'engouffrent sous les roches.
Se cognent au fond pierreux,
Rebondissent,s'accrochent,
Aux racines des arbres noueux.
Tombent en cascades argentées,
Grondent puis se calment,
Glissent sur le radier.
Le silence fait place au vacarme.
Alors,elles s'écoulent lentement,apaisées.
Traversent de nouveaux paysages,
Apportent la vie espérée
A tous ceux du village.
La route n'est pas finie,
Demain,aujourd'jui comme hier,
Elles iront grossir la rivière.
Rejoindre la mer .......puis l'infini.