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Le bûcheron

Goeth

Nouveau poète
#1
Les couleurs hurlent dans le ciel
Et la lumière est là,
Partout,
Pour tout
Et pour tous,
Et l'horreur se cache
Aux côtés de certaines vaches,
Et elle crache,
Et elle donne une hache au bûcheron,
Un arbre est dans les parages,
Mais lui aussi se cache.

L'arbre sort de sa cache,
Une pierre pourtant grossière et visible,
Fait tomber l'arbre à terre,
Munie de cette hache divine,
Offerte par l'horreur,
Le bûcheron arrive,
Et l'arbre hurle,
Et ses feuilles tremblent,
Et ses branches se raidissent,
Et le bucheron frappe de sa hache,
Et il ne mâche pas ses mots le bûcheron,
Non,
Il ne les mâche point,
Et pour rien au monde
L'arbre ne demande graçe
L'arbre se contente de hurler,
C'est tout.

Sève rougeâtre en ébullition,
Bûcheron au plaisir sans faille,
Et l'horreur,
De trés loin,
Riant sur la paille d'une vieille cabane
Jonchant des crânes illustres
De jeunes poètes,
Vieillis déjà
Par dame noir à quatre lettres,
C'est une scène inoubliable,
Celle d'un arbre rongé par l'horreur
Et détruit par un bucheron bienheureux,
Et à ce spectacle
Haut en ternes couleurs,
La mort,
Immobile et tranquille
Attend au point du jour,
Le bûcheron aussi est au programme,
Et son ange l'horreur se prépare déjà,
Bûcheron,
À ton tour.