Il était une fois…
Dans le secret d’une nuit d’hiver, enlacé par le silence et le froid,
Le cœur de notre nature, la mère, fabrique le destin du monde des rois.
Les nuages blancs se déplacent doucement
En leurs seins naissent les flocons de neiges.
Chacun d’eux imprégnés du doux scintillement
Des âmes du monde formant un long cortège.
Une à une elles plongent dans le vide
Tapissant le sol de la terre de pureté.
Elles forment de notre monde les rides
Cherchant à nous ensorceler.
Mais, au milieu de toutes ces perles rondes
Se cache l’esprit d’une petite fille.
Elle souhaite devenir autre chose qu’une onde
Recevoir le souffle de la vie.
Sa chute est douce, elle croise les vents,
Elle a le temps de discuter avec eux.
« Que veux tu petit flocon ? demandent -ils doucement,
Être neige, tu n’es pas heureux ? »
L’esprit de la fille…
« Non, je veux être une petite fille,
Courir et être aimée.
Je veux vivre et pousser des cris
Au sein d’une famille, me sentir protégée ».
« Je veux danser tendrement dans les bras de mes parents,
Les sentir m’aimer et me cajoler.
Je suis froide et mon corps transparent
Alors que je prie pour devenir une fille aimée ».
Le vent…
« J’ai le pouvoir de te rendre enfant,
De te faire vivre dans le monde des humains.
Tu auras ta place dans les bras de tes parents,
Ainsi, tu vivras heureuse main dans la main ».
L’esprit de la fille…
« Mais qui es tu, toi le vent ?
Tu souffles sur la terre depuis tellement d’années.
Pourquoi me donnes- tu une vie d’enfant ?
Alors que je ne suis qu’un esprit du passé ? ».
Le vent…
« Je suis les quatre vents de la terre,
Le soleil haut dans le ciel.
Je suis de cette nature la mère,
Et vous, mes enfants, êtes mes prunelles ».
« Soit heureuse dans ce monde petit flocon.
Profites de chaque instant de cette vie.
Aime les gens sans raison
Je souhaite que la vie te sourit ».
Le souffle du vent transporta le flocon sur la terre,
Cette année là, une petite fille vît le jour.
Par chance, ce flocon j’en suis le père,
Et chaque jour je la couvre d’amour.
Ainsi, tous les ans à l’approche de Noël,
Des milliers de flocons se transforment en enfants.
Lorsque la neige recouvre le terre d’un manteau de gèle,
Nous humains, nous nous transformons en parents.
Dans le secret d’une nuit d’hiver, enlacé par le silence et le froid,
Le cœur de notre nature, la mère, fabrique le destin du monde des rois.
Les nuages blancs se déplacent doucement
En leurs seins naissent les flocons de neiges.
Chacun d’eux imprégnés du doux scintillement
Des âmes du monde formant un long cortège.
Une à une elles plongent dans le vide
Tapissant le sol de la terre de pureté.
Elles forment de notre monde les rides
Cherchant à nous ensorceler.
Mais, au milieu de toutes ces perles rondes
Se cache l’esprit d’une petite fille.
Elle souhaite devenir autre chose qu’une onde
Recevoir le souffle de la vie.
Sa chute est douce, elle croise les vents,
Elle a le temps de discuter avec eux.
« Que veux tu petit flocon ? demandent -ils doucement,
Être neige, tu n’es pas heureux ? »
L’esprit de la fille…
« Non, je veux être une petite fille,
Courir et être aimée.
Je veux vivre et pousser des cris
Au sein d’une famille, me sentir protégée ».
« Je veux danser tendrement dans les bras de mes parents,
Les sentir m’aimer et me cajoler.
Je suis froide et mon corps transparent
Alors que je prie pour devenir une fille aimée ».
Le vent…
« J’ai le pouvoir de te rendre enfant,
De te faire vivre dans le monde des humains.
Tu auras ta place dans les bras de tes parents,
Ainsi, tu vivras heureuse main dans la main ».
L’esprit de la fille…
« Mais qui es tu, toi le vent ?
Tu souffles sur la terre depuis tellement d’années.
Pourquoi me donnes- tu une vie d’enfant ?
Alors que je ne suis qu’un esprit du passé ? ».
Le vent…
« Je suis les quatre vents de la terre,
Le soleil haut dans le ciel.
Je suis de cette nature la mère,
Et vous, mes enfants, êtes mes prunelles ».
« Soit heureuse dans ce monde petit flocon.
Profites de chaque instant de cette vie.
Aime les gens sans raison
Je souhaite que la vie te sourit ».
Le souffle du vent transporta le flocon sur la terre,
Cette année là, une petite fille vît le jour.
Par chance, ce flocon j’en suis le père,
Et chaque jour je la couvre d’amour.
Ainsi, tous les ans à l’approche de Noël,
Des milliers de flocons se transforment en enfants.
Lorsque la neige recouvre le terre d’un manteau de gèle,
Nous humains, nous nous transformons en parents.
Trop beau
