J'ai oublié son ombre !
Ce jour là, voyez-vous! Ont cessé enfin mes larmes,
Sortie de mon lit, d'un coma, j'ai atteint l'horizon,
La lumière a éblouie par miracle, ma petite maison,
Le temps de ne plus jamais répondre aux armes,
Les câlins de mes défunts furent ma seule gloire,
Ils me bordaient, me sucraient de temples de mots,
Ceux que l'on veut entendre, si on se noie dans les flots,
Lire leur bonheur à présent , dans toutes mes mémoires,
Ces nuages qui dessinent tant de rêveries, figurines,
Ces images, que l'on interprète à notre façon,
Enfin, j'ai repris , mon corps à faire fondre les glaçons,
Ce jour là, j'ai honoré au nom du ciel, mes vraies racines,
Ma vie est parfumée de champs de fleurs, d'Ancolies,
Toutes ces années où j'ai perdu les soupçons de mon coeur,
Charcutée la tendresse , le touché de toutes mes valeurs,
Mes gestes pardonnés, pour une connaissance abolie.
LILASYS
Ce jour là, voyez-vous! Ont cessé enfin mes larmes,
Sortie de mon lit, d'un coma, j'ai atteint l'horizon,
La lumière a éblouie par miracle, ma petite maison,
Le temps de ne plus jamais répondre aux armes,
Les câlins de mes défunts furent ma seule gloire,
Ils me bordaient, me sucraient de temples de mots,
Ceux que l'on veut entendre, si on se noie dans les flots,
Lire leur bonheur à présent , dans toutes mes mémoires,
Ces nuages qui dessinent tant de rêveries, figurines,
Ces images, que l'on interprète à notre façon,
Enfin, j'ai repris , mon corps à faire fondre les glaçons,
Ce jour là, j'ai honoré au nom du ciel, mes vraies racines,
Ma vie est parfumée de champs de fleurs, d'Ancolies,
Toutes ces années où j'ai perdu les soupçons de mon coeur,
Charcutée la tendresse , le touché de toutes mes valeurs,
Mes gestes pardonnés, pour une connaissance abolie.
LILASYS
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