La nuit s'enfuit
Les doigts de pieds en éventail,
J'attends le sommeil patiemment,
La chaleur telle un soupirail,
Et la vapeur, c'est étouffant.
Je me tourne et me retourne,
Je peste, je râle et je souffle,
Cherchant l'issue de secours,
J'ai la patience qui s'essouffle.
La cervelle en bout de course,
Les yeux fixés au plafond,
Pour dormir j'ai la ressource,
De compter sur les moutons,
Et les moutons qui me fuient,
Voyant ma tête patraque,
Je pressens la blanche nuit,
Demain sera bien en vrac.
Ainsi s'évadent lentement,
Les pensées noires qui s'écaillent,
Laissant la place doucement,
À une aube sans une seule faille.
Phoeube, Matthale ©(06/05/2018)
Les doigts de pieds en éventail,
J'attends le sommeil patiemment,
La chaleur telle un soupirail,
Et la vapeur, c'est étouffant.
Je me tourne et me retourne,
Je peste, je râle et je souffle,
Cherchant l'issue de secours,
J'ai la patience qui s'essouffle.
La cervelle en bout de course,
Les yeux fixés au plafond,
Pour dormir j'ai la ressource,
De compter sur les moutons,
Et les moutons qui me fuient,
Voyant ma tête patraque,
Je pressens la blanche nuit,
Demain sera bien en vrac.
Ainsi s'évadent lentement,
Les pensées noires qui s'écaillent,
Laissant la place doucement,
À une aube sans une seule faille.
Phoeube, Matthale ©(06/05/2018)