Au départ, tout petit, lorsque l’on prend la micheline
L’idée de quitter le cocon familial nous turlupine.
Les larmes coulent à flots dans le premier wagon
Où les petits copains pleurent pour la même raison.
La cloche sonne, il est l’heure de rentrer enfin chez soi
Quel bonheur de dire, Maman, j’ai un cadeau pour toi
J’ai dessiné un A, c’est l’apprentissage de l’écriture,
Mon premier pas vers la découverte de la lecture.
En première classe, la maîtresse nous apprend à compter
Dans la seconde, l’histoire de la vie nous est contée
Petit à petit, le professeur nous demande de la résumer
Et là, on étudie, on apprend, et le diplôme est passé.
Entre temps quelques images ont été distribuées
En échange des bons points qui ont été gagnés.
Plus tard les notes rouges apparaissent sur le cahier
Et les carnets arrivent avec une appréciation redoutée
De Charlemagne à notre bon Jules qui l’a rajeunie
Qu’est ce qu’elle a bien grandi cette dame depuis !
Les blouses grises, plumiers et lettres appliquées,
Ont laissé place au stylo bille et aux blue-jeans délavés.
Le tableau noir parsemé de poussière de craie effacée
S’est transformé en vulgaire tableau blanc plastifié,
Pourtant, la mécanique reste la même chaque année
Dans cet espace ou le décor est quelque peu modernisé.
Que reste t-il alors de ses années passées à étudier ?
Peut-être les souvenirs d’une aventure partagée,
Les dictées, les calculs, et les matières enseignées
Ou les jolies poésies que chacun de nous a récitées.
Pour certains ce seront les punitions distribuées,
Les mauvaises notes ou les absences répétées.
A l’arrivée le parcours sera peut être différent
Mais les bases seront toujours initiées aux enfants.
L’idée de quitter le cocon familial nous turlupine.
Les larmes coulent à flots dans le premier wagon
Où les petits copains pleurent pour la même raison.
La cloche sonne, il est l’heure de rentrer enfin chez soi
Quel bonheur de dire, Maman, j’ai un cadeau pour toi
J’ai dessiné un A, c’est l’apprentissage de l’écriture,
Mon premier pas vers la découverte de la lecture.
En première classe, la maîtresse nous apprend à compter
Dans la seconde, l’histoire de la vie nous est contée
Petit à petit, le professeur nous demande de la résumer
Et là, on étudie, on apprend, et le diplôme est passé.
Entre temps quelques images ont été distribuées
En échange des bons points qui ont été gagnés.
Plus tard les notes rouges apparaissent sur le cahier
Et les carnets arrivent avec une appréciation redoutée
De Charlemagne à notre bon Jules qui l’a rajeunie
Qu’est ce qu’elle a bien grandi cette dame depuis !
Les blouses grises, plumiers et lettres appliquées,
Ont laissé place au stylo bille et aux blue-jeans délavés.
Le tableau noir parsemé de poussière de craie effacée
S’est transformé en vulgaire tableau blanc plastifié,
Pourtant, la mécanique reste la même chaque année
Dans cet espace ou le décor est quelque peu modernisé.
Que reste t-il alors de ses années passées à étudier ?
Peut-être les souvenirs d’une aventure partagée,
Les dictées, les calculs, et les matières enseignées
Ou les jolies poésies que chacun de nous a récitées.
Pour certains ce seront les punitions distribuées,
Les mauvaises notes ou les absences répétées.
A l’arrivée le parcours sera peut être différent
Mais les bases seront toujours initiées aux enfants.