C’est un fanal qu’on dissimule
Entre nos mains paumes fermées
Un point d’or dans le crépuscule
Que les vents tournent en fumée
Premier lacrin premier silence
Premier plaisir pris en cachette
La coeur au doigte quand on y pense
Au copain qui n’en veut rien croire
Tellement fier qu’on n’a pas honte
D’embellir même son histoire
Dans un passé de cendres grises
Si par hasard il s’en exhume
Son dernier souffle s’amenuise
Premier chez soi, premier royaume
Premier plaisir que l’on regrette
De devoir confier aux fantômes
Entre nos mains paumes fermées
Un point d’or dans le crépuscule
Que les vents tournent en fumée
C’est un pari une bravade
Qu’on veut tenir coût que coût
Une aventure une escapade
Le fruit défendu que l’on goûte
Cette première cigaretteQu’on veut tenir coût que coût
Une aventure une escapade
Le fruit défendu que l’on goûte
Premier lacrin premier silence
Premier plaisir pris en cachette
La coeur au doigte quand on y pense
C’est un signal une vengeance
Une gloire un peu ridicule
Mettre le feu à son enfance
Et souffler les braises qui brûlent
C’est pourtant bien ce qu’on raconteUne gloire un peu ridicule
Mettre le feu à son enfance
Et souffler les braises qui brûlent
Au copain qui n’en veut rien croire
Tellement fier qu’on n’a pas honte
D’embellir même son histoire
Cette première cigarette
Premier orgueil, premier mensonge
Premier plaisir que l’on s’achète
La peur au doigt quand on y songe
C’est un souvenir qui s’embrumePremier orgueil, premier mensonge
Premier plaisir que l’on s’achète
La peur au doigt quand on y songe
Dans un passé de cendres grises
Si par hasard il s’en exhume
Son dernier souffle s’amenuise
Il n’en reste rien qu’une image
Quelques traits qu’on devine à peine
Y reconnaît on son visage
Ce sont nos mains qui se souviennent
Cette première cigaretteQuelques traits qu’on devine à peine
Y reconnaît on son visage
Ce sont nos mains qui se souviennent
Premier chez soi, premier royaume
Premier plaisir que l’on regrette
De devoir confier aux fantômes