Aux souvenirs perdus
Et à mes yeux qui ne voient plus
Plus rien de ce monde noirci
Par les fumées dégagées de ces corps aigris
Que l'on incinère par milliers
Aux gens qui ne croient plus
Aux jeunes qui ne partagent plus
Ni les moments d'Amour
Ni les moments tout court
Aux vieux qui meurent tranquilles
Squeletiques et fragiles
Assis sur les fossiles de leurs enfants pourris
Pourris par le temps, par la crasse
Pourris, plus de place
A ces hommes dits "libérés"
Devenus esclaves, forcenés
De ces vices et habitudes
De la vie qui les mène
Vers le noir chemin de la solitude
Où ils se verront faire fracasser la tête
A coups de pierres
Et à coups de pelles
Plus d'espace
Plus de place
Il faut se débarrasser de tous ces corps
Pour pouvoir bâtir plus tard encore
Un nouveau monde de monstres.
(Novembre 1982)
Et à mes yeux qui ne voient plus
Plus rien de ce monde noirci
Par les fumées dégagées de ces corps aigris
Que l'on incinère par milliers
Aux gens qui ne croient plus
Aux jeunes qui ne partagent plus
Ni les moments d'Amour
Ni les moments tout court
Aux vieux qui meurent tranquilles
Squeletiques et fragiles
Assis sur les fossiles de leurs enfants pourris
Pourris par le temps, par la crasse
Pourris, plus de place
A ces hommes dits "libérés"
Devenus esclaves, forcenés
De ces vices et habitudes
De la vie qui les mène
Vers le noir chemin de la solitude
Où ils se verront faire fracasser la tête
A coups de pierres
Et à coups de pelles
Plus d'espace
Plus de place
Il faut se débarrasser de tous ces corps
Pour pouvoir bâtir plus tard encore
Un nouveau monde de monstres.
(Novembre 1982)