La mer sa fortune
J’ai regardé les flots et contemplé l’écume
Sous les vagues traçant le chemin du vaisseau
Lentement, je l’ai vu partir loin aussi beau
Des anges peu sereins ont perturbé ma plume.
Le voyage semblait si court lorsque j’y pense
Or devant l’absolu ce miroir qui sourit
Mon visage illumine un destin bien mûri
Et l’ivresse du monde en secret me distance
Sous l’éther, j’ai pu voir en toute liberté
Une lune grandit au parfum de l’été
Lorsque l’on sent si près le souffle de Neptune
Je n’ai pas regretté cet instant de douceur
Où le vol des oiseaux accompagne mon cœur
J’ai bien laissé la mer m’exprimer sa fortune.
Maria-Dolores
Copyright France
X7KZ1N5