Le chant de la mer.
Un frais soleil se lève
Là-haut sur la falaise
Une nonne nue immobile
Assise sur le calvaire
Contemple la scène
Jusqu’au-delà de l’horizon
La mer s’est retirée
Désertant la grande plage
Une chorale de femmes habillées de noir
Les pieds nus sur le sable
Entonne une oraison
C’est le chant de la mer
Qui tourmente les âmes damnées en enfer
De ceux qui périrent, ici, naguère
Une magnifique créature
Enveloppée d’un voile blanc
Danse face au cadavre décomposé d’une enfant
Qui tient en laisse un goéland
La folle désarticulée
Se frappe la tête sur les rochers.
Se relève et sourit
De ses lèvres violacées
Elle distribue au vent ses baisers
Loïc ROUSSELOT
Un frais soleil se lève
Là-haut sur la falaise
Une nonne nue immobile
Assise sur le calvaire
Contemple la scène
Jusqu’au-delà de l’horizon
La mer s’est retirée
Désertant la grande plage
Une chorale de femmes habillées de noir
Les pieds nus sur le sable
Entonne une oraison
C’est le chant de la mer
Qui tourmente les âmes damnées en enfer
De ceux qui périrent, ici, naguère
Une magnifique créature
Enveloppée d’un voile blanc
Danse face au cadavre décomposé d’une enfant
Qui tient en laisse un goéland
La folle désarticulée
Se frappe la tête sur les rochers.
Se relève et sourit
De ses lèvres violacées
Elle distribue au vent ses baisers
Loïc ROUSSELOT