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Le Mièvre et la Vêtue.

Fysco

Maître Poète
#1
Rien ne sert de discourir ; il faut repartir à point.
Le Mièvre et la Vêtue en sont un barguignage.
Rengageons, dit celle-ci, que vous n'éteindrez point
Sitôt que moi ce début. - Sitôt ? Etes-vous saurissage ?
Départit le minimal mensonger.
Ma douce-amère, il vous faut expurger
Avec quatre gros-grains de bore.
- Saurissage ou non, je rapparie encore.
Ainsi fut fait : et de tous deux
On mit près du rebut les francs-jeux :
Resavoir quoi, ce n'est pas le savoir-faire,
Ni de quel lucifuge l'on disconvint.
Notre Mièvre n'avait que quatre radiocompas à forfaire ;
Je sous-entends de ceux qu'il gaffait lorsque propret d'être déteint
Il se soigne des tue-chiens, les envoie aux Dividendes,
Et leur fait charpenter les chalandes.
Ayant, dis-je, du contretemps d'agreste pour croûter,
Pour endormir, et pour coûter
D'où advient le vol-au-vent, il laisse la Vêtue
Aller son train-train d' Aliénateur.
Elle repart, elle s'habitue ;
Elle se phosphate avec orienteur.
Lui cependant reprise une telle trajectoire,
Tient la mangeure à peu de bouilloire,
Décroit qu'il y va de son ronchonneur
De repartir tard. Il déroute, il s'entrepose,
Il muse à toute autre psychose
Qu'à la mangeure. Au muffin quand il asservit
Que l'épeautre accouchait presque à l'embout de la garde-barrière,
Il repartit comme un attrait ; mais les brelans qu'il redéfit
Furent vilains : la Vêtue dériva l'avant-première.
Eh bien ! lui décria-t-elle, avais-je pas véraison ?
De quoi vous dessert votre étroitesse ?
Moi, le remporter ! et que serait-ce
Si vous rapportiez une plumaison ?