L’impressionnante ligne Trans-Quercynoise entre Capdenac et Cahors!.
Elle est l’œuvre du courage et de la volonté humaine. Elle longe la vallée du Lot sur soixante-dix kilomètres empruntant tunnels, talus surélevés et ponts sur son parcours très tourmenté.
L’étang de la Madeleine est un témoignage de sa réalisation.
Six cent cinquante cinq milles mètres cubes de matériaux ont permis la réalisation du talus qui surélève la voie sur près de sept kilomètres afin de la mettre à l’abri des inondations fréquentes à cette époque, le dragage du Lot n’avait pas encore débuté.
Et oui, chers écologistes la main de l’homme ne détruit pas toujours l’environnement.
Les beaux murs qui séparent la route de la ligne jusqu’à Cajarc ont eux aussi leur histoire.
L’enrochement généreux au dessus la voie allait permettre leur réalisation.
Nos ancêtres savaient à merveille utiliser les richesses qui leur tendaient les mains.
Tout ce long parcours est à saluer, nos aïeux
ont travaillé par milliers sur ce chantier dantesque, et certains y ont laissé la vie.
Je tenais par ces quelques lignes à leur rendre ce petit hommage, c’est ma modeste contribution à ce chef d’œuvre de technologie
qui aujourd’hui disparaît jour après jour sous une végétation luxuriante qui reprend quelque part ses droits, voilà qui rassurera les défenseurs de notre belle nature sur ce petit coin de planète.
Sur cet axe ferroviaire ont circulé des millions de rames assurant un fret très important de charbon des houillères du bassin Decazevillois dans un premier temps. Le progrès hélas allait signer l’arrêt de la navigation sur la rivière, qui elle aussi allait subir les dures lois de la concurrence, le monde de la rapidité commençait inexorablement avec son esprit concasseur à se mettre en place.
Aujourd’hui nous avons donc sous nos yeux le résultat d’un nouveau essor en avant, qui dicte sa loi en abandonnant les infrastructures
non rentables, la route et son cortège de poids lourds, est là pour nous rappeler le choix qui a été fait par nos énarques aux cerveaux très développés, bien trop peut-être, pour avoir une vision exacte de ce qu’est la réalité à long terme.
Bon, ce n’est pas moi le petit écrivaillon de service qui va pouvoir leur donner des leçons, je leur recommanderai cependant d’apprendre des erreurs du passé et de prendre des décisions mûrement réfléchies, qui dans le temps permettront de ne pas se retrouver face à un regret éternel.
Je me permets cette parenthèse pour souligner l’attrait que pourraient avoir ces réalisations délaissées par l’homme, et qui aujourd’hui permettraient de soulager le trafic infernal sur nos routes.
Parlons des locomotives à vapeur qui ont sillonné ce paysage Trans-Quercynois.
Elles avaient fière allure d’un poids d’environ 145 tonnes avec leur tender, développant une puissance de 2150 KW leur consommation était de 35 kg de charbon au kilomètre et elles avaient une cuve d’eau de 25 000 litres.
Sur la ligne de Capdenac Gare à Cahors elles roulaient à 70 km/ heure, et l’ensemble du poids total roulant atteignait parfois 1800 tonnes.
J’ai eu l’occasion de voir passer ce type de convoi à la Madeleine à moins de dix mètres, croyez-moi les sensations pour un enfant étaient immenses, aussi grande que la longueur de la rame faites de six cents mètres de wagons tirés par deux bêtes noires enveloppées d’une couche épaisse de fumée, Ripette bien connu de nous tous, se faisait un plaisir d’agrémenter le bruit infernal par un long coup de sifflet strident à vous couper le souffle à la sortie de la barrière.
Voici les photos que j’ai retrouvé des machines circulant dans notre belle région et de quelques uns des cheminots qui ont contribué à la belle aventure de la ligne de Capdenac à Cahors aujourd’hui hélas abandonée!.
Elle est l’œuvre du courage et de la volonté humaine. Elle longe la vallée du Lot sur soixante-dix kilomètres empruntant tunnels, talus surélevés et ponts sur son parcours très tourmenté.
L’étang de la Madeleine est un témoignage de sa réalisation.
Six cent cinquante cinq milles mètres cubes de matériaux ont permis la réalisation du talus qui surélève la voie sur près de sept kilomètres afin de la mettre à l’abri des inondations fréquentes à cette époque, le dragage du Lot n’avait pas encore débuté.
Et oui, chers écologistes la main de l’homme ne détruit pas toujours l’environnement.
Les beaux murs qui séparent la route de la ligne jusqu’à Cajarc ont eux aussi leur histoire.
L’enrochement généreux au dessus la voie allait permettre leur réalisation.
Nos ancêtres savaient à merveille utiliser les richesses qui leur tendaient les mains.
Tout ce long parcours est à saluer, nos aïeux
ont travaillé par milliers sur ce chantier dantesque, et certains y ont laissé la vie.
Je tenais par ces quelques lignes à leur rendre ce petit hommage, c’est ma modeste contribution à ce chef d’œuvre de technologie
qui aujourd’hui disparaît jour après jour sous une végétation luxuriante qui reprend quelque part ses droits, voilà qui rassurera les défenseurs de notre belle nature sur ce petit coin de planète.
Sur cet axe ferroviaire ont circulé des millions de rames assurant un fret très important de charbon des houillères du bassin Decazevillois dans un premier temps. Le progrès hélas allait signer l’arrêt de la navigation sur la rivière, qui elle aussi allait subir les dures lois de la concurrence, le monde de la rapidité commençait inexorablement avec son esprit concasseur à se mettre en place.
Aujourd’hui nous avons donc sous nos yeux le résultat d’un nouveau essor en avant, qui dicte sa loi en abandonnant les infrastructures
non rentables, la route et son cortège de poids lourds, est là pour nous rappeler le choix qui a été fait par nos énarques aux cerveaux très développés, bien trop peut-être, pour avoir une vision exacte de ce qu’est la réalité à long terme.
Bon, ce n’est pas moi le petit écrivaillon de service qui va pouvoir leur donner des leçons, je leur recommanderai cependant d’apprendre des erreurs du passé et de prendre des décisions mûrement réfléchies, qui dans le temps permettront de ne pas se retrouver face à un regret éternel.
Je me permets cette parenthèse pour souligner l’attrait que pourraient avoir ces réalisations délaissées par l’homme, et qui aujourd’hui permettraient de soulager le trafic infernal sur nos routes.
Parlons des locomotives à vapeur qui ont sillonné ce paysage Trans-Quercynois.
Elles avaient fière allure d’un poids d’environ 145 tonnes avec leur tender, développant une puissance de 2150 KW leur consommation était de 35 kg de charbon au kilomètre et elles avaient une cuve d’eau de 25 000 litres.
Sur la ligne de Capdenac Gare à Cahors elles roulaient à 70 km/ heure, et l’ensemble du poids total roulant atteignait parfois 1800 tonnes.
J’ai eu l’occasion de voir passer ce type de convoi à la Madeleine à moins de dix mètres, croyez-moi les sensations pour un enfant étaient immenses, aussi grande que la longueur de la rame faites de six cents mètres de wagons tirés par deux bêtes noires enveloppées d’une couche épaisse de fumée, Ripette bien connu de nous tous, se faisait un plaisir d’agrémenter le bruit infernal par un long coup de sifflet strident à vous couper le souffle à la sortie de la barrière.
Voici les photos que j’ai retrouvé des machines circulant dans notre belle région et de quelques uns des cheminots qui ont contribué à la belle aventure de la ligne de Capdenac à Cahors aujourd’hui hélas abandonée!.
