J’écris ton prénom sur la peau du ciel d’azur
J’écris ton prénom à tout instant
sur la peau du ciel d’azur, et sur les ogives des bocages,
je te poétise dessus les pétales de douceur,
je te chante depuis l’aube des temps,
sur la peau du ciel d’azur, et sur les ogives des bocages,
je te poétise dessus les pétales de douceur,
je te chante depuis l’aube des temps,
depuis que Femme, tu m’as avoué, le coeur battant,
face à la clef du Levant,
l’extase de ta Passion.
J’arpente chaque jour avec Toi
face à la clef du Levant,
l’extase de ta Passion.
J’arpente chaque jour avec Toi
l’œil étonné du parvis de Lumière,
ô ma Sirène, ma Vie, mon oasis, ma jouvencelle d’éternité,
désaltère-toi encore à la source de mes mots,
à l’assonance de mes émois,
ô ma Sirène, ma Vie, mon oasis, ma jouvencelle d’éternité,
désaltère-toi encore à la source de mes mots,
à l’assonance de mes émois,
enlumine-moi de ta Grâce,
les archets des breuils savent la scansion de nos bottines
quand nous errons, paume contre paume,
parmi l’océan des blés, et les cités de fer.
les archets des breuils savent la scansion de nos bottines
quand nous errons, paume contre paume,
parmi l’océan des blés, et les cités de fer.
La bogue de mon coeur ne bat que toi,
humble poétesse, je ne suis rien sans la fontaine de ta voix,
je pleure dès que tu t’écartes de l’écorce de ma peau,
je hais le mutisme des murs, et les strophes du silence,
humble poétesse, je ne suis rien sans la fontaine de ta voix,
je pleure dès que tu t’écartes de l’écorce de ma peau,
je hais le mutisme des murs, et les strophes du silence,
je n’ai à t’offrir que des versets de délicatesse,
que la clarté des zéniths,
que les cierges de lune, et les marées d’étoiles,
tu es mon Printemps éternel.
que la clarté des zéniths,
que les cierges de lune, et les marées d’étoiles,
tu es mon Printemps éternel.
Suis-moi sous les saules là-bas,
près de cet étang où tintent la romance des joncs,
et le calice de quiétude,
le vent infini du Plaisir irrigue les diocèses de nos gestes,
près de cet étang où tintent la romance des joncs,
et le calice de quiétude,
le vent infini du Plaisir irrigue les diocèses de nos gestes,
à notre arrivée, effeuille ma robe à volants,
divulgue l’édit de beauté de mes seins,
et dans l’aubade des matines,
cambre-moi, et offre-moi la rose de ta Tendresse !
divulgue l’édit de beauté de mes seins,
et dans l’aubade des matines,
cambre-moi, et offre-moi la rose de ta Tendresse !
Sophie Rivière