LA MER ET LES ROCHERS
J'entends le cri liberté
Des flots roulant dans la lumiére
Et la sentence de la pierre
Qui fait frémir l'immensité.
Sur les pieds du monstre immobile,
La mer immole ses troupeaux,
Blanches victimes que les eaux
Eparpillent au vent fébrile.
L'éternité reçoit le choc
Du mouvement qui l'ensorcelle
Et la vague se renouvelle
Quand elle éclate sur le roc.
J'entends la parole superbe
Du dieu mouvant au dieu muet
Mais la montagne a son secret
Car le silence a fait le Verbe.
J'entends le cri liberté
Des flots roulant dans la lumiére
Et la sentence de la pierre
Qui fait frémir l'immensité.
Sur les pieds du monstre immobile,
La mer immole ses troupeaux,
Blanches victimes que les eaux
Eparpillent au vent fébrile.
L'éternité reçoit le choc
Du mouvement qui l'ensorcelle
Et la vague se renouvelle
Quand elle éclate sur le roc.
J'entends la parole superbe
Du dieu mouvant au dieu muet
Mais la montagne a son secret
Car le silence a fait le Verbe.