Je suis plongé dans un état second, je crois bien que c’est le mien
Ou alors suis-je en train de rêver, non je me palpe et m'en étonne
Je suis vraiment dans un rêve éveillé, je ne cesse de nager
Dans un océan de bonheur plat et reposant, je suis content
Je lève la tête, guette quelques albatros qui s’amusent de ma tête
Il font demi-tour et se dirigent vers moi à toute vitesse, mince
Moi qui étais dans un état second, me retrouve complètement con
Ils arrivent et commencent par me frôler, c’est fou et ça vole en plus
Fichus oiseaux de malheur, il a fallu qu’ils tombent sur mon dos
Et qu’en plus je ne puisse m'en sortir car immergé dans l’eau je suis noyé
Quand le destin est scellé, on ne peut plus reculer, je regarde une dernière
Fois au fond de mon âme naïvement en croyant déceler un débris de bonheur
L’eau me chatouille les oreilles puis me compresse le sternum, je suis entrain de
Mourir et ce n’est pas un rêve, non d’une pipe, je suis entrain de mourir
Comme une bouteille à la mer je flotte puis comme un humain malchanceux
Je coule, quelle effroyable mort ! je ne rythme même plus mes phrases, je semble
Avoir perdu. Je troque ma rime contre la peur et troque mon bonheur contre
La douleur. Aïe je me meurs ! Et non une paupière puis l’autre s’ouvrent, je suis fier
Fier d’avoir ironiser mon malheur
Fier d’avoir ridiculisé mes agresseurs
Fier d’avoir parlé jusqu’au bout, même avec misère
Tranquillement je me redresse et saute par la fenêtre,
J’ai enfin accédé à ma Liberté !
Ou alors suis-je en train de rêver, non je me palpe et m'en étonne
Je suis vraiment dans un rêve éveillé, je ne cesse de nager
Dans un océan de bonheur plat et reposant, je suis content
Je lève la tête, guette quelques albatros qui s’amusent de ma tête
Il font demi-tour et se dirigent vers moi à toute vitesse, mince
Moi qui étais dans un état second, me retrouve complètement con
Ils arrivent et commencent par me frôler, c’est fou et ça vole en plus
Fichus oiseaux de malheur, il a fallu qu’ils tombent sur mon dos
Et qu’en plus je ne puisse m'en sortir car immergé dans l’eau je suis noyé
Quand le destin est scellé, on ne peut plus reculer, je regarde une dernière
Fois au fond de mon âme naïvement en croyant déceler un débris de bonheur
L’eau me chatouille les oreilles puis me compresse le sternum, je suis entrain de
Mourir et ce n’est pas un rêve, non d’une pipe, je suis entrain de mourir
Comme une bouteille à la mer je flotte puis comme un humain malchanceux
Je coule, quelle effroyable mort ! je ne rythme même plus mes phrases, je semble
Avoir perdu. Je troque ma rime contre la peur et troque mon bonheur contre
La douleur. Aïe je me meurs ! Et non une paupière puis l’autre s’ouvrent, je suis fier
Fier d’avoir ironiser mon malheur
Fier d’avoir ridiculisé mes agresseurs
Fier d’avoir parlé jusqu’au bout, même avec misère
Tranquillement je me redresse et saute par la fenêtre,
J’ai enfin accédé à ma Liberté !
