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L'amour en liberté

Madame Maud

Maître Poète
#1
L’amour en liberté.

Je vous définis tout d’abord ce que j’observe de l’amour. Un sentiment entier et immédiat qui ne souffre aucune impatience, aucune exigence. Il est volatil et énergisant. Il donne une intense sensation d’exister et se caractérise par le don de soi. Il n’a ni heure, ni jour, ni lieu. Il rend le moment intense et authentique, fait d’un baiser un éden et d’un simple sourire une basilique. Il déguise un timide en bavard et un bavard en muet. La gaieté, la joie et toutes leurs cousines l’éclairent d’une magie inédite. Chacun met son âme en jeu sans hésitation et se damnerait pour un infime extrait de cette émotion.

Venons-en à son caractère éphémère. J’entends déjà les contestations et je répondrai simplement qu’il n’ait pas une vérité qui ne puisse être démentie. Ainsi si leur énergie veut s’y consacrer je n’objecterais pas.

Tout a une limite, tout a une fin : les vies, les astres, les saisons. L’amour éros n’y échappe pas. Pourquoi avoir peur de sa terminaison ? Comment reprocher son achèvement en allant jusqu’à nier qu’il eut existé ? Cela reviendrait à réfuter qu’un mort est bien né ! Quelle est cette ombre qui empêche l’amour de se lasser naturellement, de s’étioler, de s’éteindre définitivement ? La flamme n’a donc jamais été avant sa dernière lumière ?

Ces craintes enferment l’amour à double tour, elles le consignent comme une bouteille que l’on se devrait de ramener à l’épicier. Elles le privent de liberté. L’amour ne sait pas vivre sans elle ! Il n’a pas de loi, pas de dieu, pas de passé, pas d’avenir. Il est puis s’échappe pour ne laisser que de merveilleux souvenirs. Fermez les yeux, vous sentez comme il est là et ce n’est déjà plus lui. Furtif il s’est enfui. Ce qui reste est juste son image, sa photo, son instantané, un instant tanné.

Les amours Philia et Agapé sont beaucoup moins capricieux. Ils veulent peu. L’amitié demande tout au plus une présence, une écoute, elle est lente et tolérante. Voilà pourquoi, toute une vie elle peut durer. Elle se nourrit d’estime et de reconnaissance. À l’adolescence, Elle exige comme une passion mais dénuée de sexe. Puis à l’âge mûr, elle soutient, assagi, rassure et épaule doucement, fidèlement comme une maman.

L’Agapé lui, le bel universel, est rarement fréquenté. Il est le fruit d’une sagesse déraisonnable ou d’un désordre raisonné. Il erre dans les pensées philosophiques, les ouvrages religieux ou l’esprit des Tibétains. Il donne aux pauvres, pardonne aux riches, comprend l’assassin et console la victime. Il sait parler le papillon, le buisson, le vent et la pluie. Il chiffonne le névrosé et traumatise le pervers. Il donne la main à une vieille et essuie la larme du chérubin. Il nous habite nourrisson et vole en éclat à la maturité. Certains ont la chance de le retrouver mais beaucoup ne le reverront jamais.

Alors cet amour Éros, je le regarde amusée, le vis profondément, le ressens intensément. Il se pose sans prévenir sur une tête brune, blonde ou dénudée. Les grises, il s’en méfie à présent, il a été très blessé. Puis lorsque je le sens filer, je le salue pour l’étourderie absolue, je le remercie pour les instants d’infini et le félicite de son immunité. Ainsi, lui et moi, savons qu’une nouvelle rencontre est promise. Et si le grand vient un jour frapper à ma porte, je ne la refermerais jamais, il lui sera toujours permis de circuler.

Certains le veulent charpentier ou maçon. « Il doit construire « disent-ils ! Je les laisse donc faire avec leur parpaings pendant que je me sens allégée et pleine d’entrain.

Madame Maud
 
#2
bravo ..
L’amour en liberté.

Je vous définis tout d’abord ce que j’observe de l’amour. Un sentiment entier et immédiat qui ne souffre aucune impatience, aucune exigence. Il est volatil et énergisant. Il donne une intense sensation d’exister et se caractérise par le don de soi. Il n’a ni heure, ni jour, ni lieu. Il rend le moment intense et authentique, fait d’un baiser un éden et d’un simple sourire une basilique. Il déguise un timide en bavard et un bavard en muet. La gaieté, la joie et toutes leurs cousines l’éclairent d’une magie inédite. Chacun met son âme en jeu sans hésitation et se damnerait pour un infime extrait de cette émotion.

Venons-en à son caractère éphémère. J’entends déjà les contestations et je répondrai simplement qu’il n’ait pas une vérité qui ne puisse être démentie. Ainsi si leur énergie veut s’y consacrer je n’objecterais pas.

Tout a une limite, tout a une fin : les vies, les astres, les saisons. L’amour éros n’y échappe pas. Pourquoi avoir peur de sa terminaison ? Comment reprocher son achèvement en allant jusqu’à nier qu’il eut existé ? Cela reviendrait à réfuter qu’un mort est bien né ! Quelle est cette ombre qui empêche l’amour de se lasser naturellement, de s’étioler, de s’éteindre définitivement ? La flamme n’a donc jamais été avant sa dernière lumière ?

Ces craintes enferment l’amour à double tour, elles le consignent comme une bouteille que l’on se devrait de ramener à l’épicier. Elles le privent de liberté. L’amour ne sait pas vivre sans elle ! Il n’a pas de loi, pas de dieu, pas de passé, pas d’avenir. Il est puis s’échappe pour ne laisser que de merveilleux souvenirs. Fermez les yeux, vous sentez comme il est là et ce n’est déjà plus lui. Furtif il s’est enfui. Ce qui reste est juste son image, sa photo, son instantané, un instant tanné.

Les amours Philia et Agapé sont beaucoup moins capricieux. Ils veulent peu. L’amitié demande tout au plus une présence, une écoute, elle est lente et tolérante. Voilà pourquoi, toute une vie elle peut durer. Elle se nourrit d’estime et de reconnaissance. À l’adolescence, Elle exige comme une passion mais dénuée de sexe. Puis à l’âge mûr, elle soutient, assagi, rassure et épaule doucement, fidèlement comme une maman.

L’Agapé lui, le bel universel, est rarement fréquenté. Il est le fruit d’une sagesse déraisonnable ou d’un désordre raisonné. Il erre dans les pensées philosophiques, les ouvrages religieux ou l’esprit des Tibétains. Il donne aux pauvres, pardonne aux riches, comprend l’assassin et console la victime. Il sait parler le papillon, le buisson, le vent et la pluie. Il chiffonne le névrosé et traumatise le pervers. Il donne la main à une vieille et essuie la larme du chérubin. Il nous habite nourrisson et vole en éclat à la maturité. Certains ont la chance de le retrouver mais beaucoup ne le reverront jamais.

Alors cet amour Éros, je le regarde amusée, le vis profondément, le ressens intensément. Il se pose sans prévenir sur une tête brune, blonde ou dénudée. Les grises, il s’en méfie à présent, il a été très blessé. Puis lorsque je le sens filer, je le salue pour l’étourderie absolue, je le remercie pour les instants d’infini et le félicite de son immunité. Ainsi, lui et moi, savons qu’une nouvelle rencontre est promise. Et si le grand vient un jour frapper à ma porte, je ne la refermerais jamais, il lui sera toujours permis de circuler.

Certains le veulent charpentier ou maçon. « Il doit construire « disent-ils ! Je les laisse donc faire avec leur parpaings pendant que je me sens allégée et pleine d’entrain.

Madame Maud
Bravo...tu as fais le tour de l'amour dans toutes ses approches ,a chacun de s'y trouver,l'amour est mystérieuse aussi,elle n'as pas de règles ou de posologie; l'amour naît comme un enfant désirée ou pas!
mais elle naît !l'amour est une stupéfaction ,elle n'as pas d’itinéraires,on peut pas l'attendre dans un coin, l'amitié est une forme d'amour et des plus commun et fort,mais parfois l'amour, le vrai est improbable , irrationnel,et surtout profond, une complicité, une affinité,une dualité,une rivalité , elle puise dans des histoires a en dormir debout ce qui est sensé les séparés , les réunis encore plus fort qu'avant, l'amour germe parfois dans la haine, elle préféré jouer avec le feu!!! elle n'est"naît" que plus belle!!!l'amour est un don de dieu , un partage
l'amour est féroce , sincère, dans sa véracité
l'amour est lumière,et nous sommes ses lucioles attiraient par des lanternes lumineuses et artificiels , nos esprits aiment croire et nos plumes s'emportent derrière l’imaginaire a la rencontre de cette muse qui nourrit la romance et la poésie, tandis que l'amour se vit simplement,merveilleusement,miraculeusement dans la vrai vie , tellement de grandes histoires d'amours qui ne seront pas racontés dans des livres ou poèmes, des miracles de la vie, l'amour est emprunt de la vie , enfin j’imagine!!!
l'amour n'est pas un leurre
pour Madame Maud, merci
 

Madame Maud

Maître Poète
#4
bravo ..

Bravo...tu as fais le tour de l'amour dans toutes ses approches ,a chacun de s'y trouver,l'amour est mystérieuse aussi,elle n'as pas de règles ou de posologie; l'amour naît comme un enfant désirée ou pas!
mais elle naît !l'amour est une stupéfaction ,elle n'as pas d’itinéraires,on peut pas l'attendre dans un coin, l'amitié est une forme d'amour et des plus commun et fort,mais parfois l'amour, le vrai est improbable , irrationnel,et surtout profond, une complicité, une affinité,une dualité,une rivalité , elle puise dans des histoires a en dormir debout ce qui est sensé les séparés , les réunis encore plus fort qu'avant, l'amour germe parfois dans la haine, elle préféré jouer avec le feu!!! elle n'est"naît" que plus belle!!!l'amour est un don de dieu , un partage
l'amour est féroce , sincère, dans sa véracité
l'amour est lumière,et nous sommes ses lucioles attiraient par des lanternes lumineuses et artificiels , nos esprits aiment croire et nos plumes s'emportent derrière l’imaginaire a la rencontre de cette muse qui nourrit la romance et la poésie, tandis que l'amour se vit simplement,merveilleusement,miraculeusement dans la vrai vie , tellement de grandes histoires d'amours qui ne seront pas racontés dans des livres ou poèmes, des miracles de la vie, l'amour est emprunt de la vie , enfin j’imagine!!!
l'amour n'est pas un leurre
pour Madame Maud, merci

Merci beaucoup et ton commentaire prose également. Ah l'amour nous en disserterons jusqu'à la nuit des temps. Ainsi je pourrais lire tous les ouvrages sur le chocolat que je n'en connaîtrais toujours pas la saveur sans l'avoir un jour goûter.
Bonne fin de journée
 

janu

Maître Poète
#6
Vous dites très justement que "l'amour se caractérise par le don de soi" et à partir de là, je suis mon idée : l'amour c'est l'autre...
quelle que soit sa forme.... tout lasse même si ne casse pas; avec le temps il y a bien "érosion" mais s'il était vrai, s'il était pur
on peut conserver encore le sien ( ou son amitié ) à sens unique. Si l'on parle d'amour charnel je ne discute plus, je vous lis, je hoche la tête
et j'approuve. Autant de talent pour disserter que pour poétiser...
Avec mes respects et amitiés
Jan
 

iboujo

Maître Poète
#7
Et bien Momaud tu m'as coupè la sifflet...je te suis à 500 pour cent...

que puis je rajouter..?
je suis d'accord et pour l'Amour et pour l'Amitié .
Philia ,Agape et Eros sont à ton rendez vous ...
un cours magistral que tu fais là. l'enseignante n'est pas loin,
disserter voir philosopher sur des thèmes récurrents,c'est bien bob
bisous jj
 

Madame Maud

Maître Poète
#8
Vous dites très justement que "l'amour se caractérise par le don de soi" et à partir de là, je suis mon idée : l'amour c'est l'autre...
quelle que soit sa forme.... tout lasse même si ne casse pas; avec le temps il y a bien "érosion" mais s'il était vrai, s'il était pur
on peut conserver encore le sien ( ou son amitié ) à sens unique. Si l'on parle d'amour charnel je ne discute plus, je vous lis, je hoche la tête
et j'approuve. Autant de talent pour disserter que pour poétiser...
Avec mes respects et amitiés
Jan
Jan humblement merci, vous me taxer d'un talent pour lequel je n'ai aucun mérite, mes lectures motivent mon analyse et mon point de vue n'est que le mien. Et j'avoue que le partager est un de mes plus grand plaisir ! Je prends sans aucune hésitation vos respects et vos amitiés.
Excellent dimanche à vous et à ceux qui vous sont chers.
 

Madame Maud

Maître Poète
#9
Et bien Momaud tu m'as coupè la sifflet...je te suis à 500 pour cent...

que puis je rajouter..?
je suis d'accord et pour l'Amour et pour l'Amitié .
Philia ,Agape et Eros sont à ton rendez vous ...
un cours magistral que tu fais là. l'enseignante n'est pas loin,
disserter voir philosopher sur des thèmes récurrents,c'est bien bob
bisous jj
Merci Jojo, si tu es la même que moi pour te couper le sifflet il en faut alors je prends cela comme un enooooorme compliment et donc je te fais en retour un enooooorme bisou.
Enseigner l'amour, quel joli dessein, je serai ton assistante et je ne sais pourquoi mais je soupçonne que nos anciens élèves reviendraient souvent nous rendre visite.....

Que la vie te mène doucement chaque jour vers ce que tu préfères.
Bon Dimanche !
 

JPdeLille

Maître Poète
#10
Pour une fois, la langue française est mise en défaut par son imprécision... Vous faites bien de préciser la variété de formes que recouvre le "simple" mot d'amour... Il y en a tant, sans compter toutes celles que chacun est libre d'inventer.
Votre érudition et votre réflexion profonde nous soumettent à la question, en douceur toutefois
Stimulant pour la nôtre
J'aime...
 
Dernière édition:

Madame Maud

Maître Poète
#11
Pour une fois, la langue française est mise en défaut par son imprécision... Vous faites bien de préciser la variété de formes que recouvre le "simple" mot d'amour... Il y en a tant, sans compter toutes celles que chacun est libre d'inventer.
Votre érudition et votre réflexion profonde nous soumettent à la question, en douceur toutefois
Stimulant pour la nôtre
J'aime...
se poser la question, c’est y répondre. — (Annales de l’Assemblée nationale, 1876).
C'est un peu ainsi que cette réflexion est née, aidée d'un Frédéric Lénoir brillant et si agreable à lire.
Votre remarque me touche particulièrement, vous dont la culture m'enrichie discrètement mais assurément.
Plein, des wagons entiers de baisers amicaux.
 

Philaly

Maître Poète
#12
Subjuguée par la qualité de cet écrit, la profondeur des pensées, arguments présentés.... C'est vraiment puissant.

Je post, ici le fruit de mes recherches, lorsque je me cherchais moi-même il y quelques années...

Tout se résume à …
Il ne parle pas. Ne s’explique pas. Ne se voit pas et est encore moins palpable. Sa dimension ne peut se contenir dans le mot qui le définit, et il n’existe pas de mots qui le qualifient avec justesse.
Humainement, on ne saisit pas toujours le pourquoi, le comment ni le sens de son existence.
Il n’a pas de limites quantifiables et il n’existe pas de modèle standard. Il n’est pas inconnu, ce n’est pas non plus un mystère ni un mythe.
Il existe dans sa réelle personnification en actes, passions et euphories sentimentales.
Il est bien plus que des mots et des concepts. Il va au-delà des théories et démonstrations abstraites.
Il est supérieur au désir humain d’égoïsme social, reliant des ponts entre les impasses et l’impossible.
Il n’a pas d’odeur ni de couleur, pourtant avec lui tout est fragrance, on voit la vie en rose et, même quand il fait gris, le ciel est toujours bleu.
Tel un arc-en-ciel, il possède en lui tous les dégradés de couleurs mais en son absence ne laisse apercevoir que la grisaille. Sans lui, on ne voit pas en couleur. Tout devient fade, insipide.
Il peut tout et l’impossible .Il est capable de tout…sauf rien.
C’est la seule chose qui est réelle et cohérente dans son essence. Une fois qu’il nous a touché, que nous l’avons senti, plus rien n’est pareil, plus rien n’est vraiment concret, plus rien n’est plausible ni prévisible. Il faut alors, simplement le permettre et le rendre possible dans tous ses champs d’action.
Il est présent dans nos vies sous bien des formes, quand bien même nous ne le sentons pas car il est inné!



Sous sa forme Agape, superlative, il est divin, altruiste. Il nous conduit au dévouement, au sacrifice. Il est don de soi.
Sous sa forme Storgê , il se décline en famille. Il est tendresse, douceur, partage, mais aussi tension : tendre vers l'autre, être à l’écoute, attentionné.
Sous sa forme Phillia il allie désir et raison : on sait vivre “libres ensemble”, s’apprécie, se respecte, mais on ne s’appartient pas. Il est attachement. C’est l’expression même de l’amitié.
Lorsqu’il unit deux êtres, Il ne prévient pas. Il surgit au détour d’une rencontre et s’installe. Dans sa forme Eros, Il se reconnaît intimement car il fait battre le cœur en chamade et met tous les sens en éveil. Il est manque et désir des sens.
Nous restons subjugués et à sa merci. Notre vie ne tourne qu’autour de lui et nous suivons sa trajectoire.
Nous agissons avec lui parfois avec inconscience, mais conscients que nous désirons vivre avec lui pour toujours.
Sa grandeur que nous nions bien souvent, nous rend vulnérables et dans sa forme passionnelle, nous rend fous.



Bien qu’il puisse causer une douleur vive, profonde et nous mener à la folie ; sans lui, nous ne saurions vivre. Tout au plus, nous survivrions jour après jour sans expression de sentiments envers les êtres et les choses et sans l’éclat naturel qu’ils possèdent lorsqu’ils sont aimés, parce que, s’il n’existait pas, il n’y aurait pas de raison d’aimer.
La douleur qu’il nous inflige quelquefois, n’est qu’un bonus de sagesse qui nous permet de nous sentir réellement vivants et d’avancer à condition de renoncer à regarder derrière soi. Ce serait absurde de vivre sans lui juste parce que nous ne comprenons pas parfaitement son sens.
Nous savons simplement que cette sensation- exclusivement intime et personnelle- nous fait sourire, nous fait vouloir, nous fait donner, nous fait tenter, nous fait pouvoir, nous aide à ne pas renoncer quand tout autour de nous nous a fait perdre l’envie, il nous fait nous sentir heureux, même si nous ne savons pas explicitement l’exprimer. Il se lit sur notre visage, trahit nos gestes.
Nous prenons conscience de sa présence au moment fatidique où nous le Sentons.



Il nous prend à la gorge et la resserre par le noeud qu’il forme.
Etourdis d’enchantement, nous nous prosternons devant lui, le temps s’arrête au cours de ce moment visuel où tout semble infiniment petit face à ce que nous ressentons, nous remettons tout en question, jusqu’au but même de notre existence, si nous n’étions pas habités par lui.
Il est étrange et contradictoire. Il nous transforme. Nous nous sentons étrangers à nous-mêmes, méconnaissables au regard du reflet de notre miroir intérieur.
Il nous fait nous sentir renouvelés, pleins d’énergie, de projets. Nous ne sommes plus tout à fait nous-mêmes. Mais c’est sûr, il nous rend meilleurs. Il nous donne le sentiment de force, confiance et de beauté. Il nous fait positiver, espérer, croire.
Mais nous sommes fragiles en sa présence ; tristes et vides sans lui. Il est ténébreux lorsqu’il emprunte un chemin de non retour. Il devient terne en nous rendant tristes, il est puissant voire dangereux parce qu’il contrôle nos actes.
Impartial, il ne fait pas de distinctions ethniques et sociales.
Indubitablement, il est trop bon pour être nié, pour être ignoré. Il est infiniment savoureux même dans son imperfection, pour le laisser vide de sens.
Pour lui, nous faisons tout, sans lui nous ne sommes rien.
Il ne sert à rien de trouver des mots complexes et recherchés pour tenter de l’exprimer. Il est la complexe expression de la simplicité traduite en sentiments et en actes. C’est sa déconcertante simplicité qui nous rend complexes devant cette force indéfinissable.



Inutile à notre échelle humaine, d’essayer de comprendre ou questionner, et encore moins tenter de l’expliquer sous forme de phrases qui le dénuerait de son véritable sens.
Et pour cause ! Sa définition est d’origine divine et son essence sacrée.il est sublime.
Nous ne pouvons que le sentir et le vivre. Il n’existe pas d’autre façon de vivre avec lui, et, sans lui, il n’est pas possible de connaître la plénitude du bonheur.
Il est le fou et le sage à la fois.



Lui, à la 1ère personne, à la 1ère place, sous toutes ses formes et dans tous ses états,
Lui, qu’on appelle : AMOUR.
Tout se résume à Aimer et Etre Aimé.



philaly- JUIN 2012
 
#13
Subjuguée par la qualité de cet écrit, la profondeur des pensées, arguments présentés.... C'est vraiment puissant.

Je post, ici le fruit de mes recherches, lorsque je me cherchais moi-même il y quelques années...

Tout se résume à …
Il ne parle pas. Ne s’explique pas. Ne se voit pas et est encore moins palpable. Sa dimension ne peut se contenir dans le mot qui le définit, et il n’existe pas de mots qui le qualifient avec justesse.
Humainement, on ne saisit pas toujours le pourquoi, le comment ni le sens de son existence.
Il n’a pas de limites quantifiables et il n’existe pas de modèle standard. Il n’est pas inconnu, ce n’est pas non plus un mystère ni un mythe.
Il existe dans sa réelle personnification en actes, passions et euphories sentimentales.
Il est bien plus que des mots et des concepts. Il va au-delà des théories et démonstrations abstraites.
Il est supérieur au désir humain d’égoïsme social, reliant des ponts entre les impasses et l’impossible.
Il n’a pas d’odeur ni de couleur, pourtant avec lui tout est fragrance, on voit la vie en rose et, même quand il fait gris, le ciel est toujours bleu.
Tel un arc-en-ciel, il possède en lui tous les dégradés de couleurs mais en son absence ne laisse apercevoir que la grisaille. Sans lui, on ne voit pas en couleur. Tout devient fade, insipide.
Il peut tout et l’impossible .Il est capable de tout…sauf rien.
C’est la seule chose qui est réelle et cohérente dans son essence. Une fois qu’il nous a touché, que nous l’avons senti, plus rien n’est pareil, plus rien n’est vraiment concret, plus rien n’est plausible ni prévisible. Il faut alors, simplement le permettre et le rendre possible dans tous ses champs d’action.
Il est présent dans nos vies sous bien des formes, quand bien même nous ne le sentons pas car il est inné!



Sous sa forme Agape, superlative, il est divin, altruiste. Il nous conduit au dévouement, au sacrifice. Il est don de soi.
Sous sa forme Storgê , il se décline en famille. Il est tendresse, douceur, partage, mais aussi tension : tendre vers l'autre, être à l’écoute, attentionné.
Sous sa forme Phillia il allie désir et raison : on sait vivre “libres ensemble”, s’apprécie, se respecte, mais on ne s’appartient pas. Il est attachement. C’est l’expression même de l’amitié.
Lorsqu’il unit deux êtres, Il ne prévient pas. Il surgit au détour d’une rencontre et s’installe. Dans sa forme Eros, Il se reconnaît intimement car il fait battre le cœur en chamade et met tous les sens en éveil. Il est manque et désir des sens.
Nous restons subjugués et à sa merci. Notre vie ne tourne qu’autour de lui et nous suivons sa trajectoire.
Nous agissons avec lui parfois avec inconscience, mais conscients que nous désirons vivre avec lui pour toujours.
Sa grandeur que nous nions bien souvent, nous rend vulnérables et dans sa forme passionnelle, nous rend fous.



Bien qu’il puisse causer une douleur vive, profonde et nous mener à la folie ; sans lui, nous ne saurions vivre. Tout au plus, nous survivrions jour après jour sans expression de sentiments envers les êtres et les choses et sans l’éclat naturel qu’ils possèdent lorsqu’ils sont aimés, parce que, s’il n’existait pas, il n’y aurait pas de raison d’aimer.
La douleur qu’il nous inflige quelquefois, n’est qu’un bonus de sagesse qui nous permet de nous sentir réellement vivants et d’avancer à condition de renoncer à regarder derrière soi. Ce serait absurde de vivre sans lui juste parce que nous ne comprenons pas parfaitement son sens.
Nous savons simplement que cette sensation- exclusivement intime et personnelle- nous fait sourire, nous fait vouloir, nous fait donner, nous fait tenter, nous fait pouvoir, nous aide à ne pas renoncer quand tout autour de nous nous a fait perdre l’envie, il nous fait nous sentir heureux, même si nous ne savons pas explicitement l’exprimer. Il se lit sur notre visage, trahit nos gestes.
Nous prenons conscience de sa présence au moment fatidique où nous le Sentons.



Il nous prend à la gorge et la resserre par le noeud qu’il forme.
Etourdis d’enchantement, nous nous prosternons devant lui, le temps s’arrête au cours de ce moment visuel où tout semble infiniment petit face à ce que nous ressentons, nous remettons tout en question, jusqu’au but même de notre existence, si nous n’étions pas habités par lui.
Il est étrange et contradictoire. Il nous transforme. Nous nous sentons étrangers à nous-mêmes, méconnaissables au regard du reflet de notre miroir intérieur.
Il nous fait nous sentir renouvelés, pleins d’énergie, de projets. Nous ne sommes plus tout à fait nous-mêmes. Mais c’est sûr, il nous rend meilleurs. Il nous donne le sentiment de force, confiance et de beauté. Il nous fait positiver, espérer, croire.
Mais nous sommes fragiles en sa présence ; tristes et vides sans lui. Il est ténébreux lorsqu’il emprunte un chemin de non retour. Il devient terne en nous rendant tristes, il est puissant voire dangereux parce qu’il contrôle nos actes.
Impartial, il ne fait pas de distinctions ethniques et sociales.
Indubitablement, il est trop bon pour être nié, pour être ignoré. Il est infiniment savoureux même dans son imperfection, pour le laisser vide de sens.
Pour lui, nous faisons tout, sans lui nous ne sommes rien.
Il ne sert à rien de trouver des mots complexes et recherchés pour tenter de l’exprimer. Il est la complexe expression de la simplicité traduite en sentiments et en actes. C’est sa déconcertante simplicité qui nous rend complexes devant cette force indéfinissable.



Inutile à notre échelle humaine, d’essayer de comprendre ou questionner, et encore moins tenter de l’expliquer sous forme de phrases qui le dénuerait de son véritable sens.
Et pour cause ! Sa définition est d’origine divine et son essence sacrée.il est sublime.
Nous ne pouvons que le sentir et le vivre. Il n’existe pas d’autre façon de vivre avec lui, et, sans lui, il n’est pas possible de connaître la plénitude du bonheur.
Il est le fou et le sage à la fois.



Lui, à la 1ère personne, à la 1ère place, sous toutes ses formes et dans tous ses états,
Lui, qu’on appelle : AMOUR.
Tout se résume à Aimer et Etre Aimé.



philaly- JUIN 2012

Vous me subjuguez à votre tour. Votre reflexion est si complète ! La même sensibilité se dégage de votre ressenti face à ce sentiment divin. "Il est le fou et le sage à la fois" , cette paradoxité,comme la nomme Tim Freke, révèle une paralogique certaine chez vous. Le ying et le yang, une complémentarité indéniable et persistante en tout. Je suis si ravie de vous rencontrer par le biais de ce site.
Au plaisir de vous lire
 

Phaedra

Maître Poète
#14
On ne sort pas sans émotion de votre écrit.
Et oui les Grecs avaient mieux percu que nous toute les subtilités que pouvaient revêtir l'amour.
Il est vrai que chaque personne à sa propre notion de l'amour, du désir, de la passion, de l'amour charnel, spirituel.

Votre définitions de ces amours, sont d'une grande profondeur et je peux qu"admettre que je vous rejoint sur pas mal de points.
Pour ma part l'amour, est probablement la seule chose qui entre la naissance et la mort apporte un intérêt à notre existence,
je suis plutôt fataliste avec une pointe de nihilisme ,il est m'est compliqué de trouver une utilité à toute cette vacuité puisque par définition tout n'est que futilité et vain.
Mais puisqu'entre deux néant il y a la Vie, autant tenter d'y trouver un but, celui d'une certaine sagesse, et c'est l'amour qui peut nous l'apporter.

Vraiment aimé ma lecture,

Amicalement Logan
 

Madame Maud

Maître Poète
#15
On ne sort pas sans émotion de votre écrit.
Et oui les Grecs avaient mieux percu que nous toute les subtilités que pouvaient revêtir l'amour.
Il est vrai que chaque personne à sa propre notion de l'amour, du désir, de la passion, de l'amour charnel, spirituel.

Votre définitions de ces amours, sont d'une grande profondeur et je peux qu"admettre que je vous rejoint sur pas mal de points.
Pour ma part l'amour, est probablement la seule chose qui entre la naissance et la mort apporte un intérêt à notre existence,
je suis plutôt fataliste avec une pointe de nihilisme ,il est m'est compliqué de trouver une utilité à toute cette vacuité puisque par définition tout n'est que futilité et vain.
Mais puisqu'entre deux néant il y a la Vie, autant tenter d'y trouver un but, celui d'une certaine sagesse, et c'est l'amour qui peut nous l'apporter.

Vraiment aimé ma lecture,

Amicalement Logan
Merci Logan,

Venant de vous, vous comprenez comme cette analyse me touche. Que j'ai pu un instant, à mon tour, vous laisser un sentiment de satisfaction me ravit. Et je vous suis, la vie ne vaut d'être vecu sans amour, Gainsbourg a subliment terminer ces paroles dans la Javanaise.
Et même si il ne dure que le temps d'une chanson l'amour est l'unique raison de notre passage dans cette dimension. Bien heureux le vivant qui mourra après l'avoir connu.
Bien belle soirée à vous Logan et merci encore de votre passage sur mon texte.