La peine des morts, pour la peine de mort !
Ceux qui jugent, condamnent, proclament la peine de mort
Ces corbeaux sains d'esprit signent, décident de nos vies
Ces hommes collés montés qui font danser l'échafaud, font fumer
Tel un farinacé ce formidable, qui n'hésitait pas à tout trancher.
Rendez-nous toute cette variété de supplices si le cœur vous en dit!
Le gibet, la roue, le bûcher, l'estrapade, des maux pour des siècles de cris,
Assez de carrefours dans ce fichu paris ,de boutiques pour ces tristes bourreaux
Qu'importe l'animal, égorgiller ces misérables au prix de nos sanglots.
Ô juges suprêmes, Laffemas, Thorrettes et tant d'autres de ces vautours
Combien de crimes avez vous commis au crépuscule, de nuits, de jours?
Ces innocents dont le nez coulait le sang face à votre terrible injustice,
Mesdames, Messieurs, des êtres humains sont morts juste par caprice!
Tout réquisitoire fleurit, les uns plus beau, faux, laids que les autres!
L'audience est à la hauteur de ceux qui jouissent, le public, le mien le vôtre,
Faite d'élégantes allocutions, comme s'il s'agissait d'un pion, un simple jouet,
Pouvez-vous comprendre, ce qui révolte, l'indécence du couperet !
Toutes, ces effroyables exécutions persistent et signent encore aujourd'hui,
Au choix ! avez-vous penser, guillotiner un innocent un jour, ôter sa vie?
Ou pensez-vous qu'un coupable serait mieux derrière les barreaux?
Ô Thémis où est donc ta justice? Elle se meurt. Elle n'a jamais eu ses idéaux.
Que signifie pour vous ce simple mot civilisation?
Qui sont les détraqués? Ces tueurs? Ou vous, qui hurlez, brandissant un fanion?
Vous qui lisez mes mots. Que vous soyez pour ou contre Guillotin!
Reprenez l'histoire, beaucoup trop d'innocents sont morts par la justice de ces chiens.
LILASYS
Ceux qui jugent, condamnent, proclament la peine de mort
Ces corbeaux sains d'esprit signent, décident de nos vies
Ces hommes collés montés qui font danser l'échafaud, font fumer
Tel un farinacé ce formidable, qui n'hésitait pas à tout trancher.
Rendez-nous toute cette variété de supplices si le cœur vous en dit!
Le gibet, la roue, le bûcher, l'estrapade, des maux pour des siècles de cris,
Assez de carrefours dans ce fichu paris ,de boutiques pour ces tristes bourreaux
Qu'importe l'animal, égorgiller ces misérables au prix de nos sanglots.
Ô juges suprêmes, Laffemas, Thorrettes et tant d'autres de ces vautours
Combien de crimes avez vous commis au crépuscule, de nuits, de jours?
Ces innocents dont le nez coulait le sang face à votre terrible injustice,
Mesdames, Messieurs, des êtres humains sont morts juste par caprice!
Tout réquisitoire fleurit, les uns plus beau, faux, laids que les autres!
L'audience est à la hauteur de ceux qui jouissent, le public, le mien le vôtre,
Faite d'élégantes allocutions, comme s'il s'agissait d'un pion, un simple jouet,
Pouvez-vous comprendre, ce qui révolte, l'indécence du couperet !
Toutes, ces effroyables exécutions persistent et signent encore aujourd'hui,
Au choix ! avez-vous penser, guillotiner un innocent un jour, ôter sa vie?
Ou pensez-vous qu'un coupable serait mieux derrière les barreaux?
Ô Thémis où est donc ta justice? Elle se meurt. Elle n'a jamais eu ses idéaux.
Que signifie pour vous ce simple mot civilisation?
Qui sont les détraqués? Ces tueurs? Ou vous, qui hurlez, brandissant un fanion?
Vous qui lisez mes mots. Que vous soyez pour ou contre Guillotin!
Reprenez l'histoire, beaucoup trop d'innocents sont morts par la justice de ces chiens.
LILASYS