L’étalon alezan
Quand les volutes de brume
Font défaut aux feuilles qui fument
J’assiste au défilé des saisons
En galopant sur un bel alezan
Sous un soleil vainqueur
Et des témoins moqueurs
Je fais éclater ma passion
Sans nul frisson
Satisfait, libre de toute chaîne
L’étalon mâchouillait le vent à peine
Sa queue qui flottait librement au vent
Lui fait croire entendre des "au devant"
Cette dernière lueur d'un soir d'août
Mettait mes voiles en avant toutes
Rêvant m'envoler m'éclater
Atteindre d’autres horizons en toute liberté..