Marchant doucement sur la brise des vents, il sème l’amertume sur les âmes perdues.
Il a, dressé sur sa tête, un chapeau de paille le protégeant du courroux des dieux.
Ses mains, vieillies par les siècles, ondulent sur les ondes des âges, et de leurs gestes parfaits, déposent les graines du temps.
Il est le maître du cycle universel, il dirige le soleil, les vents et les astres.
Marchant doucement sur la brise des vents, d’un pas léger il récolte les âmes perdues.
Depuis le début de la vie il travaille sur son champs. Il nous cultive, sculptant sur nos visages les méandres du passé. Il est le cercle de l’infini, il est le temps qui passe.
Ses yeux reflètent les époques anciennes.
En marchant sur la brise des vents il a vu l’évolution et le changement. De ses mains expertes il coupe les racines de nos vies. Remplissant sur son dos sa hotte de nos ravages.
Il cueille les roses rougies de passions sur les cheveux fins des enfants, arrachant une à une les pétales de leurs innocences.
Il aspire la senteur infime de la pureté, et ne laisse plus que la tige qui bientôt se fanera, comme l’espoir dans nos cœurs.
Il marche sur la brise fine des vents, cherchant nos âmes perdues à travers le monde et le temps.
Il est l’horloger de l’univers remontant sa toquante sous le soleil aride. Il revient sur les guerres de l’histoire, sur les victoires aussi et sur les vies perdues pour des idées futiles.
Une larme s’échappe de son œil, c’est une larme de pluie ! Elle inonde les sols, sale les mers et noie la haine et la rancœur.
Son sac accroché autour de son cou contient les graines d’un espoir nouveau. Il est le paysan du monde, sème, récolte, façonne nos vies à se manière. Sculptant nos visages des couloirs du temps, travaillant nos yeux, nos lèvres, nos mains.
Il marche sur la brise du vent car son travail le conduit sur tous les continents. Il a besoin du soutien des éléments pour vivre. Et, de ses mains vieillies par le temps, caresse ma joue, m’apaise de ses paroles. Je suis le temps qui passe dit-il, je suis ta mère qui t’a mis au monde. Je suis ton père qui t’a laissé enfant. Je suis ton ami qui un jour te tourna le dos dans un moment difficile, mais je suis aussi les yeux qui lisent ces quelques lignes.
Je suis le temps…
Il a, dressé sur sa tête, un chapeau de paille le protégeant du courroux des dieux.
Ses mains, vieillies par les siècles, ondulent sur les ondes des âges, et de leurs gestes parfaits, déposent les graines du temps.
Il est le maître du cycle universel, il dirige le soleil, les vents et les astres.
Marchant doucement sur la brise des vents, d’un pas léger il récolte les âmes perdues.
Depuis le début de la vie il travaille sur son champs. Il nous cultive, sculptant sur nos visages les méandres du passé. Il est le cercle de l’infini, il est le temps qui passe.
Ses yeux reflètent les époques anciennes.
En marchant sur la brise des vents il a vu l’évolution et le changement. De ses mains expertes il coupe les racines de nos vies. Remplissant sur son dos sa hotte de nos ravages.
Il cueille les roses rougies de passions sur les cheveux fins des enfants, arrachant une à une les pétales de leurs innocences.
Il aspire la senteur infime de la pureté, et ne laisse plus que la tige qui bientôt se fanera, comme l’espoir dans nos cœurs.
Il marche sur la brise fine des vents, cherchant nos âmes perdues à travers le monde et le temps.
Il est l’horloger de l’univers remontant sa toquante sous le soleil aride. Il revient sur les guerres de l’histoire, sur les victoires aussi et sur les vies perdues pour des idées futiles.
Une larme s’échappe de son œil, c’est une larme de pluie ! Elle inonde les sols, sale les mers et noie la haine et la rancœur.
Son sac accroché autour de son cou contient les graines d’un espoir nouveau. Il est le paysan du monde, sème, récolte, façonne nos vies à se manière. Sculptant nos visages des couloirs du temps, travaillant nos yeux, nos lèvres, nos mains.
Il marche sur la brise du vent car son travail le conduit sur tous les continents. Il a besoin du soutien des éléments pour vivre. Et, de ses mains vieillies par le temps, caresse ma joue, m’apaise de ses paroles. Je suis le temps qui passe dit-il, je suis ta mère qui t’a mis au monde. Je suis ton père qui t’a laissé enfant. Je suis ton ami qui un jour te tourna le dos dans un moment difficile, mais je suis aussi les yeux qui lisent ces quelques lignes.
Je suis le temps…