La vie à l’étranger (L’exil)
J’ai ingurgité le poison et l’amertume de la vie à l’étranger
J’ai tant peiné, et j’ai souffert, sans avoir à qui me confier
Personne n’a demandé de mes nouvelles, nul compagnon et nul ami
Et nul cœur tendre, ne s’est incliné vers mon cœur
Combien de fois, j’ai pleuré sans raison
Alors qu’à chaque fête religieuse, j’ai versé des larmes
Le froid, le gel et nul hôte ou compagnie
Celui qui est dans le besoin d’argent, le malheureux est à plaindre
Et c’est à ce moment que l’étranger sent la douleur du coup reçu
Nul regard compatissant et nul main ne lui est tendue
C’est que la vie dans le pays des autres, n’est qu’enfer et pente
Il n’y a pas de pays comme le mien, comme il n’y a pas son égal
Alger, me manque, comme me manque la Casbah
Et bientôt, si Allah le veut, j’y retournerai.
Merzak OUABED
Alger, le 12/01/2007
Genre « bokala » prose ou texte poétique rimé, écrit en arabe et traduit au français par l’auteur
J’ai ingurgité le poison et l’amertume de la vie à l’étranger
J’ai tant peiné, et j’ai souffert, sans avoir à qui me confier
Personne n’a demandé de mes nouvelles, nul compagnon et nul ami
Et nul cœur tendre, ne s’est incliné vers mon cœur
Combien de fois, j’ai pleuré sans raison
Alors qu’à chaque fête religieuse, j’ai versé des larmes
Le froid, le gel et nul hôte ou compagnie
Celui qui est dans le besoin d’argent, le malheureux est à plaindre
Et c’est à ce moment que l’étranger sent la douleur du coup reçu
Nul regard compatissant et nul main ne lui est tendue
C’est que la vie dans le pays des autres, n’est qu’enfer et pente
Il n’y a pas de pays comme le mien, comme il n’y a pas son égal
Alger, me manque, comme me manque la Casbah
Et bientôt, si Allah le veut, j’y retournerai.
Merzak OUABED
Alger, le 12/01/2007
Genre « bokala » prose ou texte poétique rimé, écrit en arabe et traduit au français par l’auteur