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La lune sombre

Caillon

Nouveau poète
#1
La journée fut dure, j’étais fatigué,
Trop de balles avaient été tirées.
Une journée comme les autres, infâme,
Avec du sang, des morts et des larmes.


La lune, elle était très bien cachée,
Mais elle n’était pas sotte, fusillée,
Elle ne pouvait pas, et contrairement,
A nous, qui avancions en trépassant.


Tout les hommes étaient en train dormir,
J’étais le seul éveillé, réfléchir,
Sur l’avenir, ma femme, mes enfants,
Est-ce que j’allais revoir encore du sang ?


C’était les paroles de ma douce femme,
« Reviens moi en entier, pour tes enfants,
Je ne le permettrais pas, en pleurant,

Je serais ton amour et ta femme ».