13h30, la sonnette fait « dring-dring », j’émerge de mon coma.
Difficilement, je me lève en virant les draps, la tête dans le foie.
J’enfile mes Nike air charentaises, le pantalon est perdu, Lévisser.
Je descend doucement, j’arrive pas à sortir du placard, et motivé.
Comme décrit précédemment, je parais dans la cuisine, toute illuminée.
Un chapeau sur la tête, avec des lunettes double foyer, un nez de furet.
C’est mon propriétaire, qui courtoisement me visite, pour me prélever.
La somme du temps passé, à réparer l’évier, à revisser les poignées.
Et tout retapisser, la moquette murale, c’est vraiment tendance.
En plus ça tient chaud, et les chats y font les griffes, tout arracher.
Alors terminer le travail, murs blancs et peintures à l’eau, dessiner.
Mais mon huissier préféré, n’a pas manqué, m’en faire remontrance.
A peine le talent naissant, liberté sur le mur blanc, qu’il me sort.
"C’est chez moi, ne faîtes pas n’importe quoi" j’ai pas l’humeur.
J’ai pas de remord, quand bien même la beauté est intérieure.
En le regardant, en l’écoutant, j’ai un gros blanc, malgré l’effort.
Bref c’est inconsistant, sans but à part son argent, et ma migraine.
Et aggravante de ses onomatopées, amères et obsédantes, son bruit.
J’écourte donc la séance, sinon je vais le faire payer aussi, sans gènes.
Je lui rappelles justement, l’effondrement du mur de la chambre d’amis.
Qui est plus qu’apparent, un nid et une chauve- souris, s’y reposent.
Mais je lui parle en italique, il me parle en gras, pourvu qu’il n’explose.
De migraine latérale, elle en devient bicéphale, j’ai eu plus que ma dose.
Je lui rappelle notre autorisation de prélèvement, on attend qu’il ose.
Venir voir plus sereinement, notre belle, notre magnifique alcôve.
Car si pour lui ce n’était qu’argent, pour nous c’est là qu’on se love.
Et si on y met nos débats, nos couleurs et nos chants, ses livres, son chat.
Mes livres, mon chat, pour les faire entendre, on ne fait pas de dégâts.
Difficilement, je me lève en virant les draps, la tête dans le foie.
J’enfile mes Nike air charentaises, le pantalon est perdu, Lévisser.
Je descend doucement, j’arrive pas à sortir du placard, et motivé.
Comme décrit précédemment, je parais dans la cuisine, toute illuminée.
Un chapeau sur la tête, avec des lunettes double foyer, un nez de furet.
C’est mon propriétaire, qui courtoisement me visite, pour me prélever.
La somme du temps passé, à réparer l’évier, à revisser les poignées.
Et tout retapisser, la moquette murale, c’est vraiment tendance.
En plus ça tient chaud, et les chats y font les griffes, tout arracher.
Alors terminer le travail, murs blancs et peintures à l’eau, dessiner.
Mais mon huissier préféré, n’a pas manqué, m’en faire remontrance.
A peine le talent naissant, liberté sur le mur blanc, qu’il me sort.
"C’est chez moi, ne faîtes pas n’importe quoi" j’ai pas l’humeur.
J’ai pas de remord, quand bien même la beauté est intérieure.
En le regardant, en l’écoutant, j’ai un gros blanc, malgré l’effort.
Bref c’est inconsistant, sans but à part son argent, et ma migraine.
Et aggravante de ses onomatopées, amères et obsédantes, son bruit.
J’écourte donc la séance, sinon je vais le faire payer aussi, sans gènes.
Je lui rappelles justement, l’effondrement du mur de la chambre d’amis.
Qui est plus qu’apparent, un nid et une chauve- souris, s’y reposent.
Mais je lui parle en italique, il me parle en gras, pourvu qu’il n’explose.
De migraine latérale, elle en devient bicéphale, j’ai eu plus que ma dose.
Je lui rappelle notre autorisation de prélèvement, on attend qu’il ose.
Venir voir plus sereinement, notre belle, notre magnifique alcôve.
Car si pour lui ce n’était qu’argent, pour nous c’est là qu’on se love.
Et si on y met nos débats, nos couleurs et nos chants, ses livres, son chat.
Mes livres, mon chat, pour les faire entendre, on ne fait pas de dégâts.
