L'éternel éphémère
Un jour, l'arbre dit à la fleur :
-"Tu es bien belle ce matin,
Vois-tu l'aiguail qui t'effleure,
Couvrant ton tissu opalin ?"
J'ai remarqué ton joli cœur,
Et tes corolles, partagent mon vin,
Tu envois tes émois ailleurs,
Le vent efface ton chagrin.
J'ai senti ta fragilité,
Sous cette fragrance jasmin,
Et cette sensibilité,
En pétales rouge carmin.
J'ai vu ton sang de combattante,
Et de certains autres en besoins,
Là où tu es la commandante,
De ta calice, sépales de soins.
Demain, tu t'en iras au loin,
A l'aube d'une rosée princière,
Et sous mon écorce, s’étreint,
Que tu restes, est ma prière.
Phoeube, Matthale © (29/05/2018)
Un jour, l'arbre dit à la fleur :
-"Tu es bien belle ce matin,
Vois-tu l'aiguail qui t'effleure,
Couvrant ton tissu opalin ?"
J'ai remarqué ton joli cœur,
Et tes corolles, partagent mon vin,
Tu envois tes émois ailleurs,
Le vent efface ton chagrin.
J'ai senti ta fragilité,
Sous cette fragrance jasmin,
Et cette sensibilité,
En pétales rouge carmin.
J'ai vu ton sang de combattante,
Et de certains autres en besoins,
Là où tu es la commandante,
De ta calice, sépales de soins.
Demain, tu t'en iras au loin,
A l'aube d'une rosée princière,
Et sous mon écorce, s’étreint,
Que tu restes, est ma prière.
Phoeube, Matthale © (29/05/2018)